@Patagato : arf, je comprends ! C’est un livre loin d’être parfait mais c’est lui qui m’a fait réaliser l’importance du minimalisme (et du sybaritisme) dans ma vie. J’étais encore au lycée quand j’ai découvert Dominique Loreau, et loin d’être déconstruite, consciente ou féministe. J’ai cette capacité à faire du tri dans les propos de cette femme, car ses écrits ont une valeur sentimentale pour moi. Ils sont la base de quelque chose qui a révolutionné ma vie. Mais tu es dans le vrai : D. Loreau tient des propos grossophobes et elle est relou avec ses jugements de valeur (elle accorde aussi une grande importance au ménage dans la vie des femmes). Disons-le clairement : ce n’est pas un livre que je recommande, sauf à mes ami·e·s les plus conservateur·trice·s et/ou qui ont une vision traditionnelle/essentialiste des femmes.
L’Art de la simplicité est daté, je le considère comme un produit périmé, pourtant j’y reviens tout le temps pour les raisons évoquées ci-dessus. Je suis sûre que tu peux trouver un livre qui cause simplicité, minimalisme,
etc. Avec un discours en accord avec tes valeurs, ces notions étant légion dans les livres de développement et les essais actuels.
Le côté peu fouillé et « résumé », voire tronqué ne m’a jamais dérangée (tous ses livres sont ainsi). Pour contextualiser, c’était un bouquin précurseur (en France) quand il est sorti. Ça ne fait pas de D. Loreau une (bonne) autrice. Son ouvrage est une référence parce qu’il a « popé » au bon moment. Je suis vraiment désolée que ce ne soit pas une bonne expérience pour toi
.