Je rebondis sur le GIF a la fin de l'article pour dire que j'ai beaucoup aimé le film "Joyeux Noël" ! Sinon, Noël, c'est comme les anniv, ça me déprime plus qu'autre chose maintenant, ça fait 3/4 ans que la magie a disparu...
Pourquoi je n'aime pas Noël (et croyez-moi, socialement c'est dur)
- Initiateur de la discussion Oceane
- Date de début
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C'est tellement vrai. Je ne fête pas Noel car musulmane (meme si je pratique peu) et enfant la rentrée des classes en janvier était vraiment source d'appréhension pour moi. Entre les maitres/maitresses qui nous demandaient de dire ce qu'on avait reçu à Noel, les petits riches de mon lycée parisien qui se vantaient d'avoir reçu les derniers iphones et tutti quanti... J'en garde un mauvais souvenir, j'avais l'impression de manquer quelque chose de ouf, de pas etre totalement française, de pas faire comme les autres.
Pourtant mes parents ont fait l'effort de nous offrir certaines fois des cadeaux justement pour pas qu'on se sente "différents".
Je me souviendrai toujours du jour où après Noel j'étais partie chez ma meilleure amie passer un apres-midi pour jouer avec sa nouvelle nintendo DS (j'étais en CM2). Et son père, de la meme origine que moi, m'avait demandé ce que j'avais reçu à Noel (ma meilleure amie étant franco-xxx). Je lui avais dit que j'avais rien reçu parce qu'on fêtait pas et il m'avait répondu que c'était bizarre, que mes parents auraient pu m'acheter quelque chose au moins. Je me suis sentie mal parce que j'avais limite eu l'impression qu'il avait sous entendu que j'étais soit pauvre soit mal aimée soit mal intégrée. Bref c'était très humiliant.
Vous savez comment on est quand on est enfant : j'ai saoulé mes parents plus tard pour avoir une DS moi aussi.
Heureusement maintenant j'ai grandi et j'assume totalement de dire que Noel je m'en contrefiche. Chez moi le 24 est un jour comme les autres où l'on mange du Mc Do parce que flemme de cuisiner et que tout est fermé.
Et honnêtement je suis contente que mes parents n'aient pas voulu fêter Noel au nom de "la culture". C'est pas ma culture donc merci non merci. Et oui A MES YEUX je trouve cela très hypocrite de dissocier Noel de la partie religieuse : on prend ce qu'on veut comme d'habitude.
"Nos pays" ? Le pays de qui au juste ?
Et non des potes musulmans qui s'en foutent de Noel eux aussi j'en connais plein. Merci de pas faire de généralités.
Bref voilà tout ça pour dire que j'ai pas besoin de ça pour retrouver ma famille ou faire des cadeaux (j'ai jamais compris ce besoin de toujours faire des cadeaux d'ailleurs) et je m'en porte très bien.
C'est vraiment se noyer dans un verre d'eau. Le fêtez pas et c'est marre, personne ne va en mourir.
Pareil. Pour moi c'est même pas juste "j'aime pas", c'est que je déteste, c'est l'enfer. ça me rappelle bien que j'ai pas de famille que j'ai envie de retrouver. Ma famille est toxique.
Ma psy dit qu'elle a tous les ans plein de demandes de nouveaux patients parce que c'est une fête très difficile à vivre pour beaucoup de gens. Cette idée de fête de famille quand on n'en a pas...
J'ai aussi une amie qui me demande toujours si j'ai été gâtée. Mais je m'en fous des cadeaux, et j'ai pas envie de détailler ce que j'ai eu et faire la course à celle qui en a eu le plus. Surtout que ma mère m'offre une carte cadeau et que je n'ai souvent rien eu parce que je ne savais pas quoi demander.
J'ai oublié de parler de l'angoisse des cadeaux, la peur que ça ne plaise pas... c'est la pression.
Ma psy dit qu'elle a tous les ans plein de demandes de nouveaux patients parce que c'est une fête très difficile à vivre pour beaucoup de gens. Cette idée de fête de famille quand on n'en a pas...
