A
Mur des Lamentations
- Initiateur de la discussion Yana
- Date de début
Je suis une telle MERDE ces temps-ci. Hier soir, déjà, j'avais fait une grosse erreur au travail, et j'angoissais déjà à l'idée d'aller travailler lundi. Et là, en rentrant mes heures sur le site de mon boulot, pour ma paie, j'ai regardé l'horaire de la semaine, vous savez, celui que je retranscris religieusement dans mon agenda, et je me suis rendue compte que je travaillais BORDEL aujourd'hui, et que je n'y suis juste pas allée. J'ai passé la journée en pyjama à rédiger pour les cours. Ça m'a juste échappé. J'ai pensé inventer une histoire, mais j'ai téléphoné à ma patronne pour lui dire la vérité, elle m'a dit que c'est pas trop grave, qu'ils avaient essayé de m'appeller toute la journée (mon téléphone est sur silencieux), et qu'ils étaient inquiets....RAHHHHH. Je suis une MERDE. Je suis épuisée, il faut que 1) je dorme et que j'arrête de faire la fête et que 2) je retourne à l'hosto aller faire mes putains de tests (et du coup vérifier si mes problèmes de ventre sont pas en train de gruger mon cerveau, genre ).
Et du coup, ce soir, j'allais voir des copines mais j'ai plus du tout envie. Il faudrait qu'on me gifle ! Ma vie est un marasme, ces derniers-temps, je suis une parfaite connasse. Pitié, faîtes que quelque chose de cool m'arrive bientôt, que je reprenne confiance en les choses.
Et du coup, ce soir, j'allais voir des copines mais j'ai plus du tout envie. Il faudrait qu'on me gifle ! Ma vie est un marasme, ces derniers-temps, je suis une parfaite connasse. Pitié, faîtes que quelque chose de cool m'arrive bientôt, que je reprenne confiance en les choses.
Bonjour c'est moi Eyeofthekitten, le cahier de science po, la fiche de révision, la bouteille d'eau, les dix centimes qu'il manque pour le café, le gâteau de 16h, le stylo bleu, la cartouche de rechange, le réveil-matin, l'imprimante, la feuille double, le surligneur jaune, le stick à lèvres.
Mais sinon je suis aussi une fille qui ne sait pas dire non et qui se laisse tout le temps marcher sur les pieds et emprunter toutes ses affaires.
Mais sinon je suis aussi une fille qui ne sait pas dire non et qui se laisse tout le temps marcher sur les pieds et emprunter toutes ses affaires.
A
AnonymousUser
Guest
Depuis que je suis enfant j'ai ce problème là, je suis perpétuellement en colère. Ça a commencé après ma maternelle, pendant un certain temps j'ai été le souffre-douleur d'une personne et je m'en suis toujours voulu. Je m'en suis voulue d'être aussi faible, de ne pas m'être défendue. Avec le temps j'ai été en colère contre moi pour bien d'autres choses. Si j'avais une mauvaise note, que quelqu'un me parlait mal et que je ne réagissais pas (j'étais trop timide pour répliquer) en rentrant chez moi je me sentais obligée de me faire mal d'une manière ou d'une autre. Quand j'étais enfant je me faisais carrément mal volontairement, j'avais souvent des bosses, des bleus. A l'adolescence je me suis souvent forcée à manger ou privé de tel ou tel truc qui me faisait plaisir.
Ces temps-ci ça revient, je suis encore en colère en permanence. Je ressens à nouveau ce besoin que j'avais de me faire mal parceque j'ai mal agi. Je sais que l'an dernier j'ai ressenti exactement la même envie après avoir foiré les partiels de janvier.
Je le sens au fond de moi, la fac c'est néfaste pour moi. Depuis que j'y ai mis les pieds je suis sois angoissée sois en colère voire les deux. Quelqu'un qui fait quelquechose qui l'intéresse le passionne n'agit pas ainsi. Le problème c'est que je suis perfectionniste, autrement dit quand je n'y arrive pas je suis incapable de relativiser. Ça m'obsède du matin au soir. Je peux plus continuer comme ça même si je vais une fois de plus décevoir tout le monde. Je vais pas bien en restant là. Je suis la seule à le comprendre.
Ces temps-ci ça revient, je suis encore en colère en permanence. Je ressens à nouveau ce besoin que j'avais de me faire mal parceque j'ai mal agi. Je sais que l'an dernier j'ai ressenti exactement la même envie après avoir foiré les partiels de janvier.
Je le sens au fond de moi, la fac c'est néfaste pour moi. Depuis que j'y ai mis les pieds je suis sois angoissée sois en colère voire les deux. Quelqu'un qui fait quelquechose qui l'intéresse le passionne n'agit pas ainsi. Le problème c'est que je suis perfectionniste, autrement dit quand je n'y arrive pas je suis incapable de relativiser. Ça m'obsède du matin au soir. Je peux plus continuer comme ça même si je vais une fois de plus décevoir tout le monde. Je vais pas bien en restant là. Je suis la seule à le comprendre.
