Bonjour tout le monde !
Je profite d'avoir un peu de connexion pour venir poser des choses ici, les écrire m'aidera certainement.
Mon arrêt de cigarette, bien que super méga bénéfique, m'amène à une période de déprime, cela va faire un petit mois. Je me sens plus susceptible, je broie du noir, les pensées négatives tourbillonnent.... j'ai eu une période d'une semaine durant laquelle je pleurais au moins une fois par jour.... bref, pas la grande joie. J'ai décidé de prendre des cachets très doux (aux plantes), ma pharmacienne me les a conseillé en cure de 15 jours, et ça améliore un peu le schmilblick.
Simplement, s'ajoute à ça des réactions pas cools niveau "love", qui ont déjà été présentes avec d'autres copains que j'ai eu. Je m'explique.
Je suis avec mon chéri depuis plus d'un an maintenant, on s'aime fort, il est vraiment hyper aidant avec moi quand ça va pas (je ressasse beaucoup mes états d'âme et il m'aide à en parler donc c'est cool), très soutenant dans la période de déprime aussi etc... Simplement je pense avoir une sorte de syndrome abandonnique (je sais pas trop comment appeler ça, parce que c'est pas tout à fait abandonnique je pense), je sais d'où ça vient, j'ai déjà fait un peu de travail dessus mais c'est encore là et je n'arrive pas encore à composer vraiment avec...
J'entends quoi par "syndrome abandonnique" ? En gros, à chaque fois que je suis avec un garçon (ça va être le troisième sérieux que j'ai dans ma vie), je m'auto persuade à un moment donner qu'il m'aime moins, que je suis chiante, que je dois l'emmerder etc... en gros je sur analyse chaque faits et gestes, chaque réaction, chaque mot, en me disant que c'est négatif. Du coup je met moi même en place des comportements qui vont être par exemple : essayer de me rassurer le plus possible et donc poser pleins de questions sur son attachement, ou me renfermer de plus en plus jusqu'à ne rien oser dire ou faire de peur de mal faire, me vexer super rapidement et donc dire des choses pas toujours très délicates (sans vouloir être méchante, mais en mécanisme d'auto défense). Bref, je suis pénible à vivre, et je vis ça péniblement aussi.
Cette fois j'ai décidé d'en parler parce que j'ai pas envie que ça se termine pour ça et que j'ai envie de m'y attaquer une bonne fois pour toute. J'ai expliqué hier par message à mon copain que j'avais des cycles comme ça, j'ai décortiqué un peu le truc et je lui ai dit que là j'étais dedans. J'ai préféré lui dire par message car ça aurait été trop compliqué pour moi de l'aborder en face à face. Et ce soir nous en reparlerons quand nous nous verrons. Comme d'habitude il a été super à l'écoute, m'a beaucoup rassuré et tient à être aidant le plus possible (ce qui me rend heureuse et me fait me sentir chanceuse, mais ce qui me fait culpabiliser car j'ai l'impression de toujours avoir un pet de travers et de lui en demander beaucoup, ce qui ensuite me fait peur car je veux pas qu'il prenne la position du "sauveur" et que notre relation tourne autour de ça... bref vous avez compris, à chaque fois une pensée en amène une autre et ça s'arrête plus).
Je sais déjà que :
J'ai plusieurs questions :
Merci par avance les filles, n'ayant pas de connexion internet dans mon nouveau chez moi j'ai pas pu vous lire depuis un bout de temps, mais je profiterais de la connexion au taf ou chez mon copain pour lire vos réponses (si il y en a). Bonne fin de journée
Je profite d'avoir un peu de connexion pour venir poser des choses ici, les écrire m'aidera certainement.
Mon arrêt de cigarette, bien que super méga bénéfique, m'amène à une période de déprime, cela va faire un petit mois. Je me sens plus susceptible, je broie du noir, les pensées négatives tourbillonnent.... j'ai eu une période d'une semaine durant laquelle je pleurais au moins une fois par jour.... bref, pas la grande joie. J'ai décidé de prendre des cachets très doux (aux plantes), ma pharmacienne me les a conseillé en cure de 15 jours, et ça améliore un peu le schmilblick.
Simplement, s'ajoute à ça des réactions pas cools niveau "love", qui ont déjà été présentes avec d'autres copains que j'ai eu. Je m'explique.
Je suis avec mon chéri depuis plus d'un an maintenant, on s'aime fort, il est vraiment hyper aidant avec moi quand ça va pas (je ressasse beaucoup mes états d'âme et il m'aide à en parler donc c'est cool), très soutenant dans la période de déprime aussi etc... Simplement je pense avoir une sorte de syndrome abandonnique (je sais pas trop comment appeler ça, parce que c'est pas tout à fait abandonnique je pense), je sais d'où ça vient, j'ai déjà fait un peu de travail dessus mais c'est encore là et je n'arrive pas encore à composer vraiment avec...
