@CutaPica Hum...T'es une optimiste toi!

Je vois plusieurs freins à ça :
D'abord qui organiserait/gèrerait cette formation ?
Ensuite je vois un risque : si je suis ta logique, les parents qui veulent suivent la formation sont donc les personnes qui vont transmettre ça à leurs enfants, qui du coup seraient dispensés du ''cours''
(entre guillemets parce que ces séances n'en sont franchement pas : @Ocytocine. a rappelé le cadre dans lequel ces séances se déroulent). Les enfants des parents non formés suivraient eux le cours.
Problème n°1: Comment sait-on que ces parents sont aptes? Sur quels critères peut-on décider ça ?
Problème n°2 : Imaginons qu'iels apparaissent aptes, comment s'assurer qu'iels vont effectivement transmettre les infos à leur gamin.e? S'iels considèrent que "c'est trop tôt", que ça ne correspond pas à leurs valeurs (morales et/ou religieuses)...
Donc en fait, ça me semble dangereux comme idée...
Honnêtement, je ne comprends pas trop pourquoi ça soulève des tas de questionnements comme ça.
l'école n'aura pas le monopole éducation sexuelle comme le craignent certains parents
Je comprends pas cette crainte : de toute manière l'école n'a pas le monopole de l'éducation. C'est de la co-éducation avec les familles. Déjà à l'heure actuelle (et sur tous les sujets : tu peux parler biologie, histoire, littérature avec ton.a gamin.e à la maison). Bon, ensuite ce qui est censé se faire actuellement
(mais j'attends toujours qu'on me présente l'établissement scolaire où tout ça a vraiment lieu) c'est
ça et en vrai il est déjà possible d'évoquer la masturbation dans les groupes de discussions (en
collège et
lycée). Mais comme vous pouvez le voir l'accent est surtout mis sur la prévention des risques (IST, grossesses précoces, violences sexuelles).
J'ai aussi mis le lien parce que j'ai l'impression que pour certain.e.s cette éducation se fait dans le cadre d'un cours stricte avec le prof au tableau devant sa classe.
Moi aussi j'ai bugué sur le titre, puis j'ai lu l'article et j'ai vu qu'il n'y avait là rien de révolutionnaire : en fait la masturbation ça fait partie de la vie sexuelle. Pas de chaque individu, mais c'est comme pour toute pratique en fait. Et en fait c'est même essentiel de dire aux jeunes que la sexualité ce n'est pas forcément 2 personnes. On peut être sexuellement actif.ve seul.e. Donc je vois pas le problème d'évoquer la masturbation en particulier.
Et un autre truc que je ne comprends pas c'est la levée de bouclier en disant "c'est trop tôt pour les enfants". Mais l'article ne parle pas de l'école primaire. Aucun âge n'est même indiqué. Et en plus si on lit entre les lignes, c'est plutôt le collège auquel il est fait référence. Alors "c'est trop tôt" le collège? Moi j'aurais bien aimé qu'on me dise que c'était normal, pas sale, que je n'étais pas une perverse à me toucher. (maintenant je sais que des tas d'adolescentes se masturbent : mais quand j'étais ado le discours auquel j'étais confrontée par mes pairs c'était "la masturbation c'est un truc de mec, nous les filles ont fait pas ça, c'est sale").