J'ai lu le mec de la tombe d'à côté de ma chère concitoyenne Katarina Mazetti. Et bien, on va pas se mentir, c'est de l'amûr, du bon sentiment sur fond de différences sociales entre bouseux de campagne et péteux de capitale. Mais passé cette première comparaison des deux mondes dont on sait déjà toutes les singularités, le bouquin fonctionne. Parce que les personnages sont vrais, on dirait qu'ils sont issus du théâtre. Ca a d'ailleurs été adapté, si je ne m'abuse. Du coup, non, ce n'est pas de la grande littérature, mais on peut s'y retrouver, l'écriture est naïve sans frôler la trisomie, et foutrement simple sans rentrer dans le Marc Lévy de bas étage. Les scènes d'amours sont bien décrites, avec à la fois la sauvagerie animale et la pudeur que ça implique. Bref, c'est ce que devrait être un roman de gare. Sympathique, bien écrit, pas prise de tête mais vrai dans le fond et distrayant. Du bon sentiment pour la ménagère, et un côté décalé pour la jeunesse que j'espère encore représenter. Un petit peu. Mais si, allez.