Quinze mauvaises raisons de ne pas être féministe

[Pipistrelle.]

@Jézabel

Je n'est jamais nier que ce texte étais un ramassis d'immondices, j'ai juste dis que malgré ce ramassis d'immondices, je ne me proclamerais jamais féministe.

Peut être par ignorance, je connais pas un texte de loi, de nos jours, qui contienne une différence homme~femme, s'il en existe, je serais heureuse de revenir sur mon jugement!

Si l'égalité hommes/femmes est prévue et protégée par la loi, elle est encore très loin d'être effective dans la réalité! Les mentalités n'évoluent pas si rapidement que ça, les femmes sont encore victimes de nombreuses discriminations (salaires inférieurs à ceux des hommes, discriminations à l'embauche, difficultés à obtenir des postes à responsabilités, absence de parité en politique, etc.), et de nombreux préjugés et injonctions pèsent encore sur elles. D'ailleurs, les hommes aussi souffrent du poids de ces stéréotypes de genre (garde des enfants, injonctions à être viril, etc.).

Honnêtement, je ne sais pas comment tu fais pour ne pas ressentir cette pression!

 

[PolipoKi]

Opium.

Avant de reposter, j'ai réfléchi. J'ai réfléchi a ce qui me gênait tellement dans le terme Féministe. J'en ai conclu a ce mélange de gynarchie et de militantisme sonne faux pour moi. Ce qui m'as amené a me demander pourquoi, je pense ça (oui, le métro me permet d'inter agir avec moi même!).

Oui, pourquoi femme que je suis, je ne ressens pas les cruelles indifférences que je subis jours après jours! La solution, la plus logique, est que je ne les subis pas, ou que je fait tout pour ne pas que cela ne m'atteigne pas. Au travail, comme dans la vie j'essaie de tout faire comme les hommes, sans aides.
Lorsque un homme souhaite m'aider, je dis non, malgré mon envie de dire oui c'est trop difficile pour moi.SI mettre en oeuvre mes capacites professionnelle est être féministe, je l'accepterais. Lors d'un entretien suite a mon évolution dans l'entreprise, une question clé me fut présentée : désirez vous des enfants? Sur l'instant, j'ai du penser "WTF?". J'ai ensuite bafouillé que oui mais alors un chois s'offrirait a moi, soit je ralentirais ma carrière (oui je ne serais disponible 24h sur 24, 7 jours sur 7, comme mes collègues mâles qui eux ne voient pas leurs enfants, fait avéré!), soit je déciderais de mettre mon cote mon rôle de mère pour faire comme les hommes de mon entreprise. Et la, maintenant je sais pas si je suis féministe, anti féministe, ou seulement un être faisant ce qu'il peut pour s'adapter.
Dans ma vie quotidienne, je me defends toute seule comme un garcon, si dois essayer de foncer sur un mec qui me manque de respect, et bien je le fais. Mais, je ne me plainderais pas du retour, car si je souhaite l’égalité je l'ai. Et je ne plainderais pas, non plus qu'un prince vienne me secourir, ma condition feminine seras surement trop faible pour me battre contre mon assaillant. Alors, si cela signifie pour vous etre anti-feministe, je l'accepterais.

Tout ça pour dire, comme pour tout, dans la vie rien n'est tout blanc ou tout noir! Ce qui me gène dans le mouvement dit féministe, c'est comme vouloir l'argent du beurre et le beurre (désole, parfois, j'oublie les expressions française). On veut être défendu, s'occuper de nos enfants, avoir une carrière, du respect sans faire de concessions. Voila, pour moi être féministe, est ne pas vouloir faire de concessions.

 

[Pipistrelle.]

@Opium.

Avant de reposter, j'ai réfléchi. J'ai réfléchi a ce qui me gênait tellement dans le terme Féministe. J'en ai conclu a ce mélange de gynarchie et de militantisme sonne faux pour moi. Ce qui m'as amené a me demander pourquoi, je pense ça (oui, le métro me permet d'inter agir avec moi même!).

