Au delà de toute frontière, il faut dire à tout esprit naissant
Qu'aucune cause ne vaudra jamais la mort d'un innocent (...)
Petit homme mort au combat. Daniel Balavoine
Avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va
on oublie le visage et l'on oublie la voix (...)
Avec le temps. Léo Ferré
[...] Biologiquement je m'arrange avec l'idée que je me fais de la biologie: je pisse, j'éjacule, je pleure.
Il est de toute première instance que nous faconnions nos idées comme s'il s'agissait d'objets manufacturés. Je suis pret à vous procurer les moules.
Mais, la solitude.
Les moules sont d'une texture nouvelle, je vous avertis. Ils ont été coulés demain matin.
Si vous n'avez pas dès ce jour, le sentiment relatif de votre durée, il est inutile de vous transmettre, il est inutile de regarder devant vous car devant c'est derrière, la nuit c'est le jour.
Et la solitude.
Il est de toute première instance que les laveries automatiques, au coin des rues, soient aussi imperturbables que les feux d'arret ou de voie libre.
Les flics du détersif vous indiqueront la case où il vous sera loisible de laver ce que vous croyez etre votre conscience et qui n'est qu'une dépendance de l'ordinateur neurophile qui vous sert de cerveau.
Et pourtant la solitude.
Le désespoir est une forme supérieure de la critique. Pour le moment, nous l'appellerons "bonheur" (...)
La solitude. Léo Ferré
Il y a dans ma maison quelqu'un dont j'me méfie
Qui me défie, qui s'assied à ma place, qui m'ressemble comme un frère, qui respire mon air
L'ennemi dans la glace dont le regard me glace
il sourit mais j'le connais bien
l'ennemi dans la glace dont le regard me glace
Il n'me veut pas du bien
Il y a chez moi un hôte indésirable
Insaisissable
Qui vit sous mon toit, qui dort dans mon lit
Qui jamais ne m'oublie (...)
L'ennemi dans la glace. Alain Chamfort
Qu'aucune cause ne vaudra jamais la mort d'un innocent (...)
Petit homme mort au combat. Daniel Balavoine
Avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va
on oublie le visage et l'on oublie la voix (...)
Avec le temps. Léo Ferré
[...] Biologiquement je m'arrange avec l'idée que je me fais de la biologie: je pisse, j'éjacule, je pleure.
Il est de toute première instance que nous faconnions nos idées comme s'il s'agissait d'objets manufacturés. Je suis pret à vous procurer les moules.
Mais, la solitude.
Les moules sont d'une texture nouvelle, je vous avertis. Ils ont été coulés demain matin.
Si vous n'avez pas dès ce jour, le sentiment relatif de votre durée, il est inutile de vous transmettre, il est inutile de regarder devant vous car devant c'est derrière, la nuit c'est le jour.
Et la solitude.
Il est de toute première instance que les laveries automatiques, au coin des rues, soient aussi imperturbables que les feux d'arret ou de voie libre.
Les flics du détersif vous indiqueront la case où il vous sera loisible de laver ce que vous croyez etre votre conscience et qui n'est qu'une dépendance de l'ordinateur neurophile qui vous sert de cerveau.
Et pourtant la solitude.
Le désespoir est une forme supérieure de la critique. Pour le moment, nous l'appellerons "bonheur" (...)
La solitude. Léo Ferré
Il y a dans ma maison quelqu'un dont j'me méfie
Qui me défie, qui s'assied à ma place, qui m'ressemble comme un frère, qui respire mon air
L'ennemi dans la glace dont le regard me glace
il sourit mais j'le connais bien
l'ennemi dans la glace dont le regard me glace
Il n'me veut pas du bien
Il y a chez moi un hôte indésirable
Insaisissable
Qui vit sous mon toit, qui dort dans mon lit
Qui jamais ne m'oublie (...)
L'ennemi dans la glace. Alain Chamfort