Témoignage : je suis grosse

[KtyKonéko]

Je me suis bien reconnue dans votre témoignage
J'étais déjà le bouc émissaire en proie aux harcèlements de mes "camarades" quand j'ai pris un peu de poids au collège. A l'époque il suffisait d'être un peu gironde pour être qualifiée de grosse... avec les regards de travers dès qu'on mange une brindille de quoi que ce soit "tu as vraiment besoin de manger?"

Les enfants sont de très bons tortionnaires. Cela me fait penser aux poules (oui, les gallinacés) Quand l'une des leurs est blessée, elles picorent la blessure jusqu'à ce que mort s'en suive. Les gosses sont pareils. Et ne comptez pas sur les adultes pour secourir la malheureuse victime, ils préfèrent détourner le regard. 

 

[Greeen]

Hey tout le monde !
Cet article fait du bien, c'est impressionnant. On s'y retrouve un peu, plus ou moins fortement. Moi, je suis pas obèse. Bon, ma culotte c'est du 40 mais mon pantalon c'est du 38 et il me va. Bon. Malgré ça, j'ai du ventre, j'ai des hanches, j'ai une taille un peu épaisse... Et ça a toujours été comme ça, à partir du CM1.
Bon. Je me sentais grosse. Ma mère me mettait une pression monstre pour que je perde du poids. Avec des mots assez sympas (Quand tu sautes, ton bide est animé d'une vie propre. On dirait une taupe.) des pressions pour savoir ce que je mangeais, quand, comment, des nouveaux régimes qu'elle sortait de sous sa botte (je tiens à dire que ma maman n'est pas non plus horrible. Ses "régimes" c'était des nouvelles manières de manger, plus sainement. Elle s'inquiète pour moi, je lui en suis gré) bah moi je complexais beaucoup.
Et un jour, entre la cuisine du lycée qui me collait des crampes tellement elle était grasse, entre les sympathiques camarades et avec mon reflet dans le miroir en plus... Bah, j'étais mal. Très mal. A l'époque, je faisais 74 Kilos. Aujourd'hui, j'en pèse 11 de moins. Ma maman est venue vers moi avec une nouvelle formule, où l'on mange de tout mais à des heures précises. Et ouais, ça marche. 7 kilos de moins en deux mois. (je perds très vite.)
Du coup, aujourd'hui, je me sens mieux.
Et même que j'ai enfin pu accepter un garçon dans ma vie ! Garçon qui est d'ailleurs mince. Presque maigre. Et ça, au début, ça me complexait. Parce qu'il me disait pas que j'étais à son goût, parce que j'avais l'impression que tant que mon ventre ne sera pas plat, il ne me trouverait pas jolie... Et je me suis faite plusieurs réflexions, le soir, dans mon lit, seule. Je stressais pas mal, mais sans rien lui dire. Et pis un soir, je me suis jurée de perdre du poids, quitte à me faire du mal. Juste pour lui plaire. Et vous savez quoi ? Le lendemain, il est arrivé et en dix minutes top chrono, m'a embrassée, m'a dit que j'étais belle, qu'il adorait mes cheveux, que mon corps était joli et qu'il m'aimait.
...
Je crois qu'il ne m'a jamais rendue plus heureuse.

 

[CortexXx]

Je trouve ce témoignage très bien fait, il montre à quel point les gens ont encore du mal à laisser les autres tranquilles avec leur poids. On peut jamais savoir ce que vit l'autre, s'il a un métabolisme ainsi fait, une maladie, ou autre, donc autant leur foutre la paix ! C'est encore pire chez les gamins.
Ton histoire avec les médecins est particulièrement bien car il s'agit encore d'une réalité ...

