je hais de tout mon coeur le père goriot de balzac. j'ai trouvé d'un mépris envers la condition féminine à gerber. zola, j'ai mis du temps à arriver, et encore, seulement par des oeuvres dites mineures comme nana. l'assommoir, la bête humaine (dans une moindre mesure), je les vomis. toute en subtilité et en neutralité, mais peut-être n'avais-je pas le bon âge quand je les ai lus à l'école obligatoire, puis au lycée.
j'ai énormément lu depuis le début de la semaine.
don quichotte = le parfait. j'ai adoré. c'est drôle, c'est vivant et sarcastique, c'est merveilleusement écrit.
purple and black de k.j.parker. un bonbon à la crème de nougat saupoudrée de cannelle.
the gift in 16th century france de natalie zemon davis. titre rébarbatif, essai sympa, sans plus, sur l'hitsoire des dons et contre dons sous l'ancien régime.
dans le genre titres improbables, mais vraiment intéressant, femmes, pouvoirs et contrebande dans les alpes au 18e siècle. c'était passionnant, mais ca parle assez peu de femmes, surtout de contrebande et des enjeux fiscaux et pénaux qui en découlent. d'anne montenach.
soie, d'alessandro barrico. rempli de male gaze, avec une histoire d'amûr imaginaire, mais au moins, ca parleun peu de japon et de la maladie du ver à soie en europe au 19e siècle.
avant l'hiver, de léa silhol. c'était excellent, surtout les deux premières nouvelles.
gideon the ninth. j'ai commencé à sentir la fin environ 150 pages avant, mais les dialogues sont si savoureux que ca ne m'a pas gênée plus que ca. une bonne lecture de sf/fantasy. il y a de la nécromancie basée sur des calculs.
monstruous motherhood : 18th century culture and the ideology of domesticity. t'es nullipare, une mère, une belle-mère et vivante en même temps, t'es de la merde, pour résumer le livre. ah bah zut de flûte, j'étais déjà au courant.