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Quand Najat Vallaud-Belkacem tacle le marronnier du bac « qui baisse »
- Initiateur de la discussion Clemence Bodoc
- Date de début
Je vois pas la pertinence du propos. C'est sûr que si tu balances une question à des journalistes qui 1) n'ont peut-être pas fait de maths depuis des années et 2) n'ont peut-être pas fait S bah ils vont te regarder avec des gros yeux. Et si ça se trouve, si on avait laissé le temps à un d'entre eux, il aurait répondu à la question. 
Après, je ne pense pas que le niveau baisse réellement, mais qu'on a fait le tri entre ce qu'un élève doit savoir en sortant du lycée et ce qu'il doit voir (ou pas ) en post-bac.
Après, je ne pense pas que le niveau baisse réellement, mais qu'on a fait le tri entre ce qu'un élève doit savoir en sortant du lycée et ce qu'il doit voir (ou pas ) en post-bac.
On pourrait aussi reparler de la réforme du collège, proposée par cette même dame, qui s'annonce catastrophique et ce avant même l'application en collège? (rapports d'inspecteurs, de profs, de chefs d'établissement... De personnels qualifiés qui connaissent leur métier...)
À quand un article de madmoizelle de suivi sur la mise en place de la réforme, relayant un autre avis que celui présenté sur le site auparavant, puisqu'il est maintenant montré que cet avis ne représente pas qu'une minorité? Ça permettrait aux lectrices intéressées par le sujet d'avoir plusieurs sons de cloches.
À quand un article de madmoizelle de suivi sur la mise en place de la réforme, relayant un autre avis que celui présenté sur le site auparavant, puisqu'il est maintenant montré que cet avis ne représente pas qu'une minorité? Ça permettrait aux lectrices intéressées par le sujet d'avoir plusieurs sons de cloches.
Oui enfin, ce qu'elle a énoncé c'est déjà plus facile de le lire que de l'entendre. Donc effectivement, c'est du chinois pour la plupart des gens, donc ça donne plutôt l'impression de vouloir embrouiller tout le monde que de démontrer que "vous voyez, les maths, c'est dur et plus dur qu'il y a 20 ans" (avant on avait aussi des énoncés avec des lettres grecques et des fonctions exponentielles).
Au fait c'est comment maintenant? C'est devenu national les épreuves ou ça reste par académie? Parce qu'à mon époque, il y avait de sacrées différences de niveau suivant les académies.
Je suis bien embêtée. Je comprends ce que vous dites et ne le nie pas.
Pourtant, il y a sur le forum des madZ qui passent le bac en ce moment-même et parmi elles, il y en a qui ne l'auront pas ( même au rattrapage) et ce, même si elles se sont défoncées.
Je suis très certainement hors-sujet mais comment vont-elles se sentir en lisant tout ça? En lisant qu'en plus, on fait tout pourque le bac soit donné au plus grand nombre?
Déso, fallait que ça sorte
Sois pas désolée, c'est une remarque tout à fait légitime. Déjà, comme d'autres l'ont dit ici, un accident ça arrive à tout le monde ; c'est même ce pourquoi je suis plutôt en faveur d'un examen en contrôle continu plutôt qu'en une seule épreuve. Ensuite, les études secondaires sont faites pour un type d'intelligence et de raisonnement et si on arrive pas à se couler dans ce modèle, c'est sûr qu'on en chie pas mal. Faudrait aussi qu'on arrive à relativiser l'importance du bac : en gros, dès qu'on met les pieds en classe de seconde c'est le bac qui compte, quand on est orienté, à nouveau le bac, et dans mes souvenirs de terminale, toutes nos évaluations étaient des sujets de type bac. C'est sûr qu'après, ne pas l'avoir est vu comme un stigmate dramatique. Mais en fait, non. Y'a des alternatives, y'a des filières accessibles sans le bac, ou avec des équivalence, y'a d'autres moyens de passer le bac (candidature libre, je t'aime)... mais ça, c'est caché, c'est occulte, c'est pour les "mauvais" qui n'ont pas eu le bac, on n'en parle pas aux élèves. Si on ne faisait pas tout un flan du bac et si on se concentrait sur des choix de filières, ou de métiers, y'aurait moins la pression, moins de douleur en cas d'échec et peut-être aussi, moins d'échecs.
