Quel livre lisez-vous en ce moment ?

[Elyon_64]

J'ai fini la Horde du Contrevent.
Pff quelle claque ! J'ai vraiment adoré cette lecture. J'ai rarement autant accroché à un style d'écriture, c'est tellement poétique, l'auteur a une vraie maitrise de la langue française et c'est vraiment dingue de voir son style changer selon les personnages (Golgoth et Caracole surtout vs les autres). Y a plein de petites choses que je pourrais critiquer dans la narration, y a des trucs que je trouve pas vraiment clairs ou que j'ai trouvé pas super bien intégrés (certains chrones par exemple) ou même des choses qui auraient mérité plus de détails je pense (l'Hordre), mais l'écriture et l'univers sont tellement prenants qu'au final ça m'a pas vraiment dérangée.

Et là je commence juste Samarcande :

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[Pompoko]

Je suis en train de lire La guerre des femmes d'Alexandre Dumas. C'est la première fois que je lis du Dumas. Au début, j'étais un peu déroutée par l'écriture, et surtout par les faits historiques qui sont relatés (la période de la Fronde, dont j'ignore tout). J'étais tombée sur ce livre un peu par hasard, je n'avais jamais entendu parler de cet ouvrage de Dumas. Maintenant, la magie de l'écriture m'emporte et rend très difficile l'abandon du livre pour les tâches obligatoires (mais qui a besoin de dormir ou de travailler quand on a un bon livre ? )
C'est vraiment passionnant, très bien écrit et rondement mené.

Je sens que je vais partir à la découverte des autres aventures dumasiennes. J'avais adoré les adaptations cinématographiques de ses oeuvres, ça va être un plaisir de lire les "originaux".

 

[Lucieloukim]

@narvali14 J'avoue avoir la même relation avec un autre livre de Marguerite Duras, c'est "Détruire, dit-elle".
Je l'ai lu plusieurs fois j'ai jamais bien compris de quoi ça parlait, je l'ai toujours refermé en étant perplexe. Du coup je peux pas dire si je l'aime ou pas! Je l'aime car l'écriture est belle, je l'aime pas car le sens de l'histoire m'échappe mais c'est certain ce livre me fascine. De temps en temps je le relis en me disant "Cette fois tu vas comprendre" et non...
Rien que le titre de ce livre est beau et puissant je trouve

 

[Claire-de-plume]

J'ai presque fini de lire Fascination, j'en suis à la moitié de L'Amour, le Japon, les Sushis et moi (c'est tout mignon comme livre, on découvre qu'il n'est pas si facile d'être Française dans un lycée Japonais) et j'ai commencé La Mémoire de Babel (j'espère qu'on va revoir Archibald, je l'adore ! )

A côté de ça, je lis plein de mangas comme Fruit Basket, Black Bird et Black Butler

 

[chasseuse_de_nuages]

L'assassin royal, deuxième époque, intégrale 2 (édité par J'ai Lu) de Robin Hobb

Mon frère me tannait depuis quoi, bien dix ans pour que je lise la saga ! À l'époque, j'avais lu les 50 premières pages du premier tome, j'avais pas du tout accroché et puis l'été dernier, sur un coup de tête (et parce que je voulais me lancer dans une saga) j'ai acheté la première intégrale J'ai Lu et là... Le coup de foudre a opéré ! J'ai lu les trois premières intégrales J'ai Lu en même pas 5 semaines et puis j'ai pas réussi à me procurer la dernière intégrale, j'ai lu d'autres choses après et je n'y ai plus pensé.
Ma meilleure amie m'a ramené la première intégrale, que je lui avais prêtée, le week-end dernier et c'est là que j'y ai repensé. Le seul souci, c'est que je suis dans une période pro plutôt chargée et c'est un supplice de résister à la tentation d'aller lire un ou deux chapitres (je préfère traîner sur le forum, vous voyez le genre ).

