Non, cher inconnu du métro, tu n'as pas été « violé »

29 Juin 2015
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Sarcelles
zuttosama.eklablog.fr
Comme l'on souligné plusieurs madZ notamment @Lunafey qui a carrément mis par écrit ce que j'en pensé pendant l'article : oui le viol c'est mal, ça blesse des gens de l'évoquer mais dans ce cas autant être justes et arrêter d'employer d'autres expressions. J'ai la chance de ne pas être une victime de viol mais je suis "issue" d'une famille d'anciens esclaves et mon grand-père a voulu changé son patronyme parce que celui qu'il avait (transmis par ses ancêtres esclaves donc) était totalement dégradant. Bah je (et beaucoup de gens d'ailleurs) dis souvent d'une situation ou de quelque chose que "c'est de l'esclavage", et même devant mon grand-père, pourtant, c'était pas la teuf dans les champs de cannes.
Vraiment, qui n'a jamais dit "j'suis mort", "ce truc le cancer/une tumeur", "c'est la mort ce truc!", "j'suis sourd/aveugle", "ce truc c'est un véritable handicap !"? Je pense qu'on ne peut pas policier(ce mot est français?) le langage, ça tournera vite à la censure. On a tous vécu un truc, quelque chose de traumatisant dont l'évocation va nous faire frissonner/stresser. Peut-être que tu aurais pu te taper une discussion oklm avec ta pote à parler du cette saloperie de SNCF qui prends les usagers "en otage" quand ils grèvent et ton voisin d'à côté en fait de l’hyperventilation car il est un rescapé d'une prise d'otage. :/
De plus, un viol est dans un sens plus large, une transgression du consentement, pas forcément une agression sexuelle.

Bref je ne veux surtout pas blesser les victimes, mais j'ai vraiment trouvé cet article un peu trop.... politiquement correct?
 
4 Avril 2015
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Paris
antiblogueuse.canalblog.com
Cela dit j'ai du mal à me dire que si on le voyait plus, on serait accoutumés, c'est peut-être un manque de capacité d'abstraction, mais ça me parait ubuesque un monde où dans gens violent tranquilou bidou dans un film. Peut-être que c'est par ce qu'il n'y a que les méchants qui violent au final, jamais les gentils, alors que pour les tueurs il y en a aussi des "sympas" ?

Dans les romans classiques je tombe parfois sur des allusions au viol dans la décomplexion la plus totale, mais c'est pas reconnu comme un crime, mais comme des "dispositions naturelles". Vu l'époque, je les intègre pas à l'argumentaire. Je crois que le seul violeur pour qui on a de la sympathie, et c'est clair qu'il commet un crime, que j'ai rencontré jusqu'à présent c'est le protagoniste de J'irai cracher sur vos tombes, mais son attitude est presque défendue par des rapports de race/classe. Jme disais aussi, Le Comédien, dans Watchmen, pas hyper sympathique (aujourd'hui en tout cas, contexte guerre froide peut-être qu'il était chargé de valeurs positives, ou un peu plus en tout cas) dont la tentative de viol sur le Spectre Soyeux est connu et sanctionné négativement mais est plus ou moins atténué par l'amour que lui porte sa victime par la suite, avec tout un traitement scénaristique et complexe. On a à côté de ça Rorschach, autoproclamé détenteur de la morale, qui torture et tue tranquillement. Ses crimes n'ont pas un traitement aussi complexe que la tentative de viol du Comédien. (Je caricature un peu quand même)

Peut-être que dans la fiction on légitime le meurtre par plein de raisons positives (justice - même si elle est un peu spéciale, comme Hanibal ou Dexter ou Rorschach etc.), défense de soi, sacrifice nécessaire, etc.) mais que le viol n'est légitimé dans la fiction que par la pulsion sexuelle/de domination/amoralité (Sade et Le Comédien par exemple) ? Et que ok, ça se prête moyen bof à un jeu vidéo, mais surtout ça ne donne pas envie d'incarner un personnage ayant des caractéristiques négatives ? Comme tu dis, les "gentils" ne violent pas.

