Je pense surtout qu'on a tendance à baisser un peu les exigences sur la notation (quoique certaines questions...) et de prendre les élèves pour des neuneus
L'année dernière, j'ai été secrétaire pour une élève au brevet : en français, les 3/4 des questions relevaient de la lecture, en maths, des exercices donnaient la formule à employer dans leur en-tête (genre le volume du cylindre). Après, ce n'est que le brevet, soit un examen pour les élèves de moindre niveau que le bac mais bon, je trouve que c'est un peu les prendre pour des débiles. (m'enfin y en a , même avec la formule, ils ne sont pas capables de faire l'exercice).
Ce que j'ai beaucoup remarqué (ayant été surveillante) c'est qu'en général, les élèves sont beaucoup moins autonomes et débrouillards qu'avant. Pour exemple, un gamin va rester figer sur le fait qu'il doit oui ou non souligner un titre plutôt que de s'intéresser au contenu de son cours (véridique, mon frère est prof de bio, il avait des élèves qui l'interrompait tous les 5 min pour savoir s'ils devaient noter ce qu'il venait de dire, s'il fallait souligner le titre en vert etc...). Pour le brevet de maths il y a deux ans, l'exercice 7 n'était pas difficile en soit (faire un Pythagore) mais la forme a posé beaucoup de problème car les gamins n'étaient pas capable de s'adapter ou bloquaient sur des éléments de la consigne qui ne servaient à rien (le fameux parallélépipède rectangle). C'est en ce sens que l'EN a besoin d'évoluer (former les élèves à utiliser leur cerveau car ils en ont un)
(et vous n'avez pas encore vu la tronche de certains exercices dans les manuels qui vont arriver dans les nouveaux programmes de collège...)
L'année dernière, j'ai été secrétaire pour une élève au brevet : en français, les 3/4 des questions relevaient de la lecture, en maths, des exercices donnaient la formule à employer dans leur en-tête (genre le volume du cylindre). Après, ce n'est que le brevet, soit un examen pour les élèves de moindre niveau que le bac mais bon, je trouve que c'est un peu les prendre pour des débiles. (m'enfin y en a , même avec la formule, ils ne sont pas capables de faire l'exercice).
Ce que j'ai beaucoup remarqué (ayant été surveillante) c'est qu'en général, les élèves sont beaucoup moins autonomes et débrouillards qu'avant. Pour exemple, un gamin va rester figer sur le fait qu'il doit oui ou non souligner un titre plutôt que de s'intéresser au contenu de son cours (véridique, mon frère est prof de bio, il avait des élèves qui l'interrompait tous les 5 min pour savoir s'ils devaient noter ce qu'il venait de dire, s'il fallait souligner le titre en vert etc...). Pour le brevet de maths il y a deux ans, l'exercice 7 n'était pas difficile en soit (faire un Pythagore) mais la forme a posé beaucoup de problème car les gamins n'étaient pas capable de s'adapter ou bloquaient sur des éléments de la consigne qui ne servaient à rien (le fameux parallélépipède rectangle). C'est en ce sens que l'EN a besoin d'évoluer (former les élèves à utiliser leur cerveau car ils en ont un)
(et vous n'avez pas encore vu la tronche de certains exercices dans les manuels qui vont arriver dans les nouveaux programmes de collège...)