Quel livre lisez-vous en ce moment ?

[miss.acacia]

J'ai lu la 3e intégrale de La chronique des Bridgerton de Julia Quinn qui regroupe les histoires d'Eloise et de Francesca.
Le schéma se renouvelle puisqu'on suit Éloïse, la rebelle quasi trentenaire, qui décide de se marier et Francesca, veuve, qui souhaite fonder une famille.
Malheureusement, cette 3e intégrale m'a parfois fait grincer des dents.
Je n ai pas aimé le traitement du personnage de Marina dans le tome sur Éloïse. Et la manipulationà l œuvre dans le tome sur Francesca m a vraiment dérangée. Globalement, je n ai pas été convaincue par les love interest de ces 2 sœurs que j'apprécie.
En revanche, les scènes impliquant plusieurs membres de la famille Bridgerton sont toujours un régal!

 

[Esquisse rose]

@miss.acacia : mon prochain Julia Quinn est Francesca ! (Mon retour sur Éloïse ici.) Concernant Marina, j’imagine que c’est — ce que j’ai appelé — la psychophobie qui t’a dérangée ? Si oui, je partage ton ressenti.

 

[miss.acacia]

@miss.acacia : mon prochain Julia Quinn est Francesca ! (Mon retour sur Éloïse ici.) Concernant Marina, j’imagine que c’est — ce que j’ai appelé — la psychophobie qui t’a dérangée ? Si oui, je partage ton ressenti.

C est exactement ça. Je n ai pas aimé le parti pris concernant les troubles dont souffrait Marina. J'ai trouvé l analyse sans subtilité, peu nuancée même pour un roman qui se veut une lecture facile et légère. L approche est vraiment, au mieux, maladroite.
Je suis curieuse de ton retour sur le tome sur Francesca.

 

[Esquisse rose]

@miss.acacia : je suis d’accord ! Je n’ai pas très bien compris ce qui s’est passé du côté de Julia Quinn. Elle fait régulièrement de la psychologie de comptoir pour rendre ses personnages dynamiques et les faire évoluer (il y a toujours quelque chose qui est « soigné » grâce à l’autre, à l’histoire d’amour). Jusqu’ici, ça ne m’a pas gênée, mais avec Marina j’ai eu le sentiment que Julia Quinn avait des préjugés sur la maladie mentale. L’époque le justifierait, sauf que La Chronique des Bridgerton est loin d’être une suite d’ouvrages documentaires, l’autrice utilisant des codes contemporains dans un cadre historique purement décoratif. (Ces propos n’engagent que moi.)

Je suis très intriguée concernant Francesca, je parlerai bien sûr de ma lecture ici.

 

[Trouscaillon]

Je lis en ce moment Chagrin d'école de Daniel Pennac et l'Instruction d'Isabelle Sorente.
Résumé du 1er livre :
« Donc, j’étais un mauvais élève. Chaque soir de mon enfance, je rentrais à la maison poursuivi par l’école. Mes carnets disaient la réprobation de mes maîtres. Quand je n’étais pas le dernier de ma classe, c’est que j’en étais l’avant-dernier. (Champagne !) Fermé à l’arithmétique d’abord, aux mathématiques ensuite, profondément dysorthographique, rétif à la mémorisation des dates et à la localisation des lieux géographiques, inapte à l’apprentissage des langues étrangères, réputé paresseux (leçons non apprises, travail non fait), je rapportais à la maison des résultats pitoyables que ne rachetaient ni la musique, ni le sport, ni d’ailleurs aucune activité parascolaire. » Dans la lignée de Comme un roman, Chagrin d’école est donc un livre qui concerne l’école. Non pas l’école qui change dans la société qui change, mais, « au cœur de cet incessant bouleversement, sur ce qui ne change pas, justement, sur une permanence dont je n’entends jamais parler : la douleur partagée du cancre, des parents et des professeurs, l’interaction de ces chagrins d’école ».
Daniel Pennac entremêle ainsi souvenirs autobiographiques et réflexions sur la pédagogie et les dysfonctionnements de l’institution scolaire, sur la douleur d’être cancre et la soif d’apprendre, sur le sentiment d’exclusion et l’amour de l’enseignement. Entre humour et tendresse, analyse critique et formules allant droit au but, il offre ici une brillante et savoureuse leçon d’intelligence. Ce Chagrin d’école s’impose déjà comme un livre indispensable.