Pour ma part j'ai eu le problème inverse, je suis assez maigre pour mon age (23 ans), et j'ai toujours été maigre. Les gens se font un malin plaisir depuis que je suis gosse à m'emmerder avec mon poids, vouloir savoir si je mange assez, me resservir TOUT LE TEMPS alors que ça ne sert à rien, j'ai une hérédité qui fait que chez moi on est tous maigres. Au point qu'à l'adolescence j'ai mangé jusqu'à me rendre malade et finir à l'hôpital pour essayer d'avoir des formes, de ressembler à une fille. Et j'ai connu des médecins qui me faisaient ultra chier avec mon poids alors que mon dossier médical expliquait clairement que j'étais en sous poids mais que c'était "normal" pour moi, genre le médecin qui veut t'interner pour anorexie et te forcer à voir une psy alors que tu viens à l'hosto pour un ulcère à l'estomac, que tu ne peux rien avaler, mais que tu ne demandes qu'une chose : MANGER. Bref, c'est toujours comme ça, j'ai une hantise des médecins tellement j'en ai assez de répéter "nan mais c'est mon corps, je suis comme ça, point".

Il a fallut du temps avec que je me mette enfin à m'accepter, et maintenant je me sens beaucoup mieux. Je suis heureuse de voir que c'est ton cas aussi, et tu as plus que raison. Félicitations à toi !

 

[Aerlynn]

Je trouve cela dommage que l'on en vienne à complexer, que l'on soit tous différents morphologiquement parlant.

Sachant que y a pleins de facteurs à prendre en compte; si l'on a une maladie ou non, si l'on a une masse osseuse imposante etc.

Mais juste se défouler sur l'autre pour noyer un complexe ( ou avoir le syndrome du mouton pour avoir pleiiiins d'amis) au lieu de faire un travail sur soi ; c'est tellement facile et lâche .

Perso, j'ai eu une phase où j'étais bien ronde ; les “ oh tu as des petits joues bien rondes” “ rentre ton ventre “ “ vla la femme enceinte...je vois la tête du bébé qui sort” “ si tu ne m'avais pas dit que tu avais été une fille, je t'aurais pris pour un garçon” ou autre; j'en ai tellement vu, entendu. Puis ces regards méprisants, le fait que tu te sens imposés dans l'équipe au sport, ces propos sur des gars et des filles de la classe, que l'on harcèlent à coup de “bouboule” and co, jusqu'à les faire rager ( sachant que l'un d'eux, était bipolaire...merci la connerie de manquer de lui provoquer des crises ><”) . à une époque, j'avais envie de tous les écraser ou les encastrer dans leurs casiers. mais je remercie de m'être contenté de penser et de rester droite. Même si par moment, ça a été vraiment dur, surtout quand tu es en pleine dépression pour autre chose.

et côté maigre, les gens qui trouvent que cette personne "devrait avoir honte de se priver de manger, qu'elle ressemble à un cadavre, qu'elle mériterait qu'on l'engraisse comme un oie". Oui , mais peut être que cette personne mange comme tout le monde, voir plus et que bah... son organisme assimile tellement bien qu'il ne conserve rien. J'ai une amie qui est comme ça et ce n'est pas pour autant que je vais me foutre de son tour de taille. ça serait me rabaisser à ce que l'on m'a imposé.

Après, le truc qui m'inquiète, c'est d'entendre parler que des gens sautent des repas, quitte à rouler de l'oeil en cours pour conserver leur maigreur. Au début, je me demandais si ce n'était pas une critique égale à au fait que les gros mangent trop et n'importe comment. Mais, j'ai un petit frère qui est comme ça et dont, qui se trouve " gros" alors qu'il est super fin et que l'on doit le surveiller à contre coeur pour s'assurer qu'il mange équilibré. Pas le gaver, juste manger normalement pour éviter des carences. Et j'ai à côté des amies qui sont naturellement enveloppées, car elles ont des soucis de santé, alors qu'elles mangent très équilibré et qui prennent du poids sans comprendre. Je trouve ça horrible ces deux extrêmes, parce que l'un se néglige pour un idéale, quitte à foutre sa santé en danger ( alors que des maigres se battent pour assumer leurs formes, voir à prendre du poids) et des gens subissent des jugements durent parce qu'ils sont gros et que l'on ne reconnaissent pas qu'ils ont une maladie rare, chiante et qui les empoisonnent autant que les propos que chacun leur balance à la face.