J'ai aussi une amie qui me demande toujours si j'ai été gâtée. Mais je m'en fous des cadeaux, et j'ai pas envie de détailler ce que j'ai eu et faire la course à celle qui en a eu le plus. Surtout que ma mère m'offre une carte cadeau et que je n'ai souvent rien eu parce que je ne savais pas quoi demander.
J'ai oublié de parler de l'angoisse des cadeaux, la peur que ça ne plaise pas... c'est la pression.
@sinae non je ne parle pas des musulmans qui fêtent noel, ils font bien ce qu’ils veulent.
Je parle vraiment de fêter Noël en faisant comme si c’était pas une fête religieuse à la base.
Combien de fois on m’a dit « bah oui mais un tel.le est musulman.e et pourtant il/elle le fête ». Bah je m’en fous en fait pour moi noël est religieux donc je ne veux pas le fêter de près comme de loin et le fait que ce soit une fête commerciale maintenant ne change rien pour moi.
Je passe de bons moments avec toute ma famille à plein d’occasions différentes , le plus souvent il n’y a pas d’occasion d’ailleurs. Et pourtant 99% de ma famille n’est meme pas sur ce continent.
C’est juste mon opinion de fille qui a grandi avec une double culture donc je comprends qu’on puisse ne pas me comprendre.
Je parle vraiment de fêter Noël en faisant comme si c’était pas une fête religieuse à la base.
Combien de fois on m’a dit « bah oui mais un tel.le est musulman.e et pourtant il/elle le fête ». Bah je m’en fous en fait pour moi noël est religieux donc je ne veux pas le fêter de près comme de loin et le fait que ce soit une fête commerciale maintenant ne change rien pour moi.
Je passe de bons moments avec toute ma famille à plein d’occasions différentes , le plus souvent il n’y a pas d’occasion d’ailleurs. Et pourtant 99% de ma famille n’est meme pas sur ce continent.
C’est juste mon opinion de fille qui a grandi avec une double culture donc je comprends qu’on puisse ne pas me comprendre.
MERCI MERCI MERCI ! Je déteste Noël aussi, enfin, c'est surtout que Noël m'angoisse terriblement.
Petite, j'aimais bien ça mais comme c'est une période de l'année que je n'aime pas (coucou la frileuse en moi qui déteste quand on passe sous la barre des 20 degrés
), je n'étais clairement pas une fan et je ne pigeais pas tout. Puis mes parents se sont séparés, et là, c'est le drame. En fait, je n'ai quasiment pas de famille du côté de ma mère (une tante célibataire qui habite loin et mes grands-parents très asociaux), mais pas mal du côté de mon père (deux oncles et tantes, plus des cousins). Sauf que mon père est un sale con toxique et qu'il a fini par m'interdire d'aller chez lui (pas seulement à Noël, tout le temps hein, pas de chichi), donc Noël c'est juste la fête qui me rappelle à quel point j'ai une famille dysfonctionnelle et déprimante. Surtout que ma mère et ma soeur tentent de surcompenser le fait qu'on est en petit comité par une débauche de trucs (genre chants de Noël comme playlist toute la journée, thèmes pour la soirée, etc.), mais que, comme financièrement c'est difficile, ça me culpabilise de ouf de voir qu'elle se sacrifie autant pour un truc qui me fait chier. En plus de ça, maintenant que je suis en couple depuis quelques années, on essaie de faire Noël dans nos familles en alternant un coup ma famille, un coup la sienne, et ça donne lieu à des tractations et un casse-tête organisationnel monstrueux qui donne souvent lieu à des psychodrames...
