Ton rapport à Dieu.

[AnonymousUser]

Je suis fascinée par la religion. Bon nombre de mes amis sont très croyants et très pratiquants, et je leur pose toujours des milliers de questions. La foi en quelque chose qu'on ne connait pas, qu'on ne voit pas à la télé ou dans les médias, ça m'intrigue, et j'aime interroger les gens à ce sujet.

Je suis athée. Mes parents le sont aussi ; je ne suis pas baptisée. J'ai reçu une culture religieuse à travers des livres, parce que mes parents ont toujours pensé qu'il fallait que je sache ce que c'était pour décider par moi-même. Je suis donc athée, toujours aujourd'hui.

Mais j'ai l'impression d'avoir quand même quelque chose de presque sacré, de spirituel, quand je milite politiquement ou que je m'engage pour l'environnement ou l'aide aux personnes démunies. C'est sans doute naïf, surtout dit comme ça. Mais je crois profondément en l'humanité, en la possibilité de l'homme de faire le bien autour de lui et de se comporter dignement. Je suis très préoccupée par le sort d'autrui, de la nature, des hommes, des animaux. Je vis mon végétarisme comme une expérience spirituelle, un choix fort, une façon d'exprimer à travers mon corps et ma vie quotidienne mes choix politiques et humains.

Je me sens athée dans la mesure où je ne crois pas en Dieu, mais je crois en la société, en l'Homme, en la politique, etc.

 

[junes]

Je suis catholique pratiquante.
J'ai été élevée dans une famille catholique, version catho polonais. Mais pas ceux qui t'excommunie si tu dis "avortement" faut pas exagérer, mais on respecte les règles. On allait à la messe tout les dimanches, on faisait carême (pas quand on mange pas, mais quand on mange léger et pas de viande), la veillée de noël à attendre la messe de minuit pour pouvoir manger, j'en passe et des meilleurs. J'ai du regarder au moins 150 docu sur JPII, j'ai eu droit à mon crucifix au dessus du lit, et j'ai à peu près 170 vierges ou image de la vierge dans ma chambre d'enfants.

Malgré ces façons de vivre, je me suis toujours sentie libre dans mes choix, parce que chez moi, Dieu, c'est pas un dieu qui punit, c'est un Dieu qui aime. Et comme on m'a toujours dit: "même si toi tu n'aimes pas Dieu, Dieu t'aimera toujours". Je suis allée au cathé de 4 à 18 ans, avec des moments où je croyais plus ou moins. Par exemple ma période d'aumônerie en 4°, 3°, j'y allais parce qu'on s'amusait bien et qu'on faisait des chasses au trésors, sinon jcrois que j'y aurai pas mis les pieds. Malgré tout, j'ai fait ma première communion, ma profession de foi et ma confirmation par choix. (pas pour les cadeaux, parce que l'icône, la bible, et la médaille de la sainte Vierge, c'est pas des cadeaux qu'on attends forcément intensément quand on est jeune...) Je n'ai pas été forcé à le faire (mon frère s'est arrêté à la première communion, il a toujours le droit de venir à la maison :biggrin: ).

En fait, je crois que malgré mes "efforts" pour remettre Dieu en doute, j'y crois toujours. D'ailleurs j'adore la théologie, j'ai même cherché un jour à en faire à la fac (mais j'ai pas le temps). Pour moi Dieu c'est comme un père, quelqu'un qui est toujours là, quoi qu'il arrive, erreur ou réussite, et qui nous montre le bon chemin qu'on peut prendre, mais qui nous force en rien. Et qui rend heureux, sans nul doute. D'ailleurs les gens qui se rendent malheureux à cause de Dieu (soit disant), ça me dépasse. Ou alors faut monter une nouvelle religion à base de "Dieu est un monstre qui ne veut que notre malheur, et nous on fait tout pour contrer ses plans".