 

[lafillelabas]

Joli témoignage dans lequel je me suis pas mal reconnue (coucou les gens de ma famille qui me répétaient que j'étais obèse quand j'étais gamine )
Mais, y'a juste un truc qui m'a fait tiquer...
La partie sur les "compliments dignes d’être mémorisés"... J'ai beaucoup, beaucoup de mal à être d'accord avec ce qu'elle contient. Le coup du "t'as un joli visage, c'est dommage..." et du "au moins il te reste les études" ne m'ont été sorties que par des gens de mon qui sur-dramatisaient mon poids et en faisaient une affaire politique, et toujours dans le but de me culpabiliser et/ou de me rabaisser. A mes yeux, ces deux phrases font partie des pires insultes voilées qu'on puisse sortir à une fille en surpoids. Genre "Ohlala, tu pourrais être tellement belle SI TU BOUGEAIS TON GROS CUL au lieu de reprendre une tartine au goûter tous les jours, peut-être que tu arriverais à dégager ton visage de ses couches de graisse". Ou "Oh bah dis-donc, heureusement que tu t'en sors pas trop mal avec les études, sinon t'aurais vraiment rien pour toi ma pauvre, hihihi"...
Visiblement on t'a dit ce genre de phrases dans des contextes plus... positifs que ceux que je connais, tant mieux pour toi Mais à titre personnel, je ne peux décemment pas considérer ces deux (archétypes de) phrases comme des compliments et aller faire un câlin à un Bisounours après les avoir entendues

Je pense que le mot "compliment" dans ce contexte est ironique

 

[Paulinette-Paquerette]

un super article, j'ai eu l'occasion de vivre certaines des situations et je trouve que c'est dit avec beaucoup d’humour. Un gros big up pour ma part également!

 

[Lilliy]

Merci, pour cet article. C'est tellement vrai tout ça! :-D
Je crois que j'ai du tout vivre, meme le mec avide de controle qui a d’ailleurs vite déchanté en decouvrant que toutes les grosses ne sont pas de faibles femmes faciles à rabaisser au quotidien.
Ce qui est drole aussi, c'est que, meme avec mon bon gros 44-46, je suis surement plus sportive aujourd'hui que toutes les minettes du college qui ne voulaient pas de moi dans leur équipe à l’époque. Et ça ça merite bien un carré de chocolat...
Je ne sais pas quel age a la Madmoizelle de ce témoignage, mais elle a raison, s'accepter après s’être mangé (mangé huhu, bon ok je sors) tout ça dans la figure toute sa vie, ça prend un sacré bout de temps.

 

[Maud Kennedy]

