J'ai pas fait gaffe au début. ça ne fait pas allusion aux relations anales non protégées ? (question sincère, je l'ai spontanément compris comme ça mais à la relecture, ce n'est pas le communiqué officiel qui emploie l'expression)
Mr Q. et le don du sang
- Initiateur de la discussion Mr.Q
- Date de début
Alors d'après ce que j'ai compris c'est vraiment une année "d'abstinence" donc sans rapports sexuels même protégés.
Pour le coup mon père s'est posé la question de savoir si ce n'était pas contre la Constitution cette histoire de non rapports parce tous les êtres humains sont censés être égaux en droits et en devoirs alors cette durée durant laquelle la personne ne devrait pas avoir de relations devrait s'appliquer à tout le monde et non pas qu'a une orientation spécifique. J'avoue que sur le coup je n'avais pas vu les choses sous cet angle
. Qu'en pensez vous ?
Pardon mais non, c'est PAS DU TOUT par rapport à la fenêtre sérologique (qui est de 15 jours, pas de trois mois).
Dans ce fil de commentaires ont été partagés des articles qui parle de ça, du pourquoi une période plus longue, de l'augmentation du risque, etc.
@ErwanAime et @Ghost wind je vous conseille de vraiment lire ce fil, les articles partagés, avant de raconter des trucs de ce genre. Le VIH demande un peu plus de sérieux que du troll reposant sur une absence de connaissance du sujet.
Désolé je suis sèche mais j'aime pas la propagation d'idées fausses sur le VIH sous prétexte de combattre l'homophobie, ça n'aide ni la lutte contre l'homophobie, ni la lutte contre le VIH.
Ah bon? La même analyse?
Désolé mais quand je lis que les gays sont "à peine plus" (3 à 7% des HSH sont séropositifs c'est "à peine plus"?) touchés par le VIH ça montre une connaissance du sujet?
Quand je lis que "le sang est testé" donc pourquoi mettre des restrictions, ça montre une connaissance du sujet? (Et la fenêtre sérologique alors?).
Je maintiens, croire que cette interdiction d'un an (que je trouve pourrie) c'est à cause de la fenêtre sérologique (qui est de environ 15 jours et plus 3 mois comme il y a quelques années), c'est ne pas connaître le sujet.
Les chiffres du VIH chez les HSH, la définition d'une fenêtre sérologique, ce ne sont pas des "opinions" mais des faits.
Je dis troll car sur le sujet, faire des commentaires outranciers (qui montrent que le sujet n'est pas connu) à base de Lolilol, c'est l'impression que ça me donne.
@ErwanAime on parle là des tests de l'EFS, pas de la date données aux personnes qui se testent. Ma colère n'est pas contre toi mais contre l'ignorance: voir que tu penses que les HSH sont "à peine plus" touchés par le VIH alors que l'incidence des nouvelles contaminations est de 100 fois plus (oui, cent fois) chez les HSH que chez les hétéros, ça me peine beaucoup, idem pour la méconnaissance de la fenêtre de non-détection (non malgré tous les tests de l'EFS y'a pas de risque zéro, car il reste une période où le virus n'est pas détectable) et le pourquoi du comment d'une interdiction de plusieurs mois (par exemple chez les non-HSH elle est de 4 mois, ce n'est pas pour rien).
Je conseille vraiment de lire la foultitude de liens donnés ici: le sujet est plus complexe que les trucs faux que je lis ici
(même si e sais bien que ça part d'une bonne intention).
Dernière édition :
@ErwanAime Je suis d'accord sur le fait de mentir sur le questionnaire: c'est pour ça que du coup la méconnaissance totale des problématiques liées au VIH me peine (et m'agace aussi 
), il y aurait plus de communication autour y'aurait moins de stigmatisations des gays, moins de réactions outrancières mal renseignées et moins de mensonges dans les questionnaires aussi (la stigmatisation n'aide pas la prévention).
Je m'excuse pour la sécheresse de mes messages précédents, tout au long de ce fil je me suis répétée en boucle, beaucoup d'infos sourcées ont été données, du coup j'ai un peu de mal à voir que ces méconnaissances sur le VIH, sur le don du sang et sur la prévalence chez les HSH dont encore solidement ancrées comme je l'ai dit plus haut et sur la VPH, on ne combat pas bien ce qu'on connait mal
@Ghost wind je parlais de ton post de "big-up" aux propos faux de @ErwanAime si tu fais un post de ce genre c'est alors que tu crois les mêmes choses (pas renseignées). Je t'invite à relire les liens donnés dans ce fil de commentaires pour comprendre où est le souci à croire ce genre de choses
(on est d'accord sur les un an mais pas pour les mêmes raisons).