Pour que mon poste soit pas catalogué d'HS : vu que dans la fiction le viol n'est pas chargé positivement, alors que le meurtre peut l'être (alors que bon dans l'absolu un meurtre reste un meurtre), c'est peut-être aussi pour ça qu'entendre le mot "viol" ou "violer" hors d'un contexte criminel, comme figure de style, ça choque à un point aussi épidermique. On grandit pas avec des histoires où le viol c'est oké sous certaines conditions (encore heureux hein) mais le meurtre si. Personnellement, je suis davantage choquée de voir dans une série (GoT complètement par hasard) une scène de viol qu'une scène de meurtre sur un innocent. Est-ce que c'est juste une histoire de représentation ? D'éducation de l'oeil ? De distance par rapport au crime ? De sa nature ? De vécu perso ?
Je cherchais un contre exemple à mon exemple, avec la pédophilie par exemple - qui est connotée négativement dans les fictions mais sur laquelle on peut plaisanter -, mais j'ai pas l'impression qu'il y ait d'expressions ou d'utilisation du mot pédophile hors contexte... Si? (J'ai vu passer un "c'est pédo" pour dire qu'un truc était super bien, mais je l'ai jamais entendu XD)

EDIT : @Le Morse de Pingu On s'est croisé !
Oui, tu as raison, le violeur est peint comme un monstre et un marginal. Je me demandais pourquoi, parce que bon, un crime est un crime, un viol est aussi grave qu'un meurtre. C'est tout con mais tu fais bien de souligner le fait que le "après" pour la victime d'un viol dans la fiction est plus délicat à gérer.
Je trouve ta théorie sur le pourquoi du maintien du "tabou" du viol hyper intéressante. Je vais y réfléchir. Merci. (je voulais te répondre plus en détail mais je tombe de sommeil x) je vais suivre le sujet avec attention, mais demain!)
 
Dernière édition :
26 Avril 2016
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Montpellier
@Bluebird~ personnellement justement je me demande à quel point on doit demander au gens de faire attention aux autres quand il parle dans un lieu publique ? Sans revenir sur la question de savoir si l'expression je suis violé est une expression revelant une culture du viol et devant être éviter de notre langage, est ce qu'on doit demander aux autres dz faire attention à ce qu'on pourrait penser de ce qu'ils vont dire lorsqu'ils sexprimment dans un lieu commun et qu'il s'adressent à quelqu'un d'autre ? A part les cas ou la personne parle trop fort et/ou s'adresse à tout le monde en quoi sommes nous légitime à aller lui reprocher les mots qu'elle utilise dans une conversation qui ne nous concerne pas ? J'insiste vraiment sur cette question que j'ai deja poser je suis désolée (je sais pas trop si ça se fait dz se repeter comme ça j'espère énerver personne) mais pour revenir a ce que tu dis est ce que toi tu fais tellement à ce que tu dis quand tu n'es pas dans un lieu privé ? Est ce que tu penses en permanence à la sensibilité des personnes autour de toi quand tu parle dans un lieu public ? Je pose la question sincèrement parce que moi, clairement, cest pas le cas et je me demande si cest possible en fait ? Si il y a quelqu'un qui peut m'affirmer que oui il/elle arrive à avoir une telle attitude en permanence ? Si cest possible alors oui l'article mapparaitrait comme un peu plus fondé dans son discours qui dit que le mec aurait du faire attention à ce qu'il disait pour préserver les oreilles des autres passagers du métro
 
9 Avril 2013
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@Plume Blonde Pour répondre vite fait, je ne peux pas dire que je "fais attention" en permanence, pour moi c'est un automatisme : dans un lieu public ou en présence de personnes inconnues, je ne dis pas les mêmes choses, ni de la même façon, qu'avec des collègues, des potes, ou des proches. Ca me paraît la base du savoir-vivre... :dunno:
 
15 Juillet 2014
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Je n'ai pas lu tous les posts avec grandes attentions, parce que ça me met mal à l'aise, clairement. J'ai juste choisi quelques messages qui me semblaient résumer vraiment bien ma pensée.
Mais franchement je trouve ça très dommage de banaliser une chose si horrible qu'est le viol, juste à coup de "humour", "non censure", etc. Parce que ce n'est pas ça du tout ! L'information c'est une très bonne chose, il faut informer, en parler toujours plus, aider les victimes, prévenir les coupables des peines encourues, des soucis qu'iels amènent aux victimes, etc. Mais banaliser le viol avec des pauvres expressions sans humour, ce n'est vraiment pas cool. Surtout quand on sait qu'il y a des victimes pas loin qui peuvent entendre et le prendre vraiment mal.