J'ai toujours eu du ventre et des hanches et pour ma famille,j'étais "costaud", "je devais maigrir",l'idéal à 14 ans pour être bien dans sa peau,n'est-ce pas?? Je suis donc devenue la spécialiste de ces régimes éclair qui ne changeaient strictement rien à l'affaire puisque c'était ma nature. Mais l'idée que j'étais "costaud" "mal foutue" est restée donc j'ai fini par faire un régime draconien puisque les régimes "ordinaires" ne fonctionnaient pas:je mangeais une barre de céréales ou un paquet de gerblé un jour sur deux. Résultat?? J'ai bien perdu 4 ou 5 kg mais j'étais très faible,j'étais au bord du malaise tout le temps et surtout à mon insu,j'ai bousillé mon métabolisme puisque je perdais surtout de l'eau et des muscles. Avec tout ça,j'ai pris 30 kg en quelques mois et suis devenue obèse modérée,quelle belle réussite! Après 7 longues années de souffrance psychologique(parce que niveau santé,à part un mal de dos qui disparaissait en perdant 3 ou 4 kg,je n'avais pas à me plaindre),j'ai réussi à perdre du poids en changeant mon alimentation et en me mettant au sport. Je suis effectivement mieux dans ma peau mais ma perte de poids n'a que très peu à y voir. Je me sens mieux dans ma peau parce que je bosse dans le domaine qui me plait et j'adore ce que je fais. Je continue à éviter les miroirs et à me trouver moche. C'est un état d'esprit,plus qu'un poids ou une morphologie.
Aujourdhui,je n'ai plus de remarques de ma famille,au contraire ils me disent toujours que je suis bien- alors que je suis plus grosse que lorsque j'ai commencé à recevoir des remarques !- mais il a fallu que je devienne obèse pour qu'ils comprennent. Je pense qu'ils ne se rendront jamais compte du mal que leurs remarques m'ont fait.
J'en ai discuté encore récemment avec ma mère qui pense sérieusement qu'ils ne m'ont jamais fait de remarques.
Rectificatif:leurs remarques n'étaient pas mal intentionnées,c'est différent. Je crois que c'est @Vagabonde qui disait que les remarques n'ont pas forcément pour but de blesser ou de dévaloriser. Ce n'est pas le problème. Comme on dit,l'enfer est pavé de bonnes intentions. Qu'elles soient bien ou mal intentionnées,elles parviennent bien souvent au même but:complexer la personne qui les reçoit,surtout si elles sont fréquentes. Quand c'est bien intentionné,ça ne fait pas mal sur le coup,comme lorsque c'est mal intentionné mais au final,ça ancre la personne dans l'idée que son poids/sa morphologie ne sont pas "corrects",qu'elle n'est pas "normale" et la plupart du temps,ça déclenchera des complexes.

 

[Vagabonde]

@Maud Kennedy (ouah comment je m'attendais pas à cette notif ça fait trop longtemps^^)
déjà, je ne sais pas si j'avais bien été claire à l'époque (et c'est aussi possible que mon avis ait un peu évolué depuis 4 ans) MAIS j'ai plusieurs points que je voudrai clarifier suite à ton post :
1. Je ne ferai jamais (et je n'ai jamais fait) de remarques à des inconnus ou des personnes que je ne considère pas comme mes proches. Votre corps ne regarde que vous et je n'ai pas à y porter un jugement, quelque qu'il soit. Et ça vaut pour le corps, la tenue, l'attitude (du moment qu'elle n'interfère pas avec ma vie bien sur )
2. Je parlais donc de ma cousine, qui avait à l'époque une douzaine d'années. Je tiens à préciser qu'en ce qui me concerne (et la grande majorité de ma famille dans mon souvenir) je n'ai jamais fait de remarques à ma cousine concernant son poids du genre "t'es grosse, tu sers à rien, t'es un boudin, ..." En revanche, on exprimait notre désaccord quand à 16h elle avalait un saucisson, quand au repas elle refusait systématiquement les légumes et voulait une double ration de pâte en échange, quand elle refusait systématiquement de venir jouer avec nous dès qu'il s'agissait de bouger. Je ne dis pas que c'est mieux et que ça ne lui a pas créer de complexes. Je tiens à mettre en avant que ce n'est pas son poids qui nous posait un problème mais son hygiène de vie. Parce que je suis consciente qu'on peut être grosse pour les autres tout en mangeant équilibré et en faisant du sport et dans ce cas la je ne vois pas le soucis tant qu'on est bien dans sa tête et dans son corps. En revanche, j'avais peur que ma cousine développe des problèmes de santé suite à son inactivité et sa surconsommation de gras.
3. Je tiens aussi à remettre en avant que ses commentaires n'étaient pas fait exclusivement à ma cousine mais à l'ensemble des enfants de la famille. Tout le monde était forcé de manger un peu de légumes, personne n'avait le droit au saucisson au gouter, tout le monde était encouragé à jouer sur la plage,... Elle n'avait pas un traitement particulier.
4. 4 ans plus tard, ma cousine va bien, elle est bien dans sa peau maintenant car elle a trouvé de bons amis et une passion Elle mange mieux sans se priver, en fait surtout maintenant elle varie son alimentation. Elle a encore un peu de mal pour se bouger mais elle commence à bien se motiver : elle a fait une course d'obstacle de 12 km avec nous en mai, où on a été ultra solidaire entre nous, personne n'a râlé parce qu'elle traînait, et tout le monde a soutenu tout le monde pour qu'on finisse ensemble + elle compte faire une course de 5 km en septembre

