J'ai commencé Étés Anglais, le première tome des Cazalet. 30 pages et je suis pas très fan
J'aime beaucoup cet auteur et je recommande "L'évangile selon Pilates"Je viens de terminer l'avant dernière partie de La part de l'autre d'Eric-Emmanuel Schmitt et je suis assez déçue... J'ai beaucoup entendu parler de cet auteur et je crois que ce livre est un de ses plus connus et appréciés. Il me reste une centaine de pages mais j'ai hâte de passer à autre chose. Ça me perturbe aussi beaucoup de lire une vie romancée d'Hitler.
Oh, qu'est-ce qui ne t'accroche pas dans ce début ? J'espère que la suite te plaira davantage ! Les deux premiers tomes font partie de mes très bonnes lectures de ces derniers temps, mais j'aime beaucoup les romans de ce genre habituellement...J'ai commencé Étés Anglais, le première tome des Cazalet. 30 pages et je suis pas très fan
Oh tu m'as donné envie de lire Du miel sous les galettes@Going Merry Personnellement j'avais aimé La part de l'autre, mais je crois que c'était la prouesse littéraire de l'auteur (mettre en scène hitler sous un jour "nouveau", c'était casse-gueule mais il s'en sort bien) qui m'a impressionnée. Je plussoie @Bouquineuse_Rêveuse pour L'Evangile selon Pilates
J'ai lu Le monde caché d'Axton House d'Edgar Cantero. J'ai beaucoup aimé, ça renouvelle complètement les histoires de mystères dans les grands manoirs victoriens. Il faut accepter de ne pas tomber sur un récit linéaire classique: ici on suit l'histoire au fil de pages de journal, de compte-rendus de caméra vidéo, de transcriptions écrites d'enregistrement magnéto, de reproductions de papiers administratifs, etc... Ca donne l'impression de vivre le truc en regardant au-dessus de l'épaule du narrateur, c'est cool. Et puis le manoir a beau être victorien, c'est pas le cas de l'époque: l'histoire se déroule en 1995, les deux protagonistes principaux sont un étudiant en géographie ayant la vingtaine et une ado muette au look punk. Du pur produit des nineties balancé dans cette demeure d'un autre temps, c'est anachronique à souhait et ça fait sourire car ils ont les commentaires que n'importe qui ferait de nos jours (grande baraque labyrinthique pleine de courants d'airs). Et puis le mystère, bien sûr, ou plutôt les mystères: il y a bien une histoire de fantôme (sinon ce serait pas un vrai manoir victorien, na) mais en fait on s'attarde pas trop dessus parce qu'il y a pire. Dans ce manoir, il y a aussi deux suicides identiques conduits par des cauchemars horribles et récurrents transmis de l'un à l'autre comme une mauvaise grippe; il y a aussi un club chelou avec des érudits occultes; et puis il y a...les deux héros, dont au final on ne sait pas grand chose et dont le lien entre eux reste flou. Pas de frustration à la fin, tout s'explique (un petit quelque chose d'ésotérique/fantastique dans l'explication, mais qui reste acceptable pour la terre-à-terre que je suis)
Et là je dévore (jeu de mot, attend, tu vas comprendre) Du miel sous les galettes de Roukiata Ouedraogo. J'adore, le style me fait penser à une bonne copine qui me raconterait sa vie. On connaissait Proust et sa madeleine, il y a aussi Roukiata et le pancake du petit-déj de l'hôtel. Ce pancake, qu'elle mange avant d'entamer une journée marathon en tant que secrétaire de la francophonie, lui rappelle les galettes que sa mère faisait au Burkina Faso et, par extension, le jour où son père a été emprisonné arbitrairement. Elle raconte le parcours du combattant de sa mère pour sortir son mari de là, avec elle, tout bébé, bien emmaillottée sur le dos de sa maman, et en profite pour glisser mille et un détails sur la vie au Burkina.