Résumé du 2ème livre :
L’instruction est un mystérieux exercice d’empathie, pratiqué par d’anciens maîtres nomades, consistant à s’imaginer à la place d’un animal conduit à l’abattoir.
Lorsque Isabelle Sorente décide de la suivre, elle n’imagine pas que cela la conduira à l’intérieur d’un élevage industriel, et à un questionnement bouleversant sur l’écriture et notre lien aux autres espèces. Cachées à la périphérie de nos villes humaines se trouvent d’autres villes, secrètes, automatisées, où des dizaines de milliers d’animaux sont enfermés. Que se passe-t-il quand nous croisons leur regard ?
Dans un style envoûtant, l’autrice raconte une quête spirituelle moderne, reliant le destin des bêtes de somme au nôtre. Car humains ou animaux, tous sont emportés dans une course frénétique, happés par une logique fatale, à laquelle l’instruction oppose sa magie poétique, faisant de ce roman d’initiation fascinant une déclaration d’amour à la littérature.

Les deux livres sont très sympa

 

[Esquisse rose]

J’ai commencé Les Années d’Annie Ernaux. L’énumération et le flot de parole presque continu me poussent à ne pas m’arrêter, je dois lire jusqu’à (l’)épuisement pour reposer le livre. Cela me rappelle l’été 2015, lorsque je lisais religieusement, dans ma chambre de bonne, « Nombres* » (?) de la Bible œcuménique, que j’avais achetée d’occasion dans une bouquinerie pour mieux comprendre les références des romans de mes autrices favorites du XIXe siècle. J’ai pensé à Tombe, d’Hélène Cixous, que j’ai lu chez ma mère à la vitesse grand V, animée par la même ferveur. Enfin à Colette, pourquoi je ne sais pas, peut-être parce qu’elle aussi décrit des mœurs d’une autre époque.
J’ai envie de courir et d’arriver à la fin, et à la fois je déguste les images, les sensations… Ce texte est baigné de lumière.

*Ici, un aperçu du contenu.

Je viens de terminer Les Années ! La forme du texte est devenue plus traditionnelle après progression. Les dernières pages ont fait écho au début : des phrases-points-de-lumière, comme des pensées qui surgissent et disparaissent presque instantanément. Seule l’écriture fixe leur impermanence définitivement… Le travail d’Annie Ernaux a été magistral. Je suis époustouflée. Dans cet ouvrage, l’autrice vient confirmer ma brève analyse de L’Évènement en parlant d’une « existence singulière donc mais fondue aussi dans le mouvement d’une génération » et d’« autobiographie impersonnelle ». J’adorerais avoir ce mélange de détachement et d’ancrage pour décrire m/la vie ! Partir de soi pour rendre compte d’un vécu collectif, c’est fort.

Dans le recueil que j’ai emprunté il y a encore : Les Armoires vides, La Honte, La Femme gelée, La Place, Journal du dehors, Une Femme, « Je ne suis pas sortie de ma nuit », Passion simple, Se perdre, L’Occupation.

Je prends vos recommandations !

 

[Esquisse rose]

@Kazia : je viens de me souvenir que tu m’as recommandé Journal du dehors ! Ce sera donc mon prochain Annie Ernaux !

En attendant, j’hésite entre un Pearl Buck, un Agatha Christie ou Julia Quinn.

 

[Abbiocco]

Spoiler: Pas citer svp

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[Aesma]

@Esquisse rose Agatha Christie bien évidemment

 

[Esquisse rose]

@Aesma :

Ce matin, je me suis compliqué la tâche en achetant Circé de Madeline Miller et Anne de Green Gables de Lucy Maud Montgomery.

Je ferai mon choix demain.

 

[Aya06]

@Esquisse rose
Circé ce livre a été un de mes meilleurs coup de coeur ( je veux bien connaître ton avis quand tu l'auras lu du coup )
Anne de Green Gables, j'ai lu les quatre premier tomes car des amies étaient très fan, mais perso je n'ai pas accroché. Première fois de ma vie que je préfère l'adaptation ciné(la série netflix, qui reprend l'histoire mais en y ajoutant des points de vues plus modernes)! Par contre il se lit facilement et assez vite, ça fait passer le temps.

 

[Membre supprimé 88273]

@Esquisse rose J'ai hâte de voir ton avis sur Journal du dehors

Circé aussi est dans ma PAL, ce sera peut-être ma prochaine lecture tiens
Pour l'instant je lis Avant toi de Jojo Moyes, ça se lit très bien mais les propos de certains personnages sur le handicap sont un peu maladroits (peut-être que c'est fait exprès? ).