Oui, pourquoi femme que je suis, je ne ressens pas les cruelles indifférences que je subis jours après jours! La solution, la plus logique, est que je ne les subis pas, ou que je fait tout pour ne pas que cela ne m'atteigne pas. Au travail, comme dans la vie j'essaie de tout faire comme les hommes, sans aides.
Lorsque un homme souhaite m'aider, je dis non, malgré mon envie de dire oui c'est trop difficile pour moi.SI mettre en oeuvre mes capacites professionnelle est être féministe, je l'accepterais. Lors d'un entretien suite a mon évolution dans l'entreprise, une question clé me fut présentée : désirez vous des enfants? Sur l'instant, j'ai du penser "WTF?". J'ai ensuite bafouillé que oui mais alors un chois s'offrirait a moi, soit je ralentirais ma carrière (oui je ne serais disponible 24h sur 24, 7 jours sur 7, comme mes collègues mâles qui eux ne voient pas leurs enfants, fait avéré!), soit je déciderais de mettre mon cote mon rôle de mère pour faire comme les hommes de mon entreprise. Et la, maintenant je sais pas si je suis féministe, anti féministe, ou seulement un être faisant ce qu'il peut pour s'adapter.
Dans ma vie quotidienne, je me defends toute seule comme un garcon, si dois essayer de foncer sur un mec qui me manque de respect, et bien je le fais. Mais, je ne me plainderais pas du retour, car si je souhaite l’égalité je l'ai. Et je ne plainderais pas, non plus qu'un prince vienne me secourir, ma condition feminine seras surement trop faible pour me battre contre mon assaillant. Alors, si cela signifie pour vous etre anti-feministe, je l'accepterais.

Tout ça pour dire, comme pour tout, dans la vie rien n'est tout blanc ou tout noir! Ce qui me gène dans le mouvement dit féministe, c'est comme vouloir l'argent du beurre et le beurre (désole, parfois, j'oublie les expressions française). On veut être défendu, s'occuper de nos enfants, avoir une carrière, du respect sans faire de concessions. Voila, pour moi être féministe, est ne pas vouloir faire de concessions.

Mais... au fond je ne vois pas trop le mal à ne pas vouloir faire de concessions si c'est pour pour gagner du respect, et obtenir une égalité qui bénéficiera à tout le monde, aux hommes comme aux femmes, et ça, je ne vois vraiment pas ce qu'on peut y trouver à redire. D'ailleurs, faire des concessions ne me semble pas vraiment compatible avec la quête d'une égalité stricte... donc oui, je demande le beurre, l'argent du beur ET les couilles du crémier d"ailleurs. Parce que pour l'instant on a que le beurre, et encore.

En fait, je pense que tu te méprends sur le féminisme, sur ses revendications, sur ce qu'il dénonce et sur ce à quoi il aspire. Le féminisme que je défend part du principe qu'en dehors de certaines différences anatomiques, les hommes et les femmes disposent du même potentiel intellectuel, mais que la société, en ayant des attentes différentes vis-à-vis de chaque sexe, les obligent à se conformer à certains comportements. En clair, les différences qu'on prête aux hommes et aux femmes sont culturelles, tiennent de l'acquis par opposition à l'inné. Ce ne sont que des constructions,qu'on appelle aussi des genres, qu'on peut déconstruire, afin de laisser chacun exploiter au mieu son potentiel. A partir de là, les discriminations qu'on nous inflige parce que nous serions soit-disant "naturellement" moins compétentes, plus faibles, moins fortes, moins scientifiques, plus émotionnelles, etc. n'ont pas lieu d'être. Je demande les mêmes avantages et les mêmes chances que les hommes, et dans un souci de cohérence, je suis prête à renoncer à certains privilèges découlant d'une vision très stéréotypées des sexes. Les femmes ne seraient pas les seules à tirer des avantages de cette égalité, parce que les hommes aussi peuvent être discriminés sur la base de ces stéréotypes de genre. Je pense par exemple au gardes parentales qui seront plus facilement attribuées aux femmes, parce qu'elles sont supposées être plus maternelles. On va aussi considérer qu'un homme n'a pas à exprimer sa sensibilité parce qu'il est sensé être fort et viril.

