Je suis complètement d'accord avec la réponse, beaucoup plus réaliste que la lettre originale sur notre statut de privilégiés.
Mais il y a juste un passage sur lequel j'ai un avis différent, c'est celui la :
"Être riche n’est pas considéré comme un péché mortel, non. Ce n’est pas la richesse de certains qui attise les critiques, mais bien leur égoïsme. En temps de crise comme celle que notre pays traverse, être égoïste est une lâcheté commise contre l’ensemble du corps social."
Je trouve au contraire qu'il y a toujours en France une suspicion envers ceux qui réussissent comme ne l'ayant probablement pas mérité, une préjugé sur leur égoïsme, une défiance envers les patrons représentant le mal incarné (je caricature mais c'est pour faire passer l'idée) etc.
Même si j'ai envie de réussir, j'ai le sentiment que si ca se réalise en France je ferai d'office partie des parias, des "profiteurs du système", au final qu'on ne reconnaitra jamais mon mérite dans ma réussite (sans que je ne cherche non plus à nier la part de chance). Et honnêtement même si dans l'idéal j'adhère au système de redistribution et que la solidarité est une valeur à laquelle j'accorde de l'importance, si je sens que le corps social me déteste je n'aurai pas envie d'en faire partie ni d'en être solidaire. Donc je fais partie de ceux qui partirons.
Ce n'est pas la seule raison pour laquelle je voyagerai mais ca en fait partie. Vraiment cette atmosphère que je trouve très française me donne envie de partir, parce que pour avoir habité à l'étranger pendant le tiers de ma vie je n'ai jamais été aussi plombée dans mes ambitions et mon envie de réussir qu'en France.
Bien sur c'est mon ressenti personnel, je comprend tout à fait qu'on ne le partage pas
Mais il y a juste un passage sur lequel j'ai un avis différent, c'est celui la :
"Être riche n’est pas considéré comme un péché mortel, non. Ce n’est pas la richesse de certains qui attise les critiques, mais bien leur égoïsme. En temps de crise comme celle que notre pays traverse, être égoïste est une lâcheté commise contre l’ensemble du corps social."
Je trouve au contraire qu'il y a toujours en France une suspicion envers ceux qui réussissent comme ne l'ayant probablement pas mérité, une préjugé sur leur égoïsme, une défiance envers les patrons représentant le mal incarné (je caricature mais c'est pour faire passer l'idée) etc.
Même si j'ai envie de réussir, j'ai le sentiment que si ca se réalise en France je ferai d'office partie des parias, des "profiteurs du système", au final qu'on ne reconnaitra jamais mon mérite dans ma réussite (sans que je ne cherche non plus à nier la part de chance). Et honnêtement même si dans l'idéal j'adhère au système de redistribution et que la solidarité est une valeur à laquelle j'accorde de l'importance, si je sens que le corps social me déteste je n'aurai pas envie d'en faire partie ni d'en être solidaire. Donc je fais partie de ceux qui partirons.
Ce n'est pas la seule raison pour laquelle je voyagerai mais ca en fait partie. Vraiment cette atmosphère que je trouve très française me donne envie de partir, parce que pour avoir habité à l'étranger pendant le tiers de ma vie je n'ai jamais été aussi plombée dans mes ambitions et mon envie de réussir qu'en France.
Bien sur c'est mon ressenti personnel, je comprend tout à fait qu'on ne le partage pas