joyce-3;4397175 a dit :
Parfois il suffit juste de s'adresser au bon libraire : si vous vous rendez dans une librairie qui ne vend habituellement pas de livres anglophones, il y a peu de chances d'une que vous trouviez le livre que vous souhaitiez et de deux, que les délais de livraison soient courts si vous commandez. Tout simplement parce que c'est un rayon qu'il n'a pas développé.
Il faut aussi respecter les particularités de chaque librairie : n'avez-vous jamais remarqué que telle librairie ne faisait pas de livres scolaires quand une autre en fait ? Que telle librairie ne fait pas de régionalisme quand celle d'à côté en fait ?
Justement, un point soulevé par pas mal de gens qui achètent sur Amazon : tout le monde n'a pas le bon libraire à côté de chez lui.
Certaines fois, que ce soit pour nos études ou nos loisirs, on a besoin d'acheter un livre qui ne se trouve pas dans toutes les libraires - on ne peut se nourrir que de Marc Lévy, Agatha Christie ou Zola. Le cahier d'allemand de 6° pour ton petit frère ne se trouve pas forcément à côté de chez toi, ni même le
Peinture et dessin du CMN, ou même des romans, moins connus et vendus qu'un Hugo, ou en langue étrangère comme l'a évoqué @maycomb.
Bien sûr, on peut commander un ouvrage chez un libraire : mais comme tu le fais remarquer, si le libraire qui à côté de chez moi ne ved que des ouvrages sur le Puy de Sancy ou les recettes traditionnelles du Cantal, je pourrais difficilement lui demander de me faire parvenir
Le Dictionnaire raisonné d’architecture (blabla) de Viollet-le-Duc, ou
The Cambridge Ancient History (qui, j'irais même plus loin : ne me sont même pas accessibles dans la Fnac la plus proche de chez moi, alors que ce sont de putains de références dans leur domaine : cas dans lequel Amazon m'est d'une grande aide).
Un des points forts d'amazon, c'est que l'étendue de l'offre est extrêmement large et ne se spécialise pas.
Et quant à un autre problème que tu soulevais, à propos des acheteurs qui prenaient leur temps, outre que ce que @van-kasteel t'a déjà répondu, j'ajouterais que les achats universitaires sont parfois un peu plus compliqué qu'acheter
Les Fourberies de Scapin pour un élève de 3° : par exemple, ce semestre, un de mes profs nous a filé une bibliographie qui compterait selon lui 500 entrées (je ne les ai pas recomptées, mais au vu du nombre de pages, je veux bien le croire) - ce ne sont bien évidemment pas des lectures obligatoires, mais tu te doutes bien qu'il nous faut un petit plus d'une semaine avant de pouvoir prendre nos marques dans cette bibliographie et comprendre quels ouvrages seront mieux adaptés à notre propre manière d'étudier voire au domaine qui nous intéresse le plus.
C'est certes un cas très particulier (heureusement

) mais en un semestre de licence, j'ai, quoi, environ 5 UE à valider (j'ai la flemme de compter

), et qui nous proposent des bibliographies sélectives d'au minimum 15-20 ouvrages (sans compter sur le fait que parfois, elles varient entre le CM et le TD d'une même UE).
Dans ces conditions, il arrive qu'on se rende compte que tel livre est en fait notre Graal à peine une semaine avant les partiels, et que par conséquent, on se retrouve à tenter de l'acquérir très rapidement.