Cet article a soulevé un débat très intéressant.
Honnêtement, je crois que j'aurais eu une réaction négative par rapport au propos de l'homme repris d'en l'article. Parce que rien que le mot me fait peur. J'ai peur quand je sors, j'ai peur quand je parle, j'ai peur quand je suis seule, j'ai peur quand je suis avec des amis. On m'appris à avoir peur, à être terrorisée rien que par allusion à l'acte ou à une nomination proche, violence, violacé, violon... (oui ça va loin chez moi).
Je crois qu'on nous apprends trop à avoir peur et pas assez à être fort. Mettre un tabou sur l'utilisation de ce mot ou de ce qui s'y rapporte c'est lui donner plus de pouvoir et entretenir la peur qu'il nous inspire. Pouvoir en parler librement c'est lui en retirer. Je crois que le rire est une bonne thérapie. C'est comme dire " Tu vois, je suis plus forte que toi. Tu m'as fait du mal, mais tu ne m'atteindras plus. Tu ne définis pas ma vie ni qui je suis. Aujourd'hui tu n'es plus rien, je n'aurais plus peur de l'ombre de ton souvenir. Et si jamais tu essayais de resurgir, je te tiendrai tête. C'est moi qui ai le dessus, le pouvoir de te réduire à néant. Alors vire ce rictus moqueur de tes lèvres, baisse les yeux et retourne au coin." Je crois qu'on peu rire de soi-même, de sa souffrance.
Cependant, je suis contre l'usage de mot inapproprié à la situation. Je crois tout à fait qu'il est possible d'exprimer sa pensée au plus juste avec des mots faits pour. Un "Ça m'exaspère !" ou "Notre chef abuse de ses prérogatives en doublant notre horaire" aurait très bien exprimé la pensé de cet homme. Ceci n'est évidement que mon avis et il vaut pour moi. Je préfère évité les formules toutes faites, mais la paresse s'empare souvent de mon sens critique lors d'une conversation donc je ne jetterai pas la première pierre.
Pour moi, je dirais que l'article expose de manière générale un avis personnel. C'est comme ça que je l'ai lu et compris, peut-être à tord. Je pense qu'il expose un sujet important qui mérite discussion et débat et qui est représentatif de l'avis d'un certains pourcentage de personnes, mais pas de tous. Je trouve que c'est maladroit en fait.