J'ai lu le première tome de
Le goût du bonheur de Marie Laberge, une saga familiale canadienne qui se passe au début du XXe siècle. Une fois dans le livre, impossible de le lâcher, et pourtant c'est un pavé ! Les personnages féminins, en particulier, sont très bien écrits et intéressants

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Et j'ai tenu à grand-peine jusqu'à environ un tiers de
Yo, Julia (Moi, Julia) de Santiago Posteguillo. Ce roman a reçu le prix Planeta de cette année (un gros gros prix littéraire en Espagne), et l'auteur est très connu et apprécié pour ses romans historiques. Sachant cela + le thème (une femme forte qui œuvre dans l'ombre dans l'empire romain) je pensais que c'était une valeur sûre mais euuuh... non. Déjà je me suis ennuyée à mourir et ensuite c'est un cas d'école de "personnage féminin décrit par un auteur masculin". Il faut nous rappeler toutes les 5 pages que Julia est incroyablement belle, qu'elle n'est pas comme les autres et qu'elle dégage quelque chose de spécial

Et les ressorts pour nous montrer sa force de caractère, c'est du poncif de chez poncif : Julia envoie un esclave lui cherche un truc pas facile à trouver, l'esclave lui dit "euh bon d'accord je vais chercher", et elle : "non, tu vas pas chercher, tu vas TROUVER".

Bravo. Bref, je suis très fière d'avoir tenu jusqu'au tiers avant d'abandonner.