@gingerfish D'où mon
Une fois de plus, je suis pas callée en mouvements féministes, donc si tu me dis que c'est un discours de fémisites radicales, bin banco. Si on part du principe que l'identité de genre n'existe pas, et que, comme tu dis
Ca veut dire que quelqu'un ne peut pas avoir un genre autre que celui qui lui a été assigné à la naissance, puisque c'est celui dans lequel ille a grandit. Donc les personnes trans telles qu'elles se définissent, comme ayant une identité de genre différente du genre qu'on leur a assigné à la naissance, n'existent pas, la trans-identité n'existe pas ?
Moi c'est ce que j'entends quand des personnes disent "je refusent ta réalité, et je vais utiliser les pronoms de ta biologie plutôt que ceux de ton genre", et je trouve ça d'une violence indicible.
Et pour moi c'est en contradiction avec ce que tu dis là :
Je suis d'accord avec le fait que la biologie, l'expression de genre et l'identité de genre sont des choses différentes, et indépendantes.
Mais donc du coup, pourquoi ramener à la biologie pour parler de vécus sociétaux ?
Si on se concentre uniquement sur l'aspect biologique, ça veut dire que "vulve = femelle et pénis = mâle", et si c'est la seule réalité valable, ça empêche toute réflexion possible autour de l'identité de genre.
Une fois de plus, je suis pas callée en mouvements féministes, donc si tu me dis que c'est un discours de fémisites radicales, bin banco. Si on part du principe que l'identité de genre n'existe pas, et que, comme tu dis
le genre est l’ensemble des constructions sociales liées au sexe.
Ca veut dire que quelqu'un ne peut pas avoir un genre autre que celui qui lui a été assigné à la naissance, puisque c'est celui dans lequel ille a grandit. Donc les personnes trans telles qu'elles se définissent, comme ayant une identité de genre différente du genre qu'on leur a assigné à la naissance, n'existent pas, la trans-identité n'existe pas ?
Moi c'est ce que j'entends quand des personnes disent "je refusent ta réalité, et je vais utiliser les pronoms de ta biologie plutôt que ceux de ton genre", et je trouve ça d'une violence indicible.
Et pour moi c'est en contradiction avec ce que tu dis là :
Du coup je ne comprends pas en quoi cette notion biologique empêcherait la notion d’identité de genre, puisqu’il n’y a pas de lien direct entre les deux ?
Ça me parait justement réducteur et essentialisant de penser que dire « pénis=mâle » sous-entend quoi que ce soit d’autre sur la personne. Ça ne dit rien de son genre, identité ou expression. C’est juste une notion biologique.
Je suis d'accord avec le fait que la biologie, l'expression de genre et l'identité de genre sont des choses différentes, et indépendantes.
Mais donc du coup, pourquoi ramener à la biologie pour parler de vécus sociétaux ?