Parler davantage du viol au quotidien, lui faire perdre son côté "tabou"/"sacré" : bien sûr oui. Si les survivant.e.s et concerné.e.s en ont envie, je les suis les yeux fermés.
Mais employer le terme "n'importe comment", je ne pense pas que ça participe à une bonne banalisation (dans le sens : terme qui revient dans le langage banal, de tous les jours, accessible). Il s'agit plutôt là d'une mauvaise banalisation, celle qui ôte au mot son sens, sens qu'il a déjà du mal à revêtir pour tout le monde.
Tout à fait d'accord. En parler plus, défendre les victimes, trouver des solutions, grands oui, milles oui. Mais en rire de sa banalisation, non, malheureusement non.
Ce serait bien que d'une manière générale les gens fassent attention à leurs mots. J'en vois déjà crier "mais on peut plus rien dire rooooooo", non, simplement arrête de dire des trucs nuls. C'est comme l'humour sans être sexiste ou raciste, c'est possible et c'est même plus drôle !
C'est exactement ça. Ici on ne parle pas de censure, ni de bannir l'humour, juste d'être bienveillant, c'est quand même un minimum de civisme. :dunno:
Pour le viol c'est un peu pareil, même si le terme "viol" est assez tabou, les gens ne mesurent pas tout l'impact de la culture du viol dans notre société.
Ce n'est pas du tout par considération personnelle que je dis ça, simplement parce que, objectivement, on a quand même de gros soucis de compréhension de ces termes dans notre société.
Encore une fois, tout à fait d'accord. Ce n'est pas en rigolant d'un viol et en le banalisant qu'on fera avancer les choses, clairement ça ne sert à rien, juste à banaliser, du coup, et ce n'est pas le but.

Absolument pas dans le débat mais :
De plus, un viol est dans un sens plus large, une transgression du consentement, pas forcément une agression sexuelle.
Je ne cite que cette partie mais je n'ai pas compris ton message. A la base un viol c'est une pénétration non consentie, donc une agression sexuelle. :dunno:
 
26 Avril 2016
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Montpellier
@bluegirl~ je n'ai pas tout a fait compris si c'était ou non un automatisme (tu dis que non mais la phrase d'après semble dire oui) mais je pense avoir compris sinon donc merci dz ta réponse :) a titre très personnel j'ai déjà eu des conversations très personnelle au téléphone dans un parc ou dans la rue parce que je n'avais pas le choix à ce moment precis (je ne vivais pas dans la rue cest pas ce que je suis en train de dire mais voila des fois les circonstances font que.) et dans la mesure ou je ne parlais pas fort j'aurai trouvé particulièrement malvenu que quelqu'un s'arroge un droit de regard sur ce que je disais et sur la manière de le dire. Tout comme j'estime que la manière de s'habiller, sauf dans un contexte très normé (boulot etc), na pas à être restreinte ni modelée pour tenir compte du regard des autres, j'ai le sentiment que le discour qui ne s'adresse qu'à certaine personne ne devrait pas être modelé pour convenir aux personnes qui ne sont pas concernée. Mais puisque tu me dis que toi tu fais toujours attention alors ça me donne matière à réfléchir :) je me rends compte que ce message vraiment s'éloigne dj sujet je suis désolée ^^
 
8 Décembre 2014
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Je trouve ton questionnement hyper intéressant et il me fait un peu griller le cerveau à vrai dire. Je viens de demander aux deux personnes qui sont dans mon appart', ce sont des mecs qui n'ont jamais vraiment été touchés par la problématique du viol (ni personnellement, ni vraiment dans leur entourage) n'en ont jamais vraiment parlé, sauf avec moi pour mon copain. Et pourtant un jeu vidéo "incarne un violeur" ça les débecterait, par contre voir des films qui montrent des viols, ils s'en foutent un peu.
En gros la question c'est : pourquoi on a une différence de ressenti "émotionnelle" entre le fait de se mettre à la place d'un tueur et le fait de se mettre à la place d'un violeur dans une oeuvre interactive ?