Bref, mon grand rêve c'est de partir 15 jours sur une plage de sable fin, de vivre en maillot de bain et en autarcie avec mon copain et de se faire un joli repas en amoureux sans pression
Petite, j'aimais bien ça mais comme c'est une période de l'année que je n'aime pas (coucou la frileuse en moi qui déteste quand on passe sous la barre des 20 degrés
), je n'étais clairement pas une fan et je ne pigeais pas tout. Puis mes parents se sont séparés, et là, c'est le drame. En fait, je n'ai quasiment pas de famille du côté de ma mère (une tante célibataire qui habite loin et mes grands-parents très asociaux), mais pas mal du côté de mon père (deux oncles et tantes, plus des cousins). Sauf que mon père est un sale con toxique et qu'il a fini par m'interdire d'aller chez lui (pas seulement à Noël, tout le temps hein, pas de chichi), donc Noël c'est juste la fête qui me rappelle à quel point j'ai une famille dysfonctionnelle et déprimante. Surtout que ma mère et ma soeur tentent de surcompenser le fait qu'on est en petit comité par une débauche de trucs (genre chants de Noël comme playlist toute la journée, thèmes pour la soirée, etc.), mais que, comme financièrement c'est difficile, ça me culpabilise de ouf de voir qu'elle se sacrifie autant pour un truc qui me fait chier. En plus de ça, maintenant que je suis en couple depuis quelques années, on essaie de faire Noël dans nos familles en alternant un coup ma famille, un coup la sienne, et ça donne lieu à des tractations et un casse-tête organisationnel monstrueux qui donne souvent lieu à des psychodrames...Bref, mon grand rêve c'est de partir 15 jours sur une plage de sable fin, de vivre en maillot de bain et en autarcie avec mon copain et de se faire un joli repas en amoureux sans pression
YAS GIRL !
Merci.
Bon, en plus Noël me rend généralement triste.
Mais IOT, je vais poser la question qui fâche (tmtc j'aime bien), quid pour toi du 1er de l'an ?
Merci.
Bon, en plus Noël me rend généralement triste.
Mais IOT, je vais poser la question qui fâche (tmtc j'aime bien), quid pour toi du 1er de l'an ?
Je trouve ça très intéressant de questionner la raison d'être d'une fête et de Noël en particulier, et j'aime beaucoup la question:
Mais il y a certains points avancés qui m'interrogent.
L'article dit que c'est hypocrite de traiter certaines fêtes de fêtes commerciales mais pas Noël. Mais pour moi, une fête commerciale c'est une fête qui historiquement n'est pas importante dans notre culture, et qui est rendue importante uniquement par les magasins pour booster leurs ventes. Donc typiquement la Saint-Valentin, Halloween ou le Black Friday (pas vraiment une fête, mais l'idée est la même).
Mais même si Noël a indubitablement un côté commercial et qui pousse à la consommation, c'est avant tout une fête bien implantée dans notre culture depuis avant la société de consommation. Alors oui, elle peut être "pervertie"/influencée/détournée par l'aspect commercial, mais ça n'en fait pas une "fête commerciale" à mon sens
.
D'autre part, réduire Noël à une fête religieuse et refuser de faire le distinguo, ça me paraît assez étrange, c'est un peu refuser que la société et la culture évoluent et se détachent du religieux. A titre personnel je trouve ça plutôt positif, au contraire, que le laïque se réapproprie certains codes. Ca me fait penser à un dossier que j'avais lu il y a quelques années qui parlait des athées aux USA. L'auteur expliquait que le plus compliqué dans le fait d'être athée, c'est de ne pas avoir de communauté. Beh oui, les religieux se réunissent autour de leurs fêtes religieuses, mais les athées s'étant construits en opposition avec ça... il n'y a pas de "culture athée" en elle-même, et du coup la réappropriation d'une fête religieuse par le laïque ça permet aussi de se réunir en tant qu'individus d'une même société. Ca me semble important.
Mais il y a certains points avancés qui m'interrogent.
L'article dit que c'est hypocrite de traiter certaines fêtes de fêtes commerciales mais pas Noël. Mais pour moi, une fête commerciale c'est une fête qui historiquement n'est pas importante dans notre culture, et qui est rendue importante uniquement par les magasins pour booster leurs ventes. Donc typiquement la Saint-Valentin, Halloween ou le Black Friday (pas vraiment une fête, mais l'idée est la même).
