mes lectures de la semaine:
pétronille de nothomb: c'était bien, léger, prenant, puis à laf in, sur les deux dernières pages, c'est retombé comme un soufflé. c'est habituel, chez ellle, mais j'ai tout de même été surprise, après l'excellence des deux bouquins que j'avais lus auparavant.
la civilisation des odeurs, de robert muchembled. c'était passionnant et déprimant à la fois. pour les pauvres et les femmes, surtout.
enfin fini starless de jacqueline carey. bon sang, c'était mauvais! d'abord, une exposition beaucoup trop longue du gary stu principal. ensuite, on avance au pas de charge, toujours plus rapidement jusqu'à la fin. au point qu'on n'a pas le temps de s'attacher à un personnage que déjà, on ne le voit plus. et bien sûr, le héros principal ne connaît jamais la moindre difficulté à accomplir des miracles. en plus, ce qui est fort dommage est que le questionnement sur le genre, raison qui m'a fait acheter ce bouquin, n'est pas du tout approfondi. bref, grosse déception
fini psychologie de la solitude de gérard macqueron. c'est plus du développement personnel, un genre qui ne me parle pas, mais je devais le lire pour le boulot. encore un de ces bouquins pour lequel la solitude ne vient que de causes internes, et que la société n'est en rien responsables de ces propres dysfonctionnements.
en ce moment je lis:
tarrying with the negative, kant, hegel and the critique of ideology, de slavoj zizek. beau titre, hein? alléchant, hein? ben j'y pige rien. mes cours de philo sont beaucoup trop loin pour que je comprenne ses références. en plus, je le lis essentiellement dans les transports publics, sur ma liseuse. il est possible que ce soit suboptimal.
provincializing europe, postcolonial thought and historical difference, de dipesh chakrabarty. fiou, là non plus, ce n'est pas très accessible. il faut déjà être bien au fait de la pensée postcoloniale pour voir où il veut en venir. je voulais sortir de ma zone de confort, l'histoire et la socio, mais là entre le zizek (philo) et le chakrabarty, (philosophie politique et historiographie), je patine un peu. je pense tout de même tenter de les finir, quitte à aller youtuber des intervntions de ces deux penseurs.
en plus léger, je lis le roi, dernier tome du haut royaume, de pierre pevel. simple et efficace. beaucoup mieux que le spin-off des sept cités.