J'entends quoi par "syndrome abandonnique" ? En gros, à chaque fois que je suis avec un garçon (ça va être le troisième sérieux que j'ai dans ma vie), je m'auto persuade à un moment donner qu'il m'aime moins, que je suis chiante, que je dois l'emmerder etc... en gros je sur analyse chaque faits et gestes, chaque réaction, chaque mot, en me disant que c'est négatif. Du coup je met moi même en place des comportements qui vont être par exemple : essayer de me rassurer le plus possible et donc poser pleins de questions sur son attachement, ou me renfermer de plus en plus jusqu'à ne rien oser dire ou faire de peur de mal faire, me vexer super rapidement et donc dire des choses pas toujours très délicates (sans vouloir être méchante, mais en mécanisme d'auto défense). Bref, je suis pénible à vivre, et je vis ça péniblement aussi.
Cette fois j'ai décidé d'en parler parce que j'ai pas envie que ça se termine pour ça et que j'ai envie de m'y attaquer une bonne fois pour toute. J'ai expliqué hier par message à mon copain que j'avais des cycles comme ça, j'ai décortiqué un peu le truc et je lui ai dit que là j'étais dedans. J'ai préféré lui dire par message car ça aurait été trop compliqué pour moi de l'aborder en face à face. Et ce soir nous en reparlerons quand nous nous verrons. Comme d'habitude il a été super à l'écoute, m'a beaucoup rassuré et tient à être aidant le plus possible (ce qui me rend heureuse et me fait me sentir chanceuse, mais ce qui me fait culpabiliser car j'ai l'impression de toujours avoir un pet de travers et de lui en demander beaucoup, ce qui ensuite me fait peur car je veux pas qu'il prenne la position du "sauveur" et que notre relation tourne autour de ça... bref vous avez compris, à chaque fois une pensée en amène une autre et ça s'arrête plus).
Je sais déjà que :
- la période n'est pas évidente pour moi : je viens d'emménager seule, l'emménagement n'est pas de mon fait (notre proprio vendait) et peut être qu'au fond ça m'effraie + j'ai arrêté de fumer ce qui me perturbe forcément (cf : la période de déprime que je me tape) + j'ai perdu mon toutou y a pas très longtemps ce qui m'a foutu un gros coup + j'attends une réponse pour un travail que je veux absolument donc ça me stress + un changement de vie à partir de la rentrée avec des projets que je veux mettre en place mais qui rajoutent du stress + des soucis d'argent
- j'ai une problématique sur le lien, l'attachement. Je vis pour avoir de la reconnaissance dans toutes les sphères de ma vie. Le regard des autres est très important pour moi. J'ai du mal à avoir un regard bienveillant sur moi même. J'existe par ce que les autres disent de moi (ou en tout cas, quand les autres me décrivent, je me sens rassurer et je me l'approprie systématiquement).
- beaucoup de pensées s'entrechoquent, j'ai souvent des périodes de prises de conscience comme ça durant lesquelles je vais vouloir m'attaquer à tout, par tout les fronts, et puis ça s’essouffle comme c'est arrivé et au final je travailles sur peu de choses.
J'ai plusieurs questions :
- J'aimerais m'attaquer à ce gros morceau que je ressens comme un problème dans ma vie (ça peut aussi se manifester dans ma vie pro) : gros manque de confiance + syndrome de l'imposteur + cycle sans fin de négativité. Simplement, avec l'arrêt du tabac et le terrain un peu fragile que ça apporte, je me demande si c'est le bon moment ?
- Ne pouvant pas encore voir une psy (pas assez de sous), je veux commencer le travail seule, mais je ne sais pas par quel bout le prendre. Est ce que vous vous êtes déjà attaquées à ce genre de problématique (en ayant cette sensation que c'est un gros morceau) et comment vous vous y êtes prises ?
- J'ai fait un flot de pensée hier pour la première fois mais je suis pas sûr de faire comme il faut, pour celles qui le font comment vous y prenez vous ? Une fois que le flot de pensées est écrit vous le laisser comme ça ou vous revenez dessus pour le décortiquer ?
- Est ce que le syndrome de l'imposteur ça se combat ?
- Avez vous des petits outils feel good à me conseiller ?
Merci par avance les filles, n'ayant pas de connexion internet dans mon nouveau chez moi j'ai pas pu vous lire depuis un bout de temps, mais je profiterais de la connexion au taf ou chez mon copain pour lire vos réponses (si il y en a). Bonne fin de journée

Bref, je suis encore une fois complètement épuisée dès le lundi! [Pourtant, d'habitude, je m'endors vite
]
Aujourd'hui, même si c'est pas rose tous les jours, je vais quand même nettement mieux qu'à l'époque!
Personnellement, je ne revenais pas dessus pour décortiquer 