Bref, c'est juste PARFAIT ! Je suis tellement heureuse de retomber dans cet univers, de retrouver mes chouchous... J'hésite entre dévorer le tome à toute vitesse ou le savourer car je sais qu'après, c'est fini

 

[Mad-Joune]

Coucou, moi je lis La mémoire de Babel (tome 3 de la Passe-miroir).
J'en suis presque aux 3/4 et j'adooooooore ! Encore mieux que les 2 tomes précédents !!!

 

[Sylvestrum]

Je lis Les mots sont des fenêtres (ou des murs) de Marshall Rosenberg.
J'ai trouvé le début du livre un peu "inaccessible". On commence fort avec une préface du petit-fils de Gandhi, et les premiers exemple illustrant ne sont pas issus de la vie de tous les jours, mais se situent dans des cadres ultra-complexes: conflits israélo-palestiniens, racisme anti-noir aux USA, etc... J'ai donc peu accroché au début, je trouvais que par rapport à Cessez d'être gentil, soyez vrais ca faisait bcp plus politico-intello et je me suis demandée si je faisais partie du public visé.
Cependant, plus j'avance dans la lecture, plus ça devient accessible, avec des exemples beaucoup plus simples et on découvre doucement que l'auteur n'est pas un super-warrior de la CNV qui va résoudre tout les conflits de la terre, mais qu'il a galéré aussi à intégrer la CNV à son quotidien, et que même ses gosses refusent parfois de sortir les poubelles.
Le bouquin va aussi apparemment "plus loin" que Cessez d'être gentil avec des chapitres consacrés à "que faire quand je suis incapable d'empathie pour le moment?" "que faire quand l'autre me remballe?" "Que faire quand l'autre refuse ce que je demande pourtant si bien en CNV?"
Ca me donne vraiment envie de poursuivre ce genre de lecture, et d'acheter un cahier d'exercices.
Et en même temps, j'ai souvent cette pensée parasite qui reviens "c'est une pub pour le plus blanc que blanc, dans ma vie à moi il y a tellement de situations tellement bloquées et complexes que appliquer la CNV ne servira à rien (ou je n'arriverais même pas à essayer)". Mais c’est probablement qu'une histoire d'entrainement

 

[nezentrompette]

Je ne suis pas dans une période "intello" en ce moment, du coup je me farcis beaucoup de livres simples à lire (le genre qui sont finis en 2 jours):

2 livres de la série des "frère Cadfaël" de Ellis Peters (trafic de reliques et La confession de frère Haluin). C'est un peu une version très très simplifiée du Nom de la Rose, à savoir qu'il s'agit d'un moine qui résout des meurtres et autres mystères à l'époque médiévale. Ca se lit bien, c'est assez plausible, par contre l'intrigue en elle-même met toujours du temps à se mettre en place (genre le meurtre arrive à la moitié du bouquin)

Des Agatha Christie: Allo, Hercule Poirot. Recueil de nouvelles, pas les meilleures et d'ailleurs deux des nouvelles n'incluent pas le détective -par contre une (La poupée de la couturière) touche au fantastique et m'a fait froid dans le dos, une curiosité dans l'oeuvre d' Agathe Christie-. Le mystérieux Harley Quinn: pareil, des nouvelles qui introduisent ce personnage. On sent que c'était en pleine mode de l'occultisme/fantôme tout ça. Pour un après-midi pluvieux c'est parfait, mais moi qui ai lu toute l'oeuvre de l'auteure (autrice?) je dégage trop facilement les ficelles et ça gâche un peu le plaisir (mais juste un peu).