Tous les ans au moment du bac, on nous ressort la liste des personnalités qui n'ont jamais eu le bac mais qui ont "réussi" quand même (plein de guillemets, la notion de réussite est relative). Au début ces listes m'énervaient, et puis finalement je me dis que si ça permet à des jeunes qui ne l'ont pas eu de relativiser, c'est pas plus mal.
Pour l'histoire des fournitures, on a tous eu le ou la prof qui voulait un classeur petit format avec des feuilles à grand carreaux et des intercalaires bleu et jaune... En posant la question à certains profs, j'ai eu un florilèges de raisons différentes :
- X tient à ce que ses élèves aient un cahier et de la colle pour y coller les poly parce que sans ça elle craint les feuilles volantes, perdues, qui empêchent les élèves de travailler et son cours de se dérouler sereinement.
- Y veut un cahier de telle couleur (et il s'harmonise souvent avec ses collègues) pour être sûr que les élèves... écrivent dans le bon cahier. Il m'a indiqué qu'il avait déjà surpris des élèves en train de faire en douce des exercices pour la matière suivante pendant son cours.
- Z veut un classeur, parce qu'elle divise son cours en plusieurs thèmes et que le classeur permet d'insérer des feuilles sous chaque thème quelque soit l'ordre chronologique des cours. Je lui objecte l'argument de X. Elle reconnait qu'elle ne demanderait pas ça à des "petits" sixièmes mais que pour ses secondes, elle leur dit en début d'année que s'ils perdent ou oublient des feuilles, ils se débrouillent avec leurs camarades pour rattraper.
- M. a des exigences en matière de présentation : nom à gauche, date à droite et en toutes lettres, titre du devoir souligné. Elle trouve que cela force les élèves à s'organiser et acquérir des automatismes de la vie courante. Elle me dit qu'en début d'année avec des 6eme, un quart d'entre eux oublient leur nom ou la date, et qu'en fin d'année, ceux qui n'ont pas acquis cette habitude sont généralement confrontés à des problèmes plus globaux (handicap, problème de comportement ou d'assiduité..).
Qu'est-ce que ça peut lui faire? Si l'élève n'écoute pas c'est son souci s'il se plante à l'interro (tant qu'il ne perturbe pas la classe). C'est pas le sien. Y a bien assez de profs qui nous l'ont rabâchée cette litanie. En philo, les 3/4 de la classe faisaient autre chose. Oui je sais c'est pas un exemple à tenir, mais c'est ce qui se passait.
Si c'est notre soucis s'il se plante a l'interro. En tout cas c'est le mien. Et si les élèves ne suivent pas et ne travaillent pas c'est ma faute. C'est a moi de gérer le cours. Si je les laisse faire autre chose la plupart de mes collégiens feront autre chose.
@Artemistigri Pour moi, c'est simplement une question de respect 
@Manhole C'est pas le discours qu'on nous a tenu pendant notre scolarité. C'est bien. Ca change.
On a eu aussi par exemple "faites ce que vous voulez, je m'en fiche, moi j'ai un métier".
@Bananou Ca n'empêche pas d'écouter d'une oreille et de faire tes maths à côté.
Honnêtement, vu les heures de philo qu'on avait, et l'importance que ça a dans le BAC, c'est sûr que c'était pas la priorité des scientifiques. Je ne dis pas que c'est une généralité, mais dans mon lycée, à ce moment-là, c'était l'impression qui s'en dégageait. En plus, la prof n'a même pas pu faire tout le programme (on n'avait pas étudié la passion par exemple et peut-être encore un ou deux sujets). Ca ne nous empêchait pas de travailler en classe quand elle le demandait non plus hein, c'était pas la foire, faut pas croire.
On a eu aussi par exemple "faites ce que vous voulez, je m'en fiche, moi j'ai un métier".
