Bonjour,
Pour ma part, j'ai bien lu l'article et je persiste. Je ne sais pas si tu as des enfants et au vu des réponses sous ce post, il serait hyper intéressant de déterminer qui est déjà parent et qui ne l'est pas et crois savoir comment il faut faire. Personnellement, je pense qu'être parent c'est complexe et notre but premier et de protéger nos enfants.. Non ce ne sont pas des petites choses fragiles comme j'ai pu lire dans d'autres commentaires..Mais avoir la responsabilité de petits êtres, c'est leur montrer le meilleur chemin selon nos croyances, nos valeurs et nos erreurs. Alors bien sur, personne n'a la science infuse mais sache que des enfants d'un même âge dans une même classe on une niveau de maturité différent et aucun n'est prêt à aborder la sexualité au même moment. Par ailleurs, comment enseigner la sexualité, ses travers et son intimité en l'exposant en public et en le banalisant sans demander et visualiser si chaque enfant est prêt. Je préférè que mes enfants se confient ou parlent quand il l'auront décidé à des amis / tante /oncle si besoin plutôt qu'aborder trop jeune ces questions en classe.
Je veux bien entendre que la sexualité dans sa globalité doit être abordée mais au moment où les hormones des enfants les travaillent et selon leur consentement (un genre de classe ouverte à tous) et selon fin collège et au lycée. C'est très bien d'ouvrir les enfants au monde mais laissez les aller à leur rythme. Il faut conserver leur innocence tant qu'ils le désirent.
Mais personne ne dit qu'il faut aborder ces questions auprès de "jeunes" enfants. L'article ne mentionne pas d'âge. Personnellement, je trouve que le collège serait la période idéale : à cet âge là, crois moi, les gamin.e.s sont déjà nombreux et nombreuses à se masturber et à regarder du porno. Donc bon, je ne vois pas trop où est le problème dans le fait d'aborder la question de la masturbation auprès d'adolescent.e.s ayant déjà déjà été exposé.e.s à bien pire sur Internet... Il faut arrêter de croire que les adolescents et même les enfants sont des créatures totalement innocentes. La sexualité, le rapport au corps commencent tôt (sachant qu'on peut avoir une sexualité sans partenaire, en se masturbant, en se caressant, en fantasmant, etc).
Par ailleurs, on n'a pas besoin d'être parent pour avoir un avis sur le sujet. Je n'ai pas d'enfant et n'en veux pas a priori, mais j'ai été une enfant puis une ado et c'est de ce point de vue là que je parle. Oui, j'aurais voulu qu'on me parle de corps, de sexualité à l'extérieur de la maison, parce que ces thématiques là n'étaient jamais abordées par mes parents. JAMAIS. Je n'ai jamais été complexée par mon corps ni par les "choses" que je faisais avec, mais peut être que c'était le cas d'autres filles de mon âge et qu'une parole décomplexante et libérée sur ces sujets aurait été salutaire. Et c'est un peu naïf de croire que les enfants ont envie de se confier à leurs parents ou une personne de leur famille quand ils commencent à avoir des interrogations sur la sexualité. En général, ce sont bien les dernières personnes auxquelles on a envie de parler. Sérieux, enfant et ado, j'aurais préféré m'enfoncer des banderilles dans les yeux que parler sexe avec ma mère. C'est pour cela que je suis totalement pour qu'on mette en place une parole extérieure sur le sujet, via des intervenants formés sur ces questions par exemple. Cette parole pourrait servir à contre balancer les influences extérieures auxquelles sont confrontés les enfants (pubs, films, porno, réseaux sociaux...). D'ailleurs c'est explicitement prévu par la loi... mais très rarement appliqué dans les collèges et lycées.