Tu parles de te défendre contre un agresseur. On est d'accord, c'est mieux de ne pas se laisser marcher sur les pieds dans la vie, et d'ailleurs ça irait plutôt dans le sens des revendications féministes. Mais si cet agresseur t'a attaquée parce que tu étais une femme, lui mettre ton poing dans l'oeil ne suffit pas à établir l'égalité... c'est un travail de fond sur les mentalités qui doit être opéré.

Quant à accepter l'aide d'un homme, je ne vois ce que cela a de sexiste, à moins que cet homme ne te vienne en aide parce qu'il est un homme et parce que tu es une femme (cas typique de la galanterie par ex). Mais sinon quand on me tient une porte, qu'on m'aide à soulever ma valise ou qu'on me porte secours contre un agresseur, je me fiche du sexe de la personne, il s'agit simplement du "bien vivre ensembles" le plus élémentaire, et il serait stupide dans une situation difficile, de refuser de l'aide parce que je suis une femme et que j'ai supposèment, plus de choses à prouver...

Je ne comprends pas trop ta logique en fait. Il y a des situations que tu as vécues parce que tu étais une femme, et qu'un homme en tant qu'homme ne connaitrait jamais (la question des enfants à l'entretien d'embauche par ex), tu reconnais donc l'existence de discriminations sexistes, et tu ne perçois toujours pas l'intérêt de rendre effective l'égalité entre les sexes dans les mentalités? Tu préfères lutter toute seule dans ton coin quitte à être victime d'injustices?Au lieu de te battre pour ne pas laisser les discriminations t'atteindre, tu ne crois que ça serait plus simple si ces discriminations n'existaient tout simplement pas? Et celles qui n'ont pas les moyens intellectuels, physiques, ou financiers de se défendre, on les laisse dans leur merde?

 

[Pooops]

Bonjour,

J'arrive un peu à la fin mais j'ai une question (qui peut paraître bête.)
Pourquoi les femmes sont moins payées que les hommes ?
Quels sont les arguments pour faire accepter ça à un peuple ?

 

[Lady Dylan]

Pooops : Il parait qu'elles travaillent moins bien parce qu'elles ont ou risquent d'avoir des enfants, genre elles quittent le travail plus tôt pour aller les chercher... J'ai aussi entendu des patrons dire que les femmes étaient moins efficaces parce qu'elles bavardaient. Enfin bref, dans l'ensemble des arguments assez fallacieux mais qui marchent parce que personne ne s'en préoccupe.

 

[louisounette]

Si tu n’aimes pas les mots en -isme (érotisme ?), alors ton problème n’est pas avec le féminisme mais avec la paresse intellectuelle. Je dis ça, je dis rien."

Ce n'est qu'un exemple mais je trouve l'article un peu agressif dans son ensemble. J'ai l'impression qu'il nous dit " si vous n'êtes pas féministes, c'est que vous êtes vraiment trop connes".
Et pourtant, je me considère comme féministe, du moins dans ma façon de penser

 

[Lucie27]

Cet article est trop bien ! Bravo
Je me rappelle à Noël dernier, quand j'ai dit que oui, je me considérait comme féministe ... et qu'ensuite j'ai déballé le super presse purée que j'ai eu en cadeau (voulu) et que tout le monde a ri "haha la féministe eh beh voilà ! aux fourneaux"
...
J'étais un peu à court d'argument. Même si je sais qu'ils plaisantaient et que ma famille n'est pas macho, je me sentais un peu con.
Mais voilà une belle collection d'arguments. C'est cool. Merci.

 

[calie-coco]

Si tu n’aimes pas les mots en -isme (érotisme ?), alors ton problème  n’est pas avec le féminisme mais avec la paresse intellectuelle. Je dis  ça, je dis rien."

Ce n'est qu'un exemple mais je trouve l'article un peu agressif dans son ensemble. J'ai l'impression qu'il nous  dit " si vous n'êtes pas féministes, c'est que vous êtes vraiment trop connes".
Et pourtant, je me considère comme féministe, du moins dans ma façon de penser

Pour ma part je ne me considère pas comme féministe par contre je suis en accord avec le discours de fond de l'article. Seule la forme "militantisme socio-politique" par trop agressive me gêne, comme toujours avec ce genre de mouvements.