J'hurle au fatum : hier soir, j'ai perdu en sortant dans un putain de bar mon putain de téléphone, vous savez celui qui ne marchait plus qu'à moitié après que le couvercle d'un plat dans mon sac se soit ouvert, y déversant tout plein de vinaigrette, il y a moins d'une semaine. Je m'en suis rendue compte ce matin, en allant à mon cours à 8h30 (alors que je me suis couchée vers 2h du mat, yo), cours pour lequel je me suis levée à 6h, et cours, qui, qui plus est, a été annulé : la prof a envoyé un mail le matin même pour nous en aviser, et évidemment, je n'ai pas regardé mes mails à 7h30, avant de partir. Sans blague, fml, fml, fml, fml, fml. Je suis découragée, tout va si mal, ces temps-ci...
Je me rends compte que je suis constamment à la recherche d'un lien, de quelqu'un, d'un(e) ami(e), d'un modèle, d'un signe qui me prouverait que j'existe et que je ne suis pas invisible et inutile.
En même temps je suis de plus en plus incapable d'avoir une relation même amicale avec quelqu'un. Dès que je deviens un peu "proche" de quelqu'un, je fuis, je fais la morte, je ne réponds pas, je suis incapable de donner des nouvelles.
Le résultat est que je suis de plus en plus seule. Seule.
En même temps je suis de plus en plus incapable d'avoir une relation même amicale avec quelqu'un. Dès que je deviens un peu "proche" de quelqu'un, je fuis, je fais la morte, je ne réponds pas, je suis incapable de donner des nouvelles.
Le résultat est que je suis de plus en plus seule. Seule.
A
AnonymousUser
Guest
J'arrête pas de me dire que je vais faire tâche à table ce soir.
Mon frère aîné est fiancé a un bon job, une petite fille adorable. Mon autre frère a un nouveau job, il vient d'avoir son permis, il va sûrement bientôt déménager.
Bref tout roule pour eux, moi je traverse une période désertique de tout succès ou bonheur quelconque. J'ai l'impression d'avoir le mot "ratée" tatoué sur mon front.
Mon frère aîné est fiancé a un bon job, une petite fille adorable. Mon autre frère a un nouveau job, il vient d'avoir son permis, il va sûrement bientôt déménager.
Bref tout roule pour eux, moi je traverse une période désertique de tout succès ou bonheur quelconque. J'ai l'impression d'avoir le mot "ratée" tatoué sur mon front.
Retour à la case départ, j'ai l'impression de voir un film qui ne finit jamais.
Pire, j'ai l'impression, de revoir la même scène ;les mêmes acteurs, le même sujet, les mêmes problèmes la même fin , mais plus la pellicule rembobine plus c'est sombre, plus c'est poignant, plus c'est douloureux.
Bon sang, quand est ce qu'on rallume les lumières?
Je craque.
Pire, j'ai l'impression, de revoir la même scène ;les mêmes acteurs, le même sujet, les mêmes problèmes la même fin , mais plus la pellicule rembobine plus c'est sombre, plus c'est poignant, plus c'est douloureux.
Bon sang, quand est ce qu'on rallume les lumières?
Je craque.
Je me déteste. Je voudrais me tuer. Si j'étais quelqu'un d'autre, je me serais tuée. La personne que je hais le plus au monde, c'est moi-même. Je m'entretue, de toute façon.
Je me déteste d'être ce que je suis, du plus petit détail physique à ce qu'il se passe dans mes pensées et mes réflexions. Je me déteste d'être ce que je suis, d'avoir ce regard, ces doigts et ces ongles, cette taille et cette peau, et cette personnalité et ces réactions.
Je suis la pire ennemie de moi-même, la pire ennemie de ce que je suis. Je voudrais m'anéantir, me réduire, à néant, me déposséder, me briser.
Je me déteste d'être ce que je suis, du plus petit détail physique à ce qu'il se passe dans mes pensées et mes réflexions. Je me déteste d'être ce que je suis, d'avoir ce regard, ces doigts et ces ongles, cette taille et cette peau, et cette personnalité et ces réactions.
Je suis la pire ennemie de moi-même, la pire ennemie de ce que je suis. Je voudrais m'anéantir, me réduire, à néant, me déposséder, me briser.
J'en ai marre. Mon manque de confiance en moi est pathologique. A partir de maintenant j'arrête. Je fais des efforts de malade, et j'arrête de me prendre pour une sous-sous-merde.
Et j'arrête d'attendre trop des gens parce que je suis toujours déçue.
Pff en plus mes voisins font la fête, comme d'hab, et moi je suis toute seule à écrire une Lamentation. La lose.
Et j'arrête d'attendre trop des gens parce que je suis toujours déçue.
Pff en plus mes voisins font la fête, comme d'hab, et moi je suis toute seule à écrire une Lamentation. La lose.
