Merci pour ce message que je valide totalement.L'intervention de @MorganeGirly sur l'âgisme que subissent les personnes âgées était intéressante.
Franchement ça sert à quoi de répondre en rabâchant que quand même certains sont vraiment séniles.
Sans blague, on le sait que la maladie d'alzeimer détruit des neurones hein... C'est pas de ça dont il est question en fait.
On parle de droits humains et d'inclusion et en réponse on a le repoussoir de Théo le grand enfant et maintenant c'est mamie qui ne reconnait plus ses enfants...
Oui je réitère c'est fatigant. Je pensais pas que la question du handicap poserait autant problème sur ce forum honnêtement.
Alors merci pour la leçon d'étymologie mais visiblement, tu n'as pas l'air très au fait des dernières réflexions éthiques et médicales concernant la santé des personnes âgées Le terme de "démence sénile" est abandonné par de nombreux professionnels de santé et même banni de certaines spécialités. Il se trouve que la psychiatrie a un long historique d'emploi de termes déshumanisant et avillissant pour ses patients, et ce n'est donc pas parce que ce terme était utilisé au 20e siècle qu'il est encore acceptable au 21e siècle. Le terme "démence sénile" est largement remplacé par "démence + terme précisant la démence" car le mot sénile avait tendance à induire l'impression que la vieillesse était une maladie ou que c'était totalement normal qu'elle provoque une démence ce qui est loin d'être vrai. Entre autres sources, ces liens l'expliquent bien :@MorganeGirly Juste pour précision, le mot "sénile" vient du latin senilis, qui signifie "de la veillesse"...
Démence sénile, c'est tout simplement le terme médical pour parler de cet altération grave et spécifique des facultés mentales lié au vieillissement.
Ce n'est pas un jugement de valeur, c'est le terme technique. C'est tout.
La démence est souvent appelée, à tort, « sénilité » ou « démence sénile », ce qui reflète l’idée, autrefois largement répandue mais fausse, selon laquelle le grave déclin des aptitudes mentales fait partie du processus normal de vieillissement.
Définition de la démence - Fondation GSF
La démence est un syndrome dans lequel on observe une dégradation de la mémoire, du raisonnement, du comportement et de l’aptitude à réaliser les activités quotidiennes. La personne ne sait plus penser.
www.accueil-alzheimer.fr
La maladie d'Alzheimer a été désignée jusqu'à des années récentes sous différentes appellations : démence sénile, présénile ou précoce, maladie d'Alzheimer ou démence de type Alzheimer.
Cette profusion terminologique découlait d'une conception erronée du vieillissement cérébral. Les cliniciens considéraient que la dégradation progressive des fonctions cognitives et la sénilité étaient un mode de vieillissement " naturel " lié à l'âge. Les recherches entreprises ont montré que cette approche était erronée : la maladie d'Alzheimer n'est pas le résultat du vieillissement, elle constitue une véritable maladie dont la fréquence d'apparition augmente avec l'âge.
Plusieurs conférences internationales de consensus ont aujourd'hui entériné le terme unique de maladie d'Alzheimer. Désormais, le terme de maladie d'Alzheimer réunifie les différentes appellations et celui de démence sénile est progressivement abandonné.
Longtemps, l’altération de la mémoire a été attribuée au vieillissement dont elle aurait été une conséquence inexorable. Et ce, en dépit du nombre de personnes âgées aux fonctions cognitives toujours alertes. D’où le diagnostic sauvage de "démence sénile", ou parfois "gâtisme", autant de termes aujourd’hui bannis par les neurologues.
Maladie d'Alzheimer ou "démence sénile", quelles différences ?
La question est souvent posée en ces termes. Or l'expression « démence sénile » n'est plus jamais employée par les neurologues. Le docteur Michel Logak,...
www.femmeactuelle.fr
La première étape consiste à éviter les amalgames obscurantistes. "Sénilité" a longtemps désigné la démence, alors que le cerveau est l'organe le mieux protégé du vieillissement. Aujourd'hui on mélange sous le terme de "personne âgée" toute la population de soixante à plus de cent ans, soit deux générations. Ces personnes "âgées" sont perçues par le public comme malades ou invalides. Or, seule une minorité de ces personnes âgées est invalide, beaucoup d'entre elles du fait d'un syndrome démentiel. Il en résulte une médicalisation abusive des personnes âgées : que de coûts inutiles ! Parallèlement le malade âgé invalide est démédicalisé : que de chances et de qualité de vie perdues et que de coûts évitables !
Il est vrai que la nosologie des syndromes démentiels est récente. Il n'y a pas si longtemps on parlait de "démence sénile". L'O.M.S. la définissait en précisant qu'il s'agissait d'une "démence" chez un "malade âgé". Il n'y avait pas de traitement. Le diagnostic était un diagnostic d'exclusion fait le plus tard possible.
Mais aussi ici :
Mais bref, je ne comprends pas pourquoi certains participants sur ce topic tiennent à ce point à jouer sur les mots à base de "appelons un chat un chat". Essayez de vous poser deux minutes pour réfléchir à votre vision de la vieillesse et aux préjugés évidents que vous portez ainsi qu'à votre méconnaissance du sujet au-delà de votre expérience directe plutôt que de réclamer le droit à tenir des propos validistes et âgiste au nom du "principe de réalité" et du "bon sens".
Quant au débat sur le fait de retirer le droit de vote aux gens, bah sachez que ça se fait déjà et que la loi a au contraire rendu des droits aux adultes placés sous tutelle :
Droit de vote : les handicapés mentaux, des citoyens comme les autres
À l'approche des élections européennes, le droit de vote vient d'être reconnu de plein droit aux handicapés mentaux sous tutelle.
www.lexpress.fr
Le vote des personnes handicapées
Dans le cadre de l'organisation des opérations de vote, garantir aux personnes handicapées l’exercice effectif de leur droit de vote est un objectif prioritaire de l'administration.Ces dernières années, pour faciliter le vote de tous, des mesures ont été prises dans de nombreux...
www.interieur.gouv.fr
Bref, je ne vais pas commenter plus car je n'ai pas l'intention de participer à un débat trouvant tout à fait normal de remettre en cause les droits existants d'une catégorie de population adulte et leur droit à participer à la vie civique.
Dernière édition :