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Loo-kat
Guest
@Loo-kat c'est quand tu dis
Ça donne l'impression, seulement. (bon après pour le coup d'un soir, c'est sur que c'est mort du coup )
Je ne suis pas vraiment sensibilisée au problème donc si j'emploie des propos tout pourris, désolée, et dites le moi.
Je pars de mon cas perso et j'essaie de l'expliquer par rapport à toutes les personnes présentant ce type de problèmes.Que ce soit des personnes ayant subi des traumatisme sexuels, des gens qui ont des symptômes psys qui rentrent dans l'ordre de la psychose (sans pour autant être malades bien sur), donc ça englobe un contexte émotionnel un peu "brisé" (trop d'émotion/pas d'émotion, dans un cas comme dans un autre c'est que le cerveau bloque quelque chose par sécurité), la paranoïa, le besoin de stabilité, la peur de l'inconnu, la peur d'être rabaissé, la peur des choses qui ne rentrent pas dans un cadre rassurant (sous entendu ce qu'il connait).
Des gens qui correspondent à un ou à plusieurs de ces critères, il y en a beaucoup. Ce ne sont pas forcément des "malades", hein ce sont des gens comme tout le monde à première vue (j'ai tendance à penser que ça concerne pas mal de gens, en fait). Je suis sûre que parmi eux il y a des pans, des bi, des "qui savent pas trop" et qui, de base, sont parfaitement ouvert à toutes relations, qu'elle soit sexuelles ou amoureuse.
Se retrouver confronté à une situation qui perturbe et donc va heurter pour une raison ou une autre ce en quoi il croyait, - en gros passer la nuit avec une fille ou un mec sans chercher à comprendre plus loin (logiquement un corps d'apparence masculine = un mec / apparence féminine = une fille. Certes, c'est selon la société, mais pour le moment on en est encore là) ça peut être très très violent pour ce type de personnes.
S'il y a rejet direct, ce n'est pas de la transphobie (sauf pour ceux qui le sont évidemment), c'est de la peur par rapport à un schéma mental bien rôdé qui s'écroule et qui n'a rien à voir avec la personne (du moins contre la personne)
C'est pour ça que "un temps d'adaptation", je comprends bien en quoi c'est insultant, mais tout le monde a besoin de préserver sa propre sensibilité.
Je me permets juste de te reprendre sur cette phrase qui peut porter à confusion : "Se retrouver confronté à une situation qui perturbe et donc va heurter pour une raison ou une autre ce en quoi il croyait, - en gros passer la nuit avec une fille ou un mec sans chercher à comprendre plus loin (logiquement un corps d'apparence masculine = un mec / apparence féminine = une fille."
Parce que dans le cas du strip, la personne a bien une apparence considérée généralement comme féminine et est une femme. Donc on est bien dans le cas apparence féminine = fille que tu décris. Mais c'est une femme avec un pénis (je pense que c'est de ça que tu voulais parler en utilisant le mot apparence ?), ce qui peut effectivement surprendre.
Par ailleurs, les personnes faisant preuve de transphobie ne sont pas toutes transphobes au sens où elles haïssent les personnes trans.
Je ne critiquais pas le fait d'avoir besoin d'un temps d'adaptation (même s'il serait bien mieux que personne n'en ait besoin), je critiquais le fait d'en demander un aux personnes trans. Je ne suis pas en train de dire "Bouh ! Tu ne veux pas coucher avec une femme/homme trans parce qu'elle/il a un pénis/vagin, c'est pas bien !" ni "Tu es surpris.e par l'organe génital de cette personne, honte sur toi !". Du tout.
Mais demander à des femmes et des hommes de préciser avant toute relation ce qu'ils ont dans la culotte c'est, comme je l'ai dit plus haut, les singulariser, les renvoyer à la non-acceptation de leur identité par la société en leur demandant quelque chose que jamais on ne demanderait à des personnes cis. C'est irrespectueux.
Comme je le disais, je ne pense pas que ça soit à elleux de faire cet effort pour ne pas choquer. Iels peuvent le faire si iels le souhaitent mais on a pas à le demander.
Et tu dis que ça donne l'impression, seulement. Bah non, pas "seulement". Si une personne risque de se sentir singularisée, marginalisée, insultée (ENCORE) par le fait que d'autres préféreraient qu'on les préviennent de ce qu'iels ont dans la culotte avant toute relation, il y a un problème. Que ce ne soit pas ton intention, on s'en fiche, l'effet est là.
C'est à nous de nous sensibiliser à la question, de réfléchir en amont (par exemple avec ce strip) à ce qu'on ferait dans ce cas. Et si ça nous dérange, et bien on dit non à la relation. C'est tout.
Je ne sais pas quoi dire d'autre en fait, il me semble que cette question a été développée dans de nombreux messages, et bien mieux que ce que je suis en train de dire là.
Edit : En fait je ne comprends ce que vient faire là la possibilité que la personne cis en face soit fragile. Une personne trans n'aurait aucun moyen de le savoir. Et dans ce cas on fait comment ? On demande aux personnes fragiles de se signaler en tant que telles, au cas où ? Je suis vraiment désolée, je dois probablement répondre à côté.
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