@Bananou Ca n'empêche pas d'écouter d'une oreille et de faire tes maths à côté.
Honnêtement, vu les heures de philo qu'on avait, et l'importance que ça a dans le BAC, c'est sûr que c'était pas la priorité des scientifiques. Je ne dis pas que c'est une généralité, mais dans mon lycée, à ce moment-là, c'était l'impression qui s'en dégageait. En plus, la prof n'a même pas pu faire tout le programme (on n'avait pas étudié la passion par exemple et peut-être encore un ou deux sujets). Ca ne nous empêchait pas de travailler en classe quand elle le demandait non plus hein, c'était pas la foire, faut pas croire.
@Artemistigri : Il n'empêche que niveau respect c'est très très moyen... Et que ça rejoint ce qu'on a pu dire plus tôt sur la démotivation des élèves et tout un tas d'autres facteurs. Ne pas être intéressé c'est une chose, carrément travailler une autre matière c'en est une autre.
@Vayper Cutting
Ca peut être regarder par la fenêtre, ou jouer sur sa calculatrice (oui tu peux le faire discrètement, ou ptet que la prof s'en foutait), ou se refaire le vernis des ongles (de préférence quand tu es au fond de la classe), etc.
C'est quoi la différence entre travailler une autre matière et regarder par la fenêtre? Dans les deux cas, tu n'es pas intéressée par le cours.
Ca peut être regarder par la fenêtre, ou jouer sur sa calculatrice (oui tu peux le faire discrètement, ou ptet que la prof s'en foutait), ou se refaire le vernis des ongles (de préférence quand tu es au fond de la classe), etc.
Je suis pas certaine que les prof qui disent "c'est votre problème si vous n'écoutez pas, moi j'ai un métier/le bac..." etc. le pensent vraiment... En réalité, on se sent coupable (tout du moins responsable) de ne pas avoir l'attention des élèves. Quand je surprends un élève en train de faire autre chose, j'essaye d'y remédier (parfois je me contente juste de prendre ses affaires). Mais dans des classes difficiles, où ma priorité est le calme, s'ils font des maths ou de l'anglais en silence, je suis plus laxiste (je parle de classes où les situations sont extrêmes, comprendront les familiers de ZEP sensibles).
Le problème c'est qu'il faut tenir l'année. Et c'est épuisant de devoir vérifier si 35 élèves (parfois plus, si si) ont bien devant eux de la philo et pas autre chose...
Moi je laisse les élèves venir avec le matériel qu'ils veulent. Mais je n'ai que des terminales donc je peux me le permettre. Je ne me vois pas leur imposer un cahier ou un classeur à 1 an du supérieur... (mais j'ai peut-être tort)...
@Artemistigri Mais il est impossible à finir le programme (vraiment, je plaisante pas), aucun prof ne l'a jamais terminé ! Et puis la "passion", ce n'est pas au programme d'ailleurs
En plus c'est pas très sympa de ne pas écouter la moitié de l'année, et ensuite de se plaindre que le programme n'est pas terminé...
En tout cas, j'adore les S ! C'est ma filière préférée pour l'instant, c'est là que j'ai trouvé paradoxalement le plus de littéraires...
Le problème c'est qu'il faut tenir l'année. Et c'est épuisant de devoir vérifier si 35 élèves (parfois plus, si si) ont bien devant eux de la philo et pas autre chose...
Moi je laisse les élèves venir avec le matériel qu'ils veulent. Mais je n'ai que des terminales donc je peux me le permettre. Je ne me vois pas leur imposer un cahier ou un classeur à 1 an du supérieur... (mais j'ai peut-être tort)...
@Artemistigri Mais il est impossible à finir le programme (vraiment, je plaisante pas), aucun prof ne l'a jamais terminé ! Et puis la "passion", ce n'est pas au programme d'ailleurs
En plus c'est pas très sympa de ne pas écouter la moitié de l'année, et ensuite de se plaindre que le programme n'est pas terminé...
En tout cas, j'adore les S ! C'est ma filière préférée pour l'instant, c'est là que j'ai trouvé paradoxalement le plus de littéraires...
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