Le virus se transmet toujours de la même manière, quelles que soit la décision du gouvernement... C'est-à-dire par aérosols, si vous voulez visualiser comment se déplacent les aérosols dans l'air, vous pouvez faire l'analogie avec la fumée de cigarette.
En ce qui me concerne, je porte le masque non pas car c'est obligatoire, mais car c'est une mesure prophylactique efficace contre un virus qui se transmet par la respiration. En portant le masque, je me protège et
je protège les autres. Que le gouvernement décide du jour au lendemain que ce n'est plus obligatoire ne change strictement rien à l'affaire. D'ailleurs il avait dû le rendre obligatoire uniquement à cause d'un échec à expliquer pourquoi le masque est une mesure efficace. A ma connaissance, il n'y a pas d'obligation à mettre un préservatif en toutes circonstances... (encore heureux !) mais chacun.e peut juger si le port du préservatif convient à sa situation ou non. (Malheureusement le préservatif n'est pas toujours porté quand il faudrait, mais c'est un autre débat !)
Les facteurs qui augmentent la transmission :
- milieu clos / absence d'aération
- la densité de personnes
- les activités où le volume d'air respiré est plus élevé (chant, sport...)
Ce qui diminue la transmission :
- être en extérieur / une aération très fréquente
- le port du masque
Et dernière subtilité :
Le fait d'être éloignée d'une personne / debout ou assis / de se déplacer n'a strictement aucune incidence :
ce n'est pas en vous tenant éloignée de quelqu'un dans une pièce fermée que vous limitez la transmission. Sans masque, vous pouvez être assis au resto et être contaminé par une personne qui est à l'autre bout de la pièce, ou contaminer une personne qui est à 10m de vous (à cause des aérosols).
Un fois qu'on sait cela, il me semble que chacun peut prendre des décisions raisonnables par rapport aux contraintes (problèmes pour respirer, gestion de la température corporelle, etc.). Ça ne sert à rien de mettre un masque en extérieur sauf dans une foule. Par contre pour moi aller au restaurant c'est pas possible, je ne l'envisage pas du tout.
Le nombre de cas n'est plus très parlant pour évaluer la gravité de la situation, dans la mesure ou la vaccination a en grande partie décorrélé ne nombre de cas du nombre de cas
graves. Mais on peut regarder des indicateurs plus importants: les admissions à l'hôpital remontent (+ 3% par rapport à la semaine dernière), et on a encore plus de 100 morts par jour (on était montés à +de 250 début février ! - et on était descendus à environ 10/15 en juillet/août 2020...), pour moi les conditions d'un arrêt général du port du masque ne sont pas du tout réunies.
L'abandon du masque en milieu scolaire, en particulier, est très problématique, notamment car les enfants / jeunes adultes vulnérables sont de fait beaucoup plus exposés, sans avoir du tout le choix de "j'ai qu'à pas y aller" comme on peut se le dire pour les magasins, les cinémas ou autres. C'est pas forcément marqué sur leur tête
L'abandon d'une mesure collective fait donc peser sur quelques uns, les plus fragiles, individuellement la question de la protection de leur santé ou de celle de leurs proches. L'alternative étant... l'exclusion scolaire !
@blobette malheureusement ce que tu dis n'est pas complètement vrai... si tu ne portes pas de masque et que tu est dans la même pièce qu'une personne vulnérable, cette personne sera 10x moins protégée par son propre masque. Sauf à porter un FFP2, mais ils sont plus coûteux et on respire encore moins aisément dedans. Dans le cas d'un virus aéroporté, on est bien quand même sur une responsabilité collective.