), il y aurait plus de communication autour y'aurait moins de stigmatisations des gays, moins de réactions outrancières mal renseignées et moins de mensonges dans les questionnaires aussi (la stigmatisation n'aide pas la prévention).Je m'excuse pour la sécheresse de mes messages précédents, tout au long de ce fil je me suis répétée en boucle, beaucoup d'infos sourcées ont été données, du coup j'ai un peu de mal à voir que ces méconnaissances sur le VIH, sur le don du sang et sur la prévalence chez les HSH dont encore solidement ancrées
comme je l'ai dit plus haut et sur la VPH, on ne combat pas bien ce qu'on connait mal @Ghost wind je parlais de ton post de "big-up" aux propos faux de @ErwanAime si tu fais un post de ce genre c'est alors que tu crois les mêmes choses (pas renseignées). Je t'invite à relire les liens donnés dans ce fil de commentaires pour comprendre où est le souci à croire ce genre de choses
(on est d'accord sur les un an mais pas pour les mêmes raisons).
Dernière édition :
Yep, et c'est d'autant plus grave qu'on est pas tous égaux face au VIH: ceux en première ligne restent les gays, immensément plus touchés (y'a qu'à voir le taux de prévalence) et donc qui tisquent plus, alors qu'il se protègent plus que la moyenne générale (y'aurait beaucoup à dire aussi sur les politiques de prévention pas forcément très adaptées...). Pourtant quand je traînais en assoc' LGBT y'a quelques années je désespérais de voir des jeunes gays méconnaître cette réalité...
Si le VIH n'est plus, en majorité de nos jours en France, une maladie mortelle, cela reste une maladie chronique grave, avec son lot de problèmes (médicaux et sociaux).
J'ai appris il y a quelques jours le décés de Kevin Gagneul d'un cancer lié au syndrome de Kaposi (ce qui signifie qu'il est mort à cause du VIH), dont je lisais régulièrement le blog sur le VIH quand je passais ma vie sur le site yagg.com il y a quelques années. Il avait 32 ans.
J'aimerais vraiment que le sujet du VIH soit plus connu et surtout mieux: comme le dit Act Up, silence = mort
Dernière édition :
Je parlais de ce message là:
Si je t'ai mentionné c'est parce que tu me semblais approuver, par le post que je cite, un post qui raconte des trucs pas renseignés qui peuvent induire en erreur les lecteurs sur la notion de fenêtre sérologique. C'est tout.
Je ne comprends pas bien ce que ton "tu ne me crois pas, ce n'est pas grave" vient faire là: te mentionner ça ne veut pas forcément dire que le post va tourner autour de toi.@ErwanAime
Un BU ne suffit pas. C'est abominable mais en même temps, c'est un premier pas significatif ( mais je râle fort quand même)
Si je t'ai mentionné c'est parce que tu me semblais approuver, par le post que je cite, un post qui raconte des trucs pas renseignés qui peuvent induire en erreur les lecteurs sur la notion de fenêtre sérologique. C'est tout.
@Clemence Bodoc
Dans le questionnaire du don du sang, il n'était déjà pas question d'orientation sexuelle, mais bien de pratique
http://www.dondusang.net/content/me...nalFileName=Questionnaire_pre-don_pour_la.pdf
Dans le questionnaire du don du sang, il n'était déjà pas question d'orientation sexuelle, mais bien de pratique
http://www.dondusang.net/content/me...nalFileName=Questionnaire_pre-don_pour_la.pdf
Je sors d'un entretien avec un chercheur qui bosse dans une boîte de diagnostic et a pas mal bossé sur le SIDA, on a un peu parlé des avantages de la PCR par rapport aux tests classiques qu'on utilise actuellement en masse. Et j'en ai retenu une info qui donne espoir :
- actuellement la PCR n'est pas utilisée pour la détection (mais pour confirmation ou suivi d'un traitement) parce que les tests sérologiques sont moins chers (à voir de combien mais une virologue me disait que ça coûtait 10-20€ pour un kit PCR, et ~1€ pour un kit de sérologie).
- MAIS la PCR permet de détecter le virus PENDANT LA FENETRE SEROLOGIQUE où les antigènes et anticorps du virus (la "sérologie"). La PCR permet de détecter le virus 3 à 4 jours après infection, alors que les sérologies ne sont effectives que 3 à 4 mois après (pour le SIDA toujours).
En somme, et si je ne me gourre pas, une PCR pas chère et utilisée systématiquement pour le dépistage pourrait être un bon argument (avec une aura scientifique, c'est toujours utile) pour sortir de ce problème de discrimination : abstinence d'une semaine et PCR obligatoire pour tout le monde.
Bon, ça pose le problème de la baisse du coût et du changement de réglementation, mais ce chercheur dit que c'est envisageable, d'ici quelque chose comme 5-10 ans pour initier le mouvement (donc on peut imaginer rendre la PCR obligatoire pour des maladies qui ont une bonne visibilité médiatique, genre SIDA, dans ce délai je pense) et 20 ans environ pour une bascule complète (on discutait d'une application au dépistage de plein d'agents pathogènes différents).
Il y a aussi des projets de tests de détection générale reposant sur le séquençage directement.
Et les associations de patients ont un vrai poids dans le débat ! Bon, elles y ont sûrement déjà pensé, mais je trouve l'idée sympathique.