Notons d'ailleurs que je me dis catholique parce que d'après mes renseignements, c'est la religion qui me convient le mieux, et celle qui m'apparaît être LA vérité. Je dis ça en m'étant renseigné sur différentes, mais trop de choses me dérangent. Ce qui ne m'empêche pas de remettre en doute parfois certaines façon de voir catholique, et à parfois m'éloigner du chemin dicté...

L'unique problème que je peux rencontrer avec ça, c'est face à mon entourage plus ou moins amicale qui ne conçoit pas cette foi. Et qui étrangement est extrêmement virulent par rapport à ça. Comme si je m'égarais, limite comme si j'étais une imbécile de croire. Pourtant, qui sait vraiment ce qui est vrai, qui a plus de légitimité entre ceux qui croient ou non? Eux me diront qu'ils ont raison, moi je pense suivre la vérité, mais la certitude n'apparaîtra qu'à la fin, non? Et attention, je ne parle que des gens aggressifs avec ça, les autres je m'entends très bien avec, tant qu'on se respecte tout va bien.
(enfin là j'ai quand même un problème: si je me marie, mon copain comprendra-t-il mon besoin de le faire à l'église?)

T'as bien résumé mon point de vue ... :wink: avec une application un peu plus moderne des pratiques chez moi. D'ailleurs mon cher et tendre est athé et contre le mariage. Donc j'attends, je le force pas mais bon, quand on parlera baptème, ça va etre compliqué...

Sinon, j'ai remarqué que les pratiquants (de n'importe qu'elle religion) d'origine française sont de plus en plus rares. Résultat, à propos de la religion et des coutumes, j'ai beaucoup plus de points communs avec mes amis d'origine portugaise, polonaise, et de culture musulmane qu'avec mes amis d'origine française. C'est marrant.

 

[Bulle mousseuse]

Je suis athée.
J'ai été élevée sans aucun rapport avec Dieu. Je ne savais même pas que des gens y croyaient, je pense que c'est ça qui a joué le plus grand rôle dans ma "non-croyance". Ceci dit, je respecte la religion même si je ne comprend pas. On me verra jamais insulté quelqu'un pour sa religion ^^

Pas tellement de choses à dire en fait, et moi qui croyais faire un pavé, c'est raté:redface_old:

 

[Electre.]

Je suis musulmane issue de famille musulmane.
Et contrairement à certaines famille musulmanes (unsatisfied par ex), on m'a tout expliqué.
A un moment je me posais beaucoup de questions, pourquoi l'islam, pourquoi pas le christianisme ou le judaisme ?
Donc j'ai lu beaucoup de livres à ce sujet, d'articles sur des sites internet et des études scientifiques liées au Coran par exemple...
Tout ça n'a fait que renforcer ma foi en ma religion.
Voilà :icon_3nodding:

ps : à part ça, je ne suis pas voilée (ce n'est pas obligatoire comme on le laisse penser), je ne fais la prière que par "périodes" et je ne jure pas "wallah" à tout va.

 

[junes]

[
Pour le mariage à l'église tu verra ca en tant voulu mais c'est difficile d'accorder ses violons c'est clair. Par exemple en ce qui me concerne je ne pourrais jamais me marier et encore moins me marier à l'église parce que ça serait accomplir quelque chose auquel je ne crois pas. Je suis sure que toi en tant que croyante tu trouvera ca plus respectueux de la part de ton amoureux qu'il accepte de se marier à l'église mais en tant qu'athée je trouve ça justement irrespectueux et hypocrite d'accomplir quelque chose auquel on ne croit pas. Donc je te souhaite de trouver quelqu'un de croyant et catho comme toi, c'est quand meme plus simple [/quote]

C'est rare les garçons catholiques, mignons, et ouverts d'esprits ...:biggrin: En plus il faut rajouter la probabilité d'en tomber amoureuse.