Mais même si Noël a indubitablement un côté commercial et qui pousse à la consommation, c'est avant tout une fête bien implantée dans notre culture depuis avant la société de consommation. Alors oui, elle peut être "pervertie"/influencée/détournée par l'aspect commercial, mais ça n'en fait pas une "fête commerciale" à mon sens
.D'autre part, réduire Noël à une fête religieuse et refuser de faire le distinguo, ça me paraît assez étrange, c'est un peu refuser que la société et la culture évoluent et se détachent du religieux. A titre personnel je trouve ça plutôt positif, au contraire, que le laïque se réapproprie certains codes. Ca me fait penser à un dossier que j'avais lu il y a quelques années qui parlait des athées aux USA. L'auteur expliquait que le plus compliqué dans le fait d'être athée, c'est de ne pas avoir de communauté. Beh oui, les religieux se réunissent autour de leurs fêtes religieuses, mais les athées s'étant construits en opposition avec ça... il n'y a pas de "culture athée" en elle-même, et du coup la réappropriation d'une fête religieuse par le laïque ça permet aussi de se réunir en tant qu'individus d'une même société. Ca me semble important.
Ah Noël ... Que je hais cette fête. C'est viscéral, tout le mois de décembre est une longue descente aux enfers qui me rappelle tous les jours que je ne suis pas "normale". Que tout le monde devrait être joyeux et heureux "parce que c'est noël". L'injonction à la joie je crois que c'est ce que je supporte le moins. Et les décos criardes partout, tout le temps. C'est littéralement impossible de faire comme si Noël n'existait pas. Bon et puis la pitié des gens quand tu dis que tu le fêtes pas ... Sérieux, c'est tellement énervant.
Bref les cadeaux à part mon compagnon (parce que Noël est important pour lui), j'en fais à personne. Pour le jour en lui même, je dis que je bosse que ce soit vrai ou non aux plus gros relou de mon entourage pour avoir la paix et aux autres la vérité. Là cette année je ne bosse pas donc j'en profiterais probablement pour me faire un "week-end" dédié à mon bien être. Genre des repas avec tout mes trucs préférés un peu luxe que je n'achète jamais, un alcool que j'aime bien, mon jeu vidéo favoris du moment, probablement m'amuser avec mes produits de beauté dont je me sers jamais et surtout rester sous mon plaid sur le canapé tranquillement.
Bref les cadeaux à part mon compagnon (parce que Noël est important pour lui), j'en fais à personne. Pour le jour en lui même, je dis que je bosse que ce soit vrai ou non aux plus gros relou de mon entourage pour avoir la paix et aux autres la vérité. Là cette année je ne bosse pas donc j'en profiterais probablement pour me faire un "week-end" dédié à mon bien être. Genre des repas avec tout mes trucs préférés un peu luxe que je n'achète jamais, un alcool que j'aime bien, mon jeu vidéo favoris du moment, probablement m'amuser avec mes produits de beauté dont je me sers jamais et surtout rester sous mon plaid sur le canapé tranquillement.
J'aime Noel, mais je suis croyante et je suppose que ça change bien des choses. Même si je n'aimais pas ça, je le fêterais quand même puisque c'est religieux. Ça apportait une dimension "sérieuse" aux repas de fêtes. Quand j'étais enfant, on le fêtait avec mes cousins, oncles, tantes et grands- parents, mais je m'amusais bien, je ne sais pas si les adultes trouvaient l’ambiance pénible. Aujourd'hui ça fait longtemps qu'on reste dans la famille nucléaire et ça se passe plutôt bien. On essaie juste d'éviter les disputes entre les enfants, mais j'ai l'impression que les adultes mesurent leurs paroles, pour ne pas tout gâcher (et même si surgit une conversation que je n'aime pas, botte secrète: je dois subitement me rendre aux toilettes, aller chercher le sel, le plat suivant, etc).
Bien sûr on peut fêter Noël sans la dimension religieuse (non sérieusement, les cadeaux, le père Noël, le sapin...c'est très laïc) cela passe comme une lettre à la poste. On peut aimer tout ça en étant athée.
Mais pour ceux qui n'aiment pas, croyants ou pas, j'ai peur de connaître le problème (en plus de la haine de la société de consommation): un problème familial.
Qu'on en aie pas, ou qu'on ne s'entende plus avec. Ce n'est pas mon cas, mais ça l'aurait été, j'aimerais sans doute beaucoup moins Noël. En effet quoi de pire que devoir passer Noël seul ou presque, surtout quand on est enfant?
