@Margay Je pense que tu fais une erreur car tout ce que j'avais linké était ante-mortem (donc impossible d'avoir la masse exacte

), il y avait pas mal de technique différente utilisée (volume ou densité de certaines zones, activité etc.). Des différences physique qui se traduisent par des différences fonctionnelles ; c'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles très peu de maladies mentales sont paritaire dans leur prévalence.
Si tu veux je peux te retrouver la biblio, je l'ai encore de côté, j'avais travaillé sur le sujet (par contre faudra attendre lundi soir voir mardi car c'est au boulot).
@Valentina- Même pour ce qui est observable in utero ?

=>
un exemple ici
Mais oui je vois ce que tu veux dire, et même une fois qu'on sait que c'est inné il est difficile de démêler ce qui est génétique d'épigénétique (en donc un peu environnemental quand même).
Après je pense qu'il y a pas mal de problème de transmission de transmission de l'information. Car clairement ces histoires de "plus visuel, plus spatial" etc en fonction du sexe... C'est pas complètement faux mais c'est pas complètement vrai non plus, et surtout c'est pas vraiment intéressant. Déjà car il s'agit presque toujours de processus cognitifs complexes (dit "de haut niveau"), donc il y a mille raison que des différences se compensent entre elle sur le chemin, ou que tout ce qu'on observe soit une adaptation culturelle. Ensuite c'est souvent mal compris et mal présenté par les vulgarisateurs ce qui donne des aberrations et les bons gros poncifs "les hommes sont ceci, les hommes sont cela" en plein dans le biais de confirmation de la population (et du vulgarisateur souvent

)
Mais surtout, les vraies problématiques, celles qui sont intéressant et sur lesquelles on travaille, ce sont les petites différences structurelles ou fonctionnelles, qu'on observe très souvent, et qui sont autant de clés pour aller plus profondément dans notre compréhension du cerveau et de son fonctionnement, et dans le traitement des pathologies qui y sont liée. Par exemple comprendre pourquoi il y a 1 homme touché par Alzheimer pour 2 ou 3 femme, ou encore pourquoi la bipolarité de type 1 est paritaire alors que la bipolarité de type 2 ne l'est pas du tout, avec une répartition de 1:4 en défaveur des femmes.
D'un point de vu épistémologique ces différences entre les sexes sont une chance incroyable car elles nous permettent de toucher du doigt les mécanismes à l'origine de ces maladie, et donc de nous approcher des solutions.
C'est d'ailleurs un peu dommage cette tendance à nier les différences, car si elles étaient prises en compte on serait tous bien mieux soignés, que ce soit au niveau des différences sexuelles ou entre "groupe de population"(1), voir le cas du BiDil et de tous ceux qui ont suivi...
(1) en anglais on dit juste "race-based pharmaceutical" mais j'ai aucune idée du terme politiquement correct pour dire ça en français, quelqu'un ?