Je me suis souvent posée la question et même si je n'ai pas de réponse particulièrement construite / cohérente, pour moi c'est plus grave/violent d'incarner un violeur dans un jeu parce que le viol suppose la jouissance sexuelle de la souffrance de l'autre. Et c'est quelque chose qui me débecte au plus profond de moi, que je ne comprends pas.
Après, quand tu vois des jeux hyper hard comme Gears of War (où tu tronçonnes et tu empales des monstres à tour de bras), il y a bien une espèce de "jouissance" (qui n'est pas sexuelle entendons-nous) et c'est aussi étrange je trouve (même si je kiffe ce jeu). Je pense que dans ce cas, ça peut être drôle parce que tu tronçonne des monstres, pas des humains. J'imagine que si on me proposait un jeu où j'incarne un serial killer qui démembre des gens ça me génerait beaucoup plus... Mais je m'égare!
 
18 Février 2010
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Rennes
Bon, ben moi de ma campagne et vu mon grand âge, je ne connaissais pas l'usage du verbe "violer" dans ce sens... On en apprend tous les jours.
Les mots ont une importance. Et les expressions toute faites peuvent être blessantes. Il faut en avoir conscience pour éviter les maladresses.
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Bref tout ça pour dire avant de vous exprimer, réfléchissez.
Et le mot "viol" ne doit pas être banalisé pour devenir une expression de tous les jours. C'est grave. Point. L'expression "violer une loi" est aussi là pour montrer le caractère "sacré" d'une loi, dans ce sens ça ne me choque pas, la loi comme le corps d'autrui sont des choses que je dois respecter. Mais il faut savoir que j'ai eu envie de devenir policière à un moment de ma vie et en voiture je m'arrête à l'orange, au grand dam des voitures derrière moi.

Je relis mon post et je me dis, on va penser que je suis une personne pas très rigolote et trop rigoureuse, mais non pas du tout. :taquin:
 

Amy

2 Octobre 2010
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Je ne comprends vraiment pas l'intérêt de cet article qui à mon sens est juste débordant de bienpensance..
Je l'accorde le mot viol est un mot violent, et dans ce contexte c'est justement pour celà qu'il est utilisé.
Utiliser le mot viol, pour parler de l'exploitation d'un patron envers un employé, comme utiliser le mot esclavage ou torture: c'est pas pour rire du viol ou de l'esclavage, ni pour le banaliser, mais justement pour dénoncer la violence d'un patron qui va exploiter son salarié en la mettant sur le même plan que quelquechose qui est communément admis (justement) comme étant violent. Bref c'est un hyperbole, et si c'est dit avec humour ça s'appelle de la satire.
Sérieux, faut sortir du premier degré et arrêter l'autocensure.
Quand on publie ce genre de conneries on ne peut plus s'étonner de perdre toute crédibilité lorsqu'on s'exprime sur de réels problèmes, bref, madmoizelle m'avait habituée à mieux (et je parle même pas de la médiocrité de l'écriture ..).

Hello
Je t'informe que tu as un avertissement, au prochain c'est le bannissement. Je pense que y a d'autres moyens d'exprimer son désaccord comme ont pu le faire certaines que de dire que l'auteure a écrit des « conneries » « médiocres ». Si madmoiZelle te déçoit tu n'es pas pieds et poings liés au site, pas la peine d'insulter une rédactrice.

Ne parlez pas ici de l'avertissement, si vous avez quelque chose à dire vous pouvez aller voir le médiateur. Tout message à ce propos dans ce sujet là sera supprimé ;).

Merci de continuer la discussion dans le calme :)
 
7 Septembre 2011
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Paris
En fait cet article me gene.

Le probleme ce n'est pas le mot viol. le probleme c'est que il y a des gens qui violent, moi entendre ce mot ne me donne pas envie d'aller violer ma voisine ni ne me fait sentir que c'est ok. J'ai deja entendu des personnes dire "se sentir violees de l'interieur apres avoir mange un truc ignoble et gras" ca m'a fait rire car j'aime utiliser des grands mots totalement disproportionnes pour decrire des situations, des mots noirs, parfois durs, parce que je trouve qu'on ne rit jamais mieux que sur le desespoir. Trigger warning : j'ai subi des agressions sexuelles, j'ai connu plein de trucs moches dont je ris parce que c'est tout ce que je sais faire : blaguer du pire, et j'aimerai bien qu'on puisse continuer a le faire. On demande de ne pas s'exprimer ainsi aux noms de ceux qui ont souffert, et bien moi qui ait souffert je le dis : au contraire ca me fait du bien de ne pas voir de tragedie partout.