Dans Un chant de Noël de Charles Dickens, Ebnezer Scrooge déteste Noël car la plupart du temps son père sévère le laissait le passer tout seul dans son pensionnat quand il était petit; adulte, il a peu de famille. A l'époque, Dickens trouvait que Noël était devenu trop commercial (déjà?) mais avec son histoire de rédemption de vieil avare ce soir-là, et malgré que la fête religieuse ne soit pas mentionnée, il voulait laisser à entendre que c'était le moment de l'année pour faire le bien.
Dans les œuvres de fiction, je constate que les "grinch" qui détestent Noël sont pénibles à vivre pour l'entourage et changeront invariablement d'avis à la fin. Mais l'inverse, les "elfes" trop enthousiastes, sont tout aussi pénibles! Eux aussi en viendront à la conclusion que même sans rien et sans rituels, être entourés de ceux qu'ils aiment est suffisant pour fêter Noël (le message anti- conso donc).
Moi, c'est le jour de l'an que je déteste, pour la même raison: je l'ai souvent passé seule (c'est laïc, donc plus d'excuses). Au collège déjà, parce qu'une fois mes parents et mes sœurs avaient été invités chacun de leur côté, sauf moi. Rebelote pour le réveillon de l'an 2000 (oui, celui soit-disant inoubliable. Mais j'ai eu quand même plus de chance que ceux que la tempête a privés d'électricité). J'en ai eu marre que ce soit toute seule soit seule avec mes parents (ils détestent de plus en plus sortir ce soir-là), je trouvais ça très glauque et "looser". Ces dernières années j'ai cherché à être avec des gens mais la dernière fois, je ne connaissais presque personne et ça a été catastrophique. Donc tant pis pour cette fois, d'autant que j'aime être seule d'habitude.
Bien sûr on peut fêter Noël sans la dimension religieuse (non sérieusement, les cadeaux, le père Noël, le sapin...c'est très laïc) cela passe comme une lettre à la poste. On peut aimer tout ça en étant athée.
Mais pour ceux qui n'aiment pas, croyants ou pas, j'ai peur de connaître le problème (en plus de la haine de la société de consommation): un problème familial.
Qu'on en aie pas, ou qu'on ne s'entende plus avec. Ce n'est pas mon cas, mais ça l'aurait été, j'aimerais sans doute beaucoup moins Noël. En effet quoi de pire que devoir passer Noël seul ou presque, surtout quand on est enfant?
Dans Un chant de Noël de Charles Dickens, Ebnezer Scrooge déteste Noël car la plupart du temps son père sévère le laissait le passer tout seul dans son pensionnat quand il était petit; adulte, il a peu de famille. A l'époque, Dickens trouvait que Noël était devenu trop commercial (déjà?) mais avec son histoire de rédemption de vieil avare ce soir-là, et malgré que la fête religieuse ne soit pas mentionnée, il voulait laisser à entendre que c'était le moment de l'année pour faire le bien.
Dans les œuvres de fiction, je constate que les "grinch" qui détestent Noël sont pénibles à vivre pour l'entourage et changeront invariablement d'avis à la fin. Mais l'inverse, les "elfes" trop enthousiastes, sont tout aussi pénibles! Eux aussi en viendront à la conclusion que même sans rien et sans rituels, être entourés de ceux qu'ils aiment est suffisant pour fêter Noël (le message anti- conso donc).
Moi, c'est le jour de l'an que je déteste, pour la même raison: je l'ai souvent passé seule (c'est laïc, donc plus d'excuses). Au collège déjà, parce qu'une fois mes parents et mes sœurs avaient été invités chacun de leur côté, sauf moi. Rebelote pour le réveillon de l'an 2000 (oui, celui soit-disant inoubliable. Mais j'ai eu quand même plus de chance que ceux que la tempête a privés d'électricité). J'en ai eu marre que ce soit toute seule soit seule avec mes parents (ils détestent de plus en plus sortir ce soir-là), je trouvais ça très glauque et "looser". Ces dernières années j'ai cherché à être avec des gens mais la dernière fois, je ne connaissais presque personne et ça a été catastrophique. Donc tant pis pour cette fois, d'autant que j'aime être seule d'habitude.
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