Voilà. Désolée, c'était un peu long
- actuellement la PCR n'est pas utilisée pour la détection (mais pour confirmation ou suivi d'un traitement) parce que les tests sérologiques sont moins chers (à voir de combien mais une virologue me disait que ça coûtait 10-20€ pour un kit PCR, et ~1€ pour un kit de sérologie).
- MAIS la PCR permet de détecter le virus PENDANT LA FENETRE SEROLOGIQUE où les antigènes et anticorps du virus (la "sérologie"). La PCR permet de détecter le virus 3 à 4 jours après infection, alors que les sérologies ne sont effectives que 3 à 4 mois après (pour le SIDA toujours).
En somme, et si je ne me gourre pas, une PCR pas chère et utilisée systématiquement pour le dépistage pourrait être un bon argument (avec une aura scientifique, c'est toujours utile) pour sortir de ce problème de discrimination : abstinence d'une semaine et PCR obligatoire pour tout le monde.
Bon, ça pose le problème de la baisse du coût et du changement de réglementation, mais ce chercheur dit que c'est envisageable, d'ici quelque chose comme 5-10 ans pour initier le mouvement (donc on peut imaginer rendre la PCR obligatoire pour des maladies qui ont une bonne visibilité médiatique, genre SIDA, dans ce délai je pense) et 20 ans environ pour une bascule complète (on discutait d'une application au dépistage de plein d'agents pathogènes différents).
Il y a aussi des projets de tests de détection générale reposant sur le séquençage directement.
Et les associations de patients ont un vrai poids dans le débat ! Bon, elles y ont sûrement déjà pensé, mais je trouve l'idée sympathique.
Voilà. Désolée, c'était un peu long
Je suis d'accord, sous cet angle ça reste complètement discriminatoire !Alors d'après ce que j'ai compris c'est vraiment une année "d'abstinence" donc sans rapports sexuels même protégés.
Pour le coup mon père s'est posé la question de savoir si ce n'était pas contre la Constitution cette histoire de non rapports parce tous les êtres humains sont censés être égaux en droits et en devoirs alors cette durée durant laquelle la personne ne devrait pas avoir de relations devrait s'appliquer à tout le monde et non pas qu'a une orientation spécifique. J'avoue que sur le coup je n'avais pas vu les choses sous cet angle
Je ne parle pas du questionnaire, je parle de l'entretien. Mais de base, le questionnaire parlait de "relations sexuelles entre hommes", pour moi ça ce n'est pas une pratique sexuelle, c'est une question de choix de partenaire.@Clemence Bodoc
Dans le questionnaire du don du sang, il n'était déjà pas question d'orientation sexuelle, mais bien de pratique
http://www.dondusang.net/content/me...nalFileName=Questionnaire_pre-don_pour_la.pdf
@Ghost wind
Il m'a dit que pour l'instant l'écart de coût était trop important et accompagné de la lourdeur des démarches à faire pour obtenir que ça devienne la nouvelle méthode de référence : montrer l'équivalence ou la supériorité en sensibilité et en spécificité du test par rapport à la méthode de référence en vigueur (ça a priori c'est pas un problème) mais dans le cas du SIDA on demande des marges d'erreur extrêmement petites (je ne sais pas combien mais il disait que c'était comme demander un test sensible et fiable à plus de 99,9% (c'est peut-être juste une expression orale, on discutait) et ça demande de faire des séries d'échantillons de plus de 10 000 unités (et donc coût de la mise en place, plus parfois difficulté d'obtenir les échantillons selon ce qu'on veut montrer en tant qu'industriel).
Après, la PCR peut entièrement s'automatiser et donc on peut envisager une rentabilisation sur de la main d'oeuvre.
Ensuite, il trouve que recherche et industrie sont trop déconnectées et que l'industrie a une trop mauvaise image. Par contre avec la pression des associations de patients, qui était perçue négativement au début par les chercheurs, ça peut bouger je pense.
Il m'a dit que pour l'instant l'écart de coût était trop important et accompagné de la lourdeur des démarches à faire pour obtenir que ça devienne la nouvelle méthode de référence : montrer l'équivalence ou la supériorité en sensibilité et en spécificité du test par rapport à la méthode de référence en vigueur (ça a priori c'est pas un problème) mais dans le cas du SIDA on demande des marges d'erreur extrêmement petites (je ne sais pas combien mais il disait que c'était comme demander un test sensible et fiable à plus de 99,9% (c'est peut-être juste une expression orale, on discutait) et ça demande de faire des séries d'échantillons de plus de 10 000 unités (et donc coût de la mise en place, plus parfois difficulté d'obtenir les échantillons selon ce qu'on veut montrer en tant qu'industriel).
Après, la PCR peut entièrement s'automatiser et donc on peut envisager une rentabilisation sur de la main d'oeuvre.
Ensuite, il trouve que recherche et industrie sont trop déconnectées et que l'industrie a une trop mauvaise image. Par contre avec la pression des associations de patients, qui était perçue négativement au début par les chercheurs, ça peut bouger je pense.
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