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Et j'ai redévoré une autre de ses séries : Le Rapport de Brodeck. Même type de dessin en n&b assez torturé et poétique à la fois. En revanche, là où Blast était plutôt "universel" dans son histoire, ça aurait pu être n'importe qui dans cette quête de liberté, là, Le Rapport de Brodeck sent un peu la couille sale (pour le dire vulgairement).
C'est une histoire autour de la quête de liberté, ou de libération, encore, mais avec une thématique très fort autour de la guerre : celle qui vient de l'extérieur quand un ennemi fait irruption quelque part, et puis celle de l'intérieur, entre les habitants, ou même au sein même des personnages, tiraillés entre leur bonne conscience et ce que la paix sociale réclame. C'est encore très fort, très puissant, et très dérangeant.
Après avoir lu L'étrange vie de Nobody Owens de Neil Gaiman (loin d'être un mauvais livre, mais il ne m'a pas spécialement touchée), je m'attaque à un vaste sujet par la lecture de l'essai Qui vivra qui mourra? quand on ne peut pas sauver tout le monde de Frédérique Leichter-Flack
@Herzeka bon ben, merci, c'est bon à savoir malgré tout J'ai d'autres livres dans ma PAL qui me donnent plus envie pour l'instant, je garde celui-ci sous le coude pour une période de "dèche" littéraire où je n'aurai plus d'idée de lecture. J'espère que ton nouveau livre te plaira plus alors
@Muwglyk oh, tu me diras ce que tu en as pensé stp? perso j'accroche pas du tout aux romans d'Amélie Nothomb mais j'adore ses autobiographies et Stupeur et tremblements est mon préféré d'elle. Bonne lecture!
Alors (je l'ai fini y a plus d'une semaine je crois, mais pas le temps de passer ici avant ) et j'ai beaucoup apprécié ! C'est ma première lecture de cette auteure et je ne pense pas la dernière du coup ! Même si au début j'ai eu un petit peu de mal avec l'humour et la forme de narration, mais ce n'était l'histoire que de quelques pages..
Sinon j'ai commencé Le charme discret de l'intestin de Giulia Enders et j'aime vraiment bien pour le peu que j'ai lu pour l'instant, ça me fait beaucoup sourire !
Je suis en train de lire en parallèle The Children Act (L'intérêt de l'enfant, en français), de Ian MacEwan, qu'une collègue m'a prêté, et L'odeur du si bémol, de Oliver Sacks (dont le décès l'année dernière m'a rendu très triste...). Je me remets bien à la lecture, pour la reprise !!
(et ensuite j'ai Le veilleur du jour, de Jacques Abeille, qui m'attend... j'ai hâte !!)
J'ai pas mal de romans graphiques lus dont j'ai pas parlé .
. Polina de Bastien Vivès
Reconnu il me semble. Ça raconte la vie d'une danseuse, depuis son entrée dans une école de danse à ses changements de carrière (inspirée d'une danseuse existante, mais c'est pour une bonne part imaginaire je crois). Super dessin, c'est un de mes coups de cœur .
.Coney Island Baby de Nine Antico
Pareil, je suis pas très aventurière, je vais chercher que des BD dont j'ai déjà entendu parler en bien ! J'ai bien aimé le dessin aussi (sauf quelques visages que j'ai trouvé parfois un peu inanimés). Deux jeunes femmes souhaitent poser pour Playboy et rencontrent Hugh Hefner. Celui-ci leur raconte les vies (ce qui forme le récit principal) de Linda Lovelace (actrice de Deep Throat) et de Bettie Page (pin up des 50's), leurs rêves anéantis et la difficulté à mener une vie normale après avoir été célèbres pour du contenu érotique et pornographique. Bref le bon vieux Hugh veut que les deux filles fassent des choix éclairés .
En soi j'ai vraiment aimé cette BD, mais beaucoup de choses m'ont questionnée. J'ai eu l'impression que Bettie Page était mise sur un piédestal, tandis que Linda Lovelace apparaît comme une "fille facile" naïve. Une sorte de dichotomie entre les deux.
Enfin le dernier truc, c'est de présenter le patron de Playboy comme un bon gars à 100% ! J'ai une assez mauvaise image de lui. J'avais regardé ses téléréalités "Les girls de Playboy" dans le temps (apparemment diffusé entre 2005 et 2010, feeling old..) et plusieurs années après j'ai voulu savoir ce qu'étaient devenues les trois playmates qui vivaient dans le manoir playboy et jouaient les petites-amies d'Hefner. Et en fait deux d'entre elles ont raconté des horreurs sur lui, les conditions de vie, la sexualité du mec . Du coup bon.
Cela dit, à nouveau j'ai adoré, même si je parle que de trucs négatifs .
. The celluloid de Dave McKean
C'est un roman graphique érotique et sans texte . Super, mon seul regret c'est de l'avoir lue sans beaucoup de lumière et de pas avoir profité assez du dessin. Une femme qui a un rdv manqué à l'appart de son compagnon et qui se masturbe, avec plein de techniques différentes pour le graphisme (et des emprunts à Dali..
On peut dire que c'est hétéronormé dans le scénario érotique (même si c'est pas qu'hétéro, mais ça veut rien dire hein !) et que le physique de l'héroïne n'a rien de révolutionnaire, mais ça m'a pas dérangée et c'est pas non plus abusé de ce point de vue là .
En plus voir quelque chose de sexuel uniquement avec des dessins et parfois des choses très oniriques , Whaou. On s'attarde parfois plus sur les sensations, vous savez quand on part loiiiin, que sur un fantasme en soi.
Ça donne trop envie de lire d'autres choses avec ce dessinateur.
Je m'excuse d'avance, après l'intervention d' @Ada or ardor (par curiosité j'ai été voir sur internet des planches des BD dont tu parles et pour The celluloid, wouaw, quel trait! Tu m'as donné une idée de cadeau pour une amie, merci), je vais changer complètement d'ambiance :
J'ai fini qui vivra qui mourra de Frédérique Leichter-Flack, un essai qui traite de la priorisation des vies dans des situations extrêmes (camps de concentration, naufrage, pandémie) et qui fait réfléchir. J'aurai aimé qu'il soit plus étoffé sur certains points mais si ce qui touche à la morale et à l'éthique vous intéresse, n'hésitez pas à le lire.
Par hasard sur le net j'étais tombé sur quelques planches de Adulthood is a myth de Sarah Andersen et mon envie de me procurer sa BD a surpassé la pointe d'appréhension que j'avais: je craignais que son lectorat-cible soit plutôt des jeunes femmes de 20-25 ans, et en fait malgré mon grand âge et un enfant, ça m'a parlé, je me suis reconnue et j'ai bien ri. Un bon moment passé, quoi.
Un autre point positif à Qui vivra Qui mourra est que l'auteure prend des exemples aussi bien tirés de la vie réelle que des fictions (par contre, elle spoile un brin), dont Silo de Hugh Howley qui s'avère être dans ma PAL. Je l'ai donc choisi comme lecture du moment, pour boucler la boucle.
@nezentrompette Ah le pire c'est que je trouve les planches dispo sur internet sont pas les meilleures et rendent moins bien qu'en vrai (puis c'est pas trop mon style à priori). C'est un ami qui m'en a parlé et me l'a prêté, sinon j'aurais jamais découvert ça !