Voila bon je sais pas si je vais pas parler dans le vent, vu que le sujet est vieux, mais dans le doute si quelqu'un relit l'article et tombe sur les commentaires, il aura mon point de vue

 

[Maud Kennedy]

@Vagabonde ,pour être hônnete,je n'avais pas fait attention à la date,j'ai supposé que c'était un sujet récent mais en fait,c'est un vieux sujet qui a été remonté mais c'est pas grave,c'est interessant
Sinon,mon but n'était pas de pointer du doigt ton attitude avec ta cousine(refuser du saussicon au goûter et inciter à manger des légumes me parait être une attitude pleine de bon sens ),je voulais simplement réagir à ce que tu disais comme quoi il fallait se mettre aussi à la place des proches qui s'inquiètent,je suis partie de ton commentaire pour faire un point plus général sur une attitude fréquente,si c'est plus clair pour toi.
Ce que je voulais dire,c'est que le fait que ça vienne de personnes proches ne veut pas dire que ce sera forcément bien perçu et que ça peut faire plus de mal que de bien. Dans mon cas,les remarques reçues venaient de ma mère et mes soeurs et n'étaient pas absolument pas mal intentionnées mais elles ont plus servi à provoquer des complexes chez moi qu'à en régler.

 

[Vagabonde]

@souvarine je suis peut être dans le monde des bisounours, mais tu ne penses vraiment pas que certaines personnes font des commentaires vraiment en voulant le bien ?
Je m'en fous que ma cousine soit "grosse d'après les standards", par contre je ne veux pas que ma cousine soit malade... je veux dire c'est prouvé que si on a une mauvaise alimentation et aucune activité physique (pas forcément beaucoup de sport, mais juste marcher un peu de temps en temps, plutôt que d'être abonné à son canapé), on augmente les risques de diabète, de crise cardiaque,... c'est normal de ne pas vouloir ça pour les gens qu'on aime, non?
D'ailleurs, maintenant qu'elle mange "normalement" et qu'elle participe aux activités avec nous, il y a beaucoup moins (voir aucune) remarques de notre part, alors que d'après les standards, elle est toujours grosse...
enfin tu ne visais peut être pas mon message mais voila, je ne transpose pas mes soucis sur elle
@Maud Kennedy en fait je comprend pourquoi tu as réagit à mes commentaires, parce que justement dans le sujet je suis la seule qui est du côté des "donneurs de remarques" et pas de ceux qui les reçoivent. J'essaie justement de vous donner un autre avis par rapport aux gens qui peuvent faire certaines remarques (même si je ne cautionnerai jamais les insultes et propos rabaissant, hein!). Mais je suis aussi consciente qu'effectivement toutes ces remarques ont des conséquences psychologiques (j'en suis plus consciente maintenant qu'avant cela dit). Seulement voila, entre ne rien dire pour ne pas la faire souffrir et créer des complexes, et l'aider à trouver une meilleure hygiène de vie (et pas un poids ou un physique soit disant idéal), j'ai fait mon choix à l'époque et je pense que je referai le même :/

 

[Maud Kennedy]

@Vagabonde ,pour être franche avec toi,je pense qu'on diabolise beaucoup le surpoids aussi et pas forcément pour des raisons hônnetes. La santé est souvent la raison politiquement correcte énoncée pour ne pas reconnaître que le surpoids dérange. http://www.medisite.fr/a-la-une-reg...ds-peut-alterer-notre-odorat.821142.2035.html
Ca ne parle pas de santé mais ça montre bien que le surpoids provoque des réactions inonscientes de dégoût.
Etre en surpoids ou même en obésité n'est pas forcément synonyme d'être en mauvaise santé http://www.slate.fr/story/59513/surcharge-ponderale-mortalite-obesite