Même si je n'ai pas encore complètement décidé, je crois que j'ai laissé tomber Un voyage à travers la folie de Mary Barnes. J'ai lu plus de la moitié, mais c'est un peu une corvée. Autant le processus par lequel elle est passée est intéressant, mais son récit au quotidien devient lassant. La peinture a joué un grand rôle mais comme je ne sais pas à quoi ressemblent ses pièces j'ai du mal à me représenter la chose. Et puis les références à dieu: je ne suis pas croyante mais ca ne me gêne pas que quelqu'un en face le soit, je respecte et je conçois que ses interrogations tournent autour de ça, je comprends même que les psys le prennent en compte et l'utilisent à des fins de construction/guérison, mais quelques passages me font penser que les psys y croient eux-mêmes (pas de problème, c'est leur vie) et l'intègrent dans leur thérapie (et là j'ai du mal, mais j'ai peut-être une vue trop "contemporaine" de la situation, où médecine et psychologie ne se mêlent pas ouvertement à la religion, je ne sais pas). Dernier détail: le fait que les excréments soient toujours mentionnés par le terme "merde". Je ne sais pas comment c'est dit en VO, mais je ne comprends pas le choix de ce mot vulgaire qui dénote alors que le reste du propos, sans être soutenu, est loin d'être vulgaire (et même pour faire écho à la régression vers l'enfance, un gamin dirait caca plutôt que merde). Ou alors je saute la fin du récit de Mary pour lire le point de vue du psy, parce que malgré tout quelque chose m'intéresse dans ce livre? j'hésite.

 

[Neverland90]

J'ai lu:
La maîtresse des anges de Corine M: C'est une bonne histoire, je ne la situe pas dans la bit-lit, c'est vraiment du fantastique. Je mets un TW: scène de pédophilie, il n'y a pas de voyeurisme mais on est du point de vu de la victime ce qui assez dur. Je dirais même que c'est le passage le plus dur du livre. J'ai bien aimé le style d'écriture, la description du château, on sent l'ambiance mystérieuse de l'histoire. J'ai aussi aimé les références au livre d'Enoch. Alex est un personnage intéressant et je m'attendais à ce qu'elle soit plus approfondie malheureusement la deuxième partie de l'histoire ne va pas vraiment en ce sens. En fait, je n'ai pas trop aimé la 2e partie et cette histoire d’élue. Je n'ai pas aimé Lucas (peu importe sa forme) qui est assez plat. J'ai aussi trouvé la vision du bien & du mal limité et très basique. Mais sinon, ça reste une bonne histoire sur les anges et peut-être l'une des mieux écrites.

Aurora de Roxane Dambre: Contrairement à ce que laisse penser le résumé, il n'y a aucune romance dans ce livre, à part de vagues références au passé d'Aurore. J'ai vraiment aimé suivre ce trio improbable un démon, un prêtre et une étudiante qui se sont lancés dans une quête assez intéressante. J'ai particulièrement aimé le personnage d'Asmodée. C'est un livre qui alterne humour et situation dramatique, c'est très bien écrit et l'auteure a su éviter avec soin pas mal de clichés.

Jezabel de Irène Némirovski: J'ai vraiment aimé cette histoire du début à la fin. Ca s'ouvre sur un procès d'une femme nommée Gladys Eysenach qu'on accuse de "crime passionnel". On découvre au cour de l'histoire que la vérité est plus compliquée que ça. C'est le portrait d'une femme qui a peur de vieillir et même si ce thème a souvent été vu en littérature, j'ai trouvé pour le coup que ça dépassait de loin la pression du patriarcat. Alors, oui les femmes devait souvent compter sur leurs atouts physiques à pas mal de niveau social. mais Gladys a à mon sens un très gros problème: cette peur de perdre sa jeunesse mais aussi un égoïsme sans borne. Cela dit, l'auteure souligne bien l'aspect misogyne de la société à travers le personnage de Bernard. Voilà, mis à part ça, je ne comprends pas le lien avec Jezabel mais ça reste une très bonne histoire.

 

[Le Lustre Connu]

Coucou, est-ce que vous connaissez des bandes dessinées qui traitent de la guerre (n'importe lesquelles) sous un angle humoristique ? (à part les Tuniques Bleues)
Merci

 

[Aibeleen]

Je viens de terminer Sous la même étoile de Kelley York, qui est absolument magnifique!

J'enchaine avec un roman policier, dans une ambiance à la Agatha Christie Le Dernier songe de Lord Scriven d'Eric Senabre.

 

[Lucieloukim]

J'ai commencé "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" de Harper Lee
ça me plaît mais j'avoue que ça a été difficile de rentrer dedans! Au début je comprenais pas trop où tout cela voulait en venir