J'aime Noel, mais je suis croyante et je suppose que ça change bien des choses. Même si je n'aimais pas ça, je le fêterais quand même puisque c'est religieux. Ça apportait une dimension "sérieuse" aux repas de fêtes. Quand j'étais enfant, on le fêtait avec mes cousins, oncles, tantes et grands- parents, mais je m'amusais bien, je ne sais pas si les adultes trouvaient l’ambiance pénible. Aujourd'hui ça fait longtemps qu'on reste dans la famille nucléaire et ça se passe plutôt bien. On essaie juste d'éviter les disputes entre les enfants, mais j'ai l'impression que les adultes mesurent leurs paroles, pour ne pas tout gâcher (et même si surgit une conversation que je n'aime pas, botte secrète: je dois subitement me rendre aux toilettes, aller chercher le sel, le plat suivant, etc).
Bien sûr on peut fêter Noël sans la dimension religieuse (non sérieusement, les cadeaux, le père Noël, le sapin...c'est très laïc) cela passe comme une lettre à la poste. On peut aimer tout ça en étant athée.
Mais pour ceux qui n'aiment pas, croyants ou pas, j'ai peur de connaître le problème (en plus de la haine de la société de consommation): un problème familial.
Qu'on en aie pas, ou qu'on ne s'entende plus avec. Ce n'est pas mon cas, mais ça l'aurait été, j'aimerais sans doute beaucoup moins Noël. En effet quoi de pire que devoir passer Noël seul ou presque, surtout quand on est enfant?
Dans Un chant de Noël de Charles Dickens, Ebnezer Scrooge déteste Noël car la plupart du temps son père sévère le laissait le passer tout seul dans son pensionnat quand il était petit; adulte, il a peu de famille. A l'époque, Dickens trouvait que Noël était devenu trop commercial (déjà?) mais avec son histoire de rédemption de vieil avare ce soir-là, et malgré que la fête religieuse ne soit pas mentionnée, il voulait laisser à entendre que c'était le moment de l'année pour faire le bien.
Dans les œuvres de fiction, je constate que les "grinch" qui détestent Noël sont pénibles à vivre pour l'entourage et changeront invariablement d'avis à la fin. Mais l'inverse, les "elfes" trop enthousiastes, sont tout aussi pénibles! Eux aussi en viendront à la conclusion que même sans rien et sans rituels, être entourés de ceux qu'ils aiment est suffisant pour fêter Noël (le message anti- conso donc).
Moi, c'est le jour de l'an que je déteste, pour la même raison: je l'ai souvent passé seule (c'est laïc, donc plus d'excuses). Au collège déjà, parce qu'une fois mes parents et mes sœurs avaient été invités chacun de leur côté, sauf moi. Rebelote pour le réveillon de l'an 2000 (oui, celui soit-disant inoubliable. Mais j'ai eu quand même plus de chance que ceux que la tempête a privés d'électricité). J'en ai eu marre que ce soit toute seule soit seule avec mes parents (ils détestent de plus en plus sortir ce soir-là), je trouvais ça très glauque et "looser". Ces dernières années j'ai cherché à être avec des gens mais la dernière fois, je ne connaissais presque personne et ça a été catastrophique. Donc tant pis pour cette fois, d'autant que j'aime être seule d'habitude.
Bien sûr on peut fêter Noël sans la dimension religieuse (non sérieusement, les cadeaux, le père Noël, le sapin...c'est très laïc) cela passe comme une lettre à la poste. On peut aimer tout ça en étant athée.
Mais pour ceux qui n'aiment pas, croyants ou pas, j'ai peur de connaître le problème (en plus de la haine de la société de consommation): un problème familial.
Qu'on en aie pas, ou qu'on ne s'entende plus avec. Ce n'est pas mon cas, mais ça l'aurait été, j'aimerais sans doute beaucoup moins Noël. En effet quoi de pire que devoir passer Noël seul ou presque, surtout quand on est enfant?
Dans Un chant de Noël de Charles Dickens, Ebnezer Scrooge déteste Noël car la plupart du temps son père sévère le laissait le passer tout seul dans son pensionnat quand il était petit; adulte, il a peu de famille. A l'époque, Dickens trouvait que Noël était devenu trop commercial (déjà?) mais avec son histoire de rédemption de vieil avare ce soir-là, et malgré que la fête religieuse ne soit pas mentionnée, il voulait laisser à entendre que c'était le moment de l'année pour faire le bien.
Dans les œuvres de fiction, je constate que les "grinch" qui détestent Noël sont pénibles à vivre pour l'entourage et changeront invariablement d'avis à la fin. Mais l'inverse, les "elfes" trop enthousiastes, sont tout aussi pénibles! Eux aussi en viendront à la conclusion que même sans rien et sans rituels, être entourés de ceux qu'ils aiment est suffisant pour fêter Noël (le message anti- conso donc).
Moi, c'est le jour de l'an que je déteste, pour la même raison: je l'ai souvent passé seule (c'est laïc, donc plus d'excuses). Au collège déjà, parce qu'une fois mes parents et mes sœurs avaient été invités chacun de leur côté, sauf moi. Rebelote pour le réveillon de l'an 2000 (oui, celui soit-disant inoubliable. Mais j'ai eu quand même plus de chance que ceux que la tempête a privés d'électricité). J'en ai eu marre que ce soit toute seule soit seule avec mes parents (ils détestent de plus en plus sortir ce soir-là), je trouvais ça très glauque et "looser". Ces dernières années j'ai cherché à être avec des gens mais la dernière fois, je ne connaissais presque personne et ça a été catastrophique. Donc tant pis pour cette fois, d'autant que j'aime être seule d'habitude.
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