La mienne n'est certainement pas la pire, mais elle me fait encore bien rire aujourd'hui! J'avais 17 ans, et étais amoureuse d'un garçon qui avait lui aussi été amoureux de moi quelques années avant (mais timide comme je l'étais à l'époque et terrifiée par notre différence d'âge - 2 ans^^ - je n'avais alors pas osé me lancer dans l'aventure). On venait de reprendre contact et je m'étais décidée à aller le voir. Je me tape donc deux heures de transport, puis le retrouve pour le déjeuner. On mange un morceau puis il retourne en cours pour une ou deux heures , et l'on décide de se retrouver à l'arrêt de bus de son lycée après. Je rate le rendez-vous en me plantant d'arrêt, évidemment, et le rejoins finalement à la gare routière. Une fois sur place, je le vois assis sur un banc à côté de quatre ou cinq gars. J'arrive, me présente à ses potes et fais la bise à chacun (genre la meuf trop cool quoi). Et là, (très) grand moment de solitude, mon crush me lance "Tu les connais??". Moi: "heu... ce sont pas des potes à toi????". Lui "non, pas du tout!". Et tout le monde se marre (sauf moi hein, j'ai juste envie de prendre le premier bus qui passe et de partir loinnnnnnnnnnnn). On n'est jamais sortis ensemble!


PS: ce qui est assez drôle d'ailleurs, c'est que cette même journée a été à l'origine d'une autre grosse honte dix ans plus tard. J'avais été engagée en tant que formatrice dans une école de police, et "affrontais" ma première promo en solo (26 ans, seule face à 20 mecs entre 20 et 35 ans). Je leur raconte ce qui m'est arrivé ce jour là (avant de retrouver mon crush): assise dans le train (de banlieue), perdue dans mes pensées, un mec monte et commence à embrouiller tout le monde. Jeune, en mode kaïra du 9-3. Je le regarde faire, il me grille, et se met à m'embrouiller moi aussi. Un monsieur d'une quarantaine d'années s'interpose, lui demande de se calmer et le jeune part dans un autre wagon. Je remercie mon "sauveur", et retourne à mon livre. Au bout d'un certain temps, je sens que le "sauveur" cherche mon regard. Je lève la tête, et là il met son doigt devant sa bouche ("Chut") puis le pointe vers le bas... il est en train de se masturber... Je détourne immédiatement les yeux, et me replonge tant bien que mal dans mon livre, complètement flippée. Deux ou trois minutes plus tard, le gars se lève et change de wagon. Je suis complètement en stress, d'autant que mon wagon se vide petit à petit, au point de me retrouver seule, à quatre arrêts de mon terminus. D'un coup la porte de communication s'ouvre et le jeune du début entre. Il me voit seule, et vient s'excuser pour son comportement (truc complètement improbable on est d'accord). Je lui raconte ce qui vient de m'arriver, et il décide de rester assis à côté de moi tout le reste du trajet, juste au cas où.
10 ans plus tard donc, lorsque j'ai raconté cette histoire à mes élèves, j'ai terminé par un magistral: "Comme quoi, vous voyez, "la bite" ne fait pas le moine". Honte : 10 000 / Crédibilité : 0