J'ai kiffe l'article, après j'ai lu les commentaires et après j'ai été un peu peinée...
J'ai l'impression que l'alcool social est quasi systématiquement associé au binge drinking, aux jeux à boire , aux soirées étudiantes... Au risque de passer pour la vieille de service, depuis que j'ai quitté les bancs de l'école et que la plupart de mes amis sont retournés vivre aux 4 coins de la France, ma notion de l'alcool social a évolué... L'alcool social c'est aussi boire une bonne bouteille qu'on a choisi avec soin, qu'on sirote pour faire durer le plaisir, et gare à celui qui boit trop vite et qui passera pour un cuistre. Ca peut devenir un moment où on ouvre une bouteille à la recherche du mariage parfait entre le contenu de ton assiette et celui de ton verre. Et l'ivresse en deviendrait presque un effet secondaire, mais pas désagréable.
Je veux pas faire l'apologie de l'alcool, c'est juste que derrière le mot alcool, il n'y a pas que les mélanges avec de la vodka et du jus d'orange premier prix er de la bière sans goût, qui sont mauvais et qui sont bus pour etre bourré. C'est comme dire qu'un burger c'est un macdo... Prenez un bon pain, des bons ingrédients, et ca n'a plus rien à voir. Et on est d'accord, pour les Burgers comme pour l'alcool, en consommer trop c'est pas bon pour la santé...!
J'ai pas l'impression que les commentaires (ainsi que l'article) parlent en majorité binge-drinking et mauvais alcool (fort) bu pour être bourré...
Au contraire l'alcoolisme lié à "l'alcool social" dont il est question ici est d'autant plus sournois qu'il est souvent non pas lié à une consommation "pour être bourré" mais à une consommation "habituelle".
Par exemple le(s) verre(s) de vin tous les midis avec les collègues, encore du vin à table pour le dîner en famille (et ce tous les jours) + l'apéro avec les amis (plusieurs fois par semaine), pour avoir un de mes proches alcoolique de ce type, qui boit rarement autre chose que du vin et de la despé (donc pas d'alcool fort ni de binge-drinking).
Perso c'est surtout comme ça que je le comprends quand je lis "alcool social": pas forcément l'alcool des soirées étudiantes mais l'alcool "habituel", notamment chez les adultes, qu'on consomme parce que voilà, du vin à table, l'apéro entre potes, "c'est normal".
Tu parles aussi de "bons ingrédients" mais je ne trouve pas la comparaison avec le McDo très pertinente: du "bon" alcool oui c'est mieux que du mauvais.
Pour autant, question alcoolisme, la quantité et la régularité compte plus que la qualité.
Tu peux boire le meilleur vin du monde, de bonnes bouteilles choisies avec soin, etc, si c'est régulièrement et en trop grande quantité (l'OMS parle de plus de 2 verres par jour pour les femmes, plus de 3 pour les hommes dans mes souvenirs, pour des adultes en bonne santé s'entend), ça reste de l'alcoolo-dépendance, peu importe le prix de la bouteille et le type de la dose d'alcool.