Au passage, je trouve que l'image d'illustration dessert l'article et renforce cette impression d'agressivité du mouvement, être féministe ne donne pas le droit de dégrader les murs. Un mode de communication violent et irrespectueux... Ne devrait-on pas s'élever au dessus ça ? Je dis ça je dis rien...

 

[tripette]

Alors c'est pas pour faire ma chieuse, mais même quand c'est un homme on dit un sage-femme (mes sources : le sage-femme qui m'a fait accoucher ).

Après sur le gros de l'article je suis d'accord, et j'ai pas vraiment eu l'impression qu'on me force à être féministe. Je trouve que l'article montre bien, justement, qu'être féministe c'est avant tout vouloir avoir le choix de la vie qu'on veut mener, quelle qu'elle soit, et qu'après ça d'autres idéaux viennent se greffer, qui vont chacun donner naissance à telle ou telle tendance du féminisme.

 

[SnowQueenElsa]

Ah bah enfin ! Je ne savais plus quoi faire pour expliquer l'importance et la neutralité de ce sujet. Merci de me donner les mots. J'ai plein d'amis que ça hérisse d'entendre la phrase "je suis féministe", ils prennent ça comme une attaque personnelle (genre si je suis féministe, c'est qu'ils ne respectent pas assez mes droits en tant que femme), je n'arrive pas à le comprendre.

 

[yupana]

@Vitany :
Merci, vraiment.
Cet article me donne encore plus envie de pas me considérer comme "féministe", même en plaidant pour l'égalité des sexes. Je crois que c'est un mettant un nom sur un groupe qu'on renforce encore plus les inégalités. Je n'aime pas être associée à un groupe, qui parfois fait des actions que je n'approuve pas (car, oui, certaines personnes se prétendant féministes ne font que créer encore plus un fossé entre homme et femmes en nous faisant passer pour des idiotes ou des hystériques.). Donc non, je n'ai pas un problème avec les mots en -isme, juste avec les groupes et mouvements de pensées. En général. Ce que l'érot-isme n'est pas, cela va de soi.
Article agressif, absolument pas objectif, qui ne prend pas en compte suffisamment de facteurs pour être réellement intéressant. Ça me rassure que je ne sois pas la seule à penser ça.

 

[Alexia Poppy]

je trouve l'article bien sur plusieurs points, mais extrêmement agressif...

Et l'article se contredit également à plusieurs endroits :

- il dit que toute femme peut choisir de faire ce qu'elle veut dans sa vie, mais plus loin, il est dit que si tu fais le choix de rester à la maison, alors c'est mal

- si tu n'aimes pas les mots en "istes" (ce qui est mon cas, vu que je trouve les mots en "istes" extrêmes en général et que pour moi, féminisme est l'opposé du machisme - eh oui !), alors t'es limitée et paresseuse intellectuellement... (OMG, serait-ce un jugement que cela ?)

maintenant, il est vrai que j'ai eu la chance de grandir dans une famille totalement égalitaire, ou femmes et hommes se partageaient les tâches équitablement (aussi bien du point de vue du ménage que du bricolage) et selon ses envies et compétences... Donc oui, mon père fait le ménage et la cuisine, ma mère aussi... Et ma mère fait du jardinage... et mon père aussi... Et mes deux parents (et grand-parents, et oncles et tantes, etc...) ont toujours tous travaillés... Et mon frère, ma soeur et moi avons été élevés tous de la même façon, avec tout le monde qui devait faire la même chose comme tâches...

Alors oui, je viens d'une famille sans "combat" féministe, mais je pense qu'il reste des choses à faire, bien entendu, car ce n'est pas le cas de tout le monde...
mais ceci explique sans doute que je me considère comme égalitaire et non féministe...

Je suis entièrement d'accord avec toi et tu as parfaitement résumé ma pensée
L'article est vraiment très agressif et nous oblige presque à être féministe et c'est vrai que le passage sur le fait que vouloir rester à la maison était mal m'a un peu horrifiée !
Moi aussi j'ai été élevée dans une famille égalitaire et ne me considère pas comme féministe sans pour autant nier qu'il y a beaucoup de choses à faire en matière d'égalité et non de féminisme.