@Trémazane Ca explique en quoi consisterai ces cours, mais ça ne répond pas à ce que je soulève ^^ Les profs sauront ce qu'ils doivent délivrer comme parole, mais pas comment la délivrer. Enfin je crois.
Bah en même temps ça s'appelle la liberté pédagogique. C'est normal que tous les profs (et d'ailleurs pour le coup c'est pas que les profs, y a d'autres intervenant.e.s) ne transmettent pas les choses de la même manière. Et puis le public n'est pas toujours le même, donc ne va pas toujours être réceptif de la même façon. Donc ça serait dangereux de former les profs de façon à ce qu'iels aient une seule manière d'enseigner. En fait j'ai vraiment l'impression que ça ne s'apprend pas...Les profs sauront ce qu'ils doivent délivrer comme parole, mais pas comment la délivrer
Cette éducation à la sexualité ne se substitue pas à la responsabilité des parents et des familles.
Mais c'est le cas! Et c'est oh combien vrai que la pluridisciplinarité c'est la vie!je me dis qu'effectivement une équipe qui serait pluridisciplinaire serait plus pertinente qu'un seul prof face à sa classe.
Qu'avec les profs tu veux dire? Oui justement, du coup les domaines de compétences se croiseraient et on serait donc plus efficaces.C'est quand même pas le même boulot!
Bah voilà. L'argent devra venir de l'état, comme tout ce qui touche à la scolarité. Comment les payer je ne sais pas, jene connais pas assez le sujet pour m'exprimer dessus. Par ailleurs le système de contrat entre écoles et structures me parait être une bonne idée.#Macronsortl'argent
J'ai rien comprisJe viens d'y penser, mais ça peut marcher seulement pour les familles qui peuvent rester à proximité du pédopsychiatreLes familles de militaire par exemple
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Et si l'enfant n'a toujours pas posé la question avant d'entrer au CP?Il peut pose la question aussi bien à 5 ans qu'à 7 ans, alors que l'école l'enseignera à tous les CP par exemple.
Cette éducation à la sexualité ne se substitue pas à la responsabilité des parents et des familles.
J'en avais parlé avec l'infirmière scolaire où j'avais fait mon stage l'an dernier : en seconde, iels intervenaient pour parler "couple", "consentement", "respect de l'autre". Ce sont ses mots. Elle orientait plus son discours sur "l'affectif" que du purement "sexuel" parce qu'elle avait remarqué qu'à cet âge là c'était surtout de ça qu'iels voulaient parler. (le discours sur les grossesses et les IST iels en avaient marre)le respect de soi, de l'autre et l'acceptation des différences
Mais ce ne sont pas des cours! Voilà comment ça se déroule (dans l'idéal) :Et je me dis qu'on ne peut pas faire l'impasse sur le consentement, la contraception ou le plaisir en 1h de cours seulement. J'avoue que j'ai un peu peur des cours fouillis ou improvisés, des enseignants qui ne maîtrisent pas bien leur sujet et qui ne sont pas toujours très neutres dans leurs partis pris (même si ce n'est pas le cas de tous, heureusement).
Ce n'est pas un cours standard. Ce n'est pas le prof au tableau qui parle à sa classe.Au moins trois séances annuelles d'éducation à la sexualité sont mises en place dans les collèges et les lycées. La durée des séances et la taille des groupes sont adaptées à chaque niveau de scolarité. Ces séances sont organisées par une équipe de personnels volontaires et formés (professeurs, conseillers principaux d'éducation, infirmiers, etc.), le cas échéant en lien avec des partenaires extérieurs ayant un agrément national ou académique.
C'est un échange entre des personnes formées (plus ou moins bien je te l'accorde) et les ados. On part vraiment de ce dont les ados veulent parler. Et en plus c'est en groupe réduit donc l'ambiance n'est clairement pas celle de la classe traditionnelle.L'éducation à la sexualité prend la forme d'une invitation au dialogue
Je suis d'accord, c'est d'ailleurs pour ça que ce sont souvent/parfois elleux qui interviennent.Dans l'idéal, je préférerais plutôt que ce soit des centres type Planning Familial, ou équivalents, qui envoient des intervenants dans les collèges/lycées. Leur approche me paraît plus safe et complète, pour avoir déjà travaillé avec eux dans mon ancienne profession.