@Margay le problème est qu'à mon avis, ça ne sera jamais le cas. On vivra toujours dans des cases. La seule échappatoire est de trouver des personnes qui nous voient d'abord comme des êtres humains avant de nous considérer comme des personnes genrées.
Le problème à mon avis, c'est cette association entre le genre et les attentes, quelles qu'elles soient, d'ailleurs.
Je suis d'accord que voir l'être humain avant le genre, c'est difficile voire quasi-impossible notamment dans des questions familiales et bien sûr d'enfantement.
Mais il y a tellement de sujets sur lesquels je reste persuadée qu'on pourrait largement se passer de ces expectations liées à notre genre alors que nous n'avons rien demandé, que ce soit par notre comportement, nos habitudes, nos préférences et habitudes en matière sexuelles ou que sais-je d'autre.
L'autre jour je discutais avec une collègue qui me disait "toutes les femmes aiment un peu de violence chez un homme, même si un homme est tout gentil et tout, on veut aussi kingkong au lit", je répète quasiment mot pour mot ce qu'elle m'a dit il y a à peine une semaine.
Bah ça m'a faite "sourire" (en mode "ok cause toujours") et je suis passée à autre chose.
Je suis fatiguée de ces attentes par rapport aux genres, et je rêverais d'une société où même si ça ne pourra pas être le cas à 100%, au moins il y ait davantage de considérations en tant qu'être humain au lieu de nous voir d'abord comme des personnes genrées.
donc pour répondre à ta question, en fait je serais presque tentée de te répondre que ça me gênerait d'être considérée d'abord par mon genre, peu importe que ça soit femme ou homme. Justement à cause de ces attentes.
A mes yeux, "une société où les roles genrés ne sont pas les mêmes, tant qu'on te laisse avoir le comportement que tu veux sans te faire le reproche d'être trop ceci ou pas assez cela", en fait ça serait une société dans laquelle la notion de genre aurait beaucoup moins de poids dans la vie de tous les jours et où on commencerait enfin à nous considérer comme des être humains à part entière.
Ca serait une société où être considérée par son genre n'aurait plus vraiment de sens, hormis pour les questions biologiques.
Le problème à mon avis, c'est cette association entre le genre et les attentes, quelles qu'elles soient, d'ailleurs.
Je suis d'accord que voir l'être humain avant le genre, c'est difficile voire quasi-impossible notamment dans des questions familiales et bien sûr d'enfantement.
Mais il y a tellement de sujets sur lesquels je reste persuadée qu'on pourrait largement se passer de ces expectations liées à notre genre alors que nous n'avons rien demandé, que ce soit par notre comportement, nos habitudes, nos préférences et habitudes en matière sexuelles ou que sais-je d'autre.
L'autre jour je discutais avec une collègue qui me disait "toutes les femmes aiment un peu de violence chez un homme, même si un homme est tout gentil et tout, on veut aussi kingkong au lit", je répète quasiment mot pour mot ce qu'elle m'a dit il y a à peine une semaine.
Bah ça m'a faite "sourire" (en mode "ok cause toujours") et je suis passée à autre chose.
Je suis fatiguée de ces attentes par rapport aux genres, et je rêverais d'une société où même si ça ne pourra pas être le cas à 100%, au moins il y ait davantage de considérations en tant qu'être humain au lieu de nous voir d'abord comme des personnes genrées.
donc pour répondre à ta question, en fait je serais presque tentée de te répondre que ça me gênerait d'être considérée d'abord par mon genre, peu importe que ça soit femme ou homme. Justement à cause de ces attentes.
A mes yeux, "une société où les roles genrés ne sont pas les mêmes, tant qu'on te laisse avoir le comportement que tu veux sans te faire le reproche d'être trop ceci ou pas assez cela", en fait ça serait une société dans laquelle la notion de genre aurait beaucoup moins de poids dans la vie de tous les jours et où on commencerait enfin à nous considérer comme des être humains à part entière.
Ca serait une société où être considérée par son genre n'aurait plus vraiment de sens, hormis pour les questions biologiques.