Il faut qu'on arrete de s'insurger contre des symptomes, le probleme ce n'est pas le mot ni le fait que les gens l'utilisent comme ils le sentent, ce n'est pas un gros mot. Le probleme c'est qu'on vit dans une societe ou violer est considere comme normal. Alors quoi on empeche tout le monde de dire quoi que ce soit pour ne pas "offenser"? Ca va regler le problème?

Je deteste parler de politiquement correct, mais on en parlait ce matin avec une amie a qui j'ai fait lire l'article et qui dans le genre gaucho-feministe- activiste se pose la (et moi aussi) et ca nous a navre. Peut etre qu'on est plus vieilles (entre 30 et 35) et qu'on est nees a une epoque ou on pouvait encore prononcer des mots crus, durs (Et noooon pas des termes racistes et homophobes) et rire de ce genre de choses ca nous permettait de survivre, d'aller au dela.

C'est un peu infantilisant en fait.
 

Illyria

Cat Loveuse
31 Janvier 2015
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Je pense qu'il est bien important de rappeler que, en ce qui me concerne en tous les cas, il n'est pas question de dire que c'est drôle ou parfaitement approprié d'utiliser le viol en hyperbole pour décrire une situation quand on défend le fait qu'on utilise tous des hyperboles avec des mots violents qui peuvent potentiellement blesser quelqu'un à chaque instant.

Ce qui me pose problème c'est ce titre qui sonne comme une injonction "non, tu n'as pas été violé". Et tout l'argumentaire repose sur le fait qu'employer ce mot dans ce contexte démontre que cette personne n'a pas idée de ce que c'est car sinon, elle n'utiliserait pas ce terme.
-la personne en question a peut-être parfaitement bien l'idée de ce que c'est : dans ce cas, l'argumentaire tombe. Que dit-on à cette personne si ce n'est qu'elle a eu un propos maladroit (ce qui nous arrive à tous, nous sommes humains et perfectibles)?
-peut-être que cette personne a utilisé ce mot dans ce contexte, que c'était la première fois et qu'elle l'a regretté par la suite? Je ne crois pas que quiconque puisse se targuer de n'avoir jamais blessé personne.
- Que celui qui n'a jamais utilisé des hyperboles avec le meurtre, le suicide, la dépression, la boulimie, l'anorexie, l'obésité, le surpoids....me jette la première pierre. Sans forcément utiliser le mot précis, j'entends beaucoup de personnes dire " j'ai fait ma boulimique" "j'ai fait mon dépressif je suis resté couché toute la journée" etc etc.. Je ne trouve pas que ces personnes soient la banalisation de la dépression, de la boulimie ou autre, je trouve juste qu'elles manient très mal l'art de l'hyperbole et c'est bien dommage mais ma foi, je ne vais pas leur courir après avec un livre de français dans les mains..

Par contre, je comprends et j'adhère au sens plus général de l'article: je pense qu'on peut quand-même sensibiliser les gens aux expressions qu'ils emploient. Et oui, clairement, cette personne aurait pu utiliser un autre mot. Une autre hyperbole. Ou que sais-je...sans avoir à comparer sa situation à un viol (même si du coup, pour lui visiblement, passer de 20 à 40h c'était violent).
Parce que oui, les mots ont une portée, un sens, et ils sont parfois révélateur des moeurs actuelles, d'où on en est dans la tolérance ou la condamnation d'un acte.

Je pense qu'il aurait été plus approprié de se servir de cet exemple pour faire un article plus général sur les mots et les expressions et leur portée. Démarrer l'article par ce constat qui peut s'avérer faux (nb:le titre) et continuer l'argumentaire sur le fait qu'il n'a sûrement pas la moindre idée de ce qu'est vraiment un viol me paraît moins pertinent dans la mesure où on fonde tout l'intérêt de l'article sur des propos rapportés.

Si la personne qui a eu ces mots malheureux avait été, par exemple, une personnalité politique/media, quelqu'un d'influent, j'aurais déjà mieux compris l'article tel qu'il a été rédigé.
 

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