 

[Elfamelie]

Je suis catholique, mais je ne pratique plus/pas depuis plusieurs années. Je suis d'une famille modérément catholique, mes parents ne sont pas mariés à l'Eglise mais j'ai été baptisée à la naissance, je suis allée au catéchisme et je suis allée jusqu'à la confirmation à 17 ans, que je regrette un peu d'avoir faite car j'ai cessé complètement d'aller à la messe juste après. Ma mère a ses "périodes" où elle va régulièrement à la messe, mais mes parents ont une pratique plus que fluctuante. S'il y a une composante religieuse dans mon éducation, ce serait sur le plan des valeurs, peut-être, être sympa avec les autres, etc, mais ça n'a rien d'original et ce n'est pas l'exclusivité des familles chrétiennes, loin de là. Je n'ai jamais été très pèlerinages, groupes de jeunes, aumôneries, ça ne m'a jamais vraiment plu, à la limite je suis davantage fascinée par la pratique individuelle (méditer, se recueillir) mais, en tout cas en ce moment, je suis loin de tout ça.

La dimension "culturelle" de la religion n'a jamais cessé de m'intéresser, mais je reste un peu sur mes acquis, je n'ai pas une connaissance approfondie de la Bible alors que ça me serait utile pour mes études et pour le reste. En revanche, quelque chose qui s'affirme de plus en plus, c'est le côté "esthétique" de la religion, je crois que mes plus fortes émotions esthétiques en-dehors de l'opéra, c'est dans certaines églises ou face à certaines oeuvres religieuses que je les ai vécues. Je n'ai rien contre l'athéisme en art, bien évidemment, mais en terme d'intensité je trouve que le religieux apporte quelque chose, on sent l'immense foi qui portait les artistes, et voir certains tableaux (comme les chefs d'oeuvre des "primitifs flamands") qui servent de support à la méditation sur l'histoire du Christ me fascine vraiment. Pour ce qui est de la musique, c'est un peu pareil, j'ai toujours aimé la musique "sacrée" même si ce n'est pas forcément ce que j'écoute le plus, je trouve qu'il y a vraiment quelque chose dans les Passions ou la Messe en si de Bach, ou le Requiem de Fauré. J'avoue que je suis agacée par les gens qui refusent de s'intéresser à l'art religieux parce qu'ils sont athées ou je ne sais pas quoi, effectivement qu'être familier de la religion renforce peut-être son attrait, mais après tout je trouve magnifiques aussi les arts d'autres religions, je pense que le lien entre les deux donne des choses assez extraordinaires.
D'un autre côté, pour moi le catholicisme a aussi un attrait "intellectuel", je repense souvent à un très long sermon que j'ai entendu en avril dernier lors d'une messe de mariage, j'avais trouvé ça vraiment passionnant et profond, je me sentais vraiment concernée, ça recoupait en partie ma conception de l'amour. Pour moi, le christianisme aide vraiment à réfléchir à ce qu'est l'humanité, et tout ça, ça m'intéresse vraiment et certaines approches me parlent vraiment. Je pense me marier à l'église, pour moi le mariage religieux a une valeur "supplémentaire" et c'est un engagement que j'ai envie de prendre.

En résumé, j'ai un rapport assez contradictoire à la chose religieuse, mais je pense que je suis comme ma mère, à fonctionner par "phases", avec l'idée derrière que je ne m'éloignerai jamais complètement de ça. Cela n'engage que moi, je n'arrive pas tellement à parler de religion avec qui que ce soit, ou bien les catholiques fervents m'agacent, ou bien les athées convaincus me paraissent ne pas faire d'effort pour séparer le côté "militant" (contre le Pape, etc) des aspects plus intemporels de la religion, sur lesquels il serait pourtant intelligent de débattre.

 

[Lamina]

Je suis musulmane,croyante et pratiquante,mais pas au sens extrême: je fais mes 5 prières,je jeûne Ramadan ,je lis le Coran mais je porte pas le voile,pour une simple raison que je vois pas l'intérêt de m'abstenir de me faire belle à un jeune âge.
Quoiqu'il en soit,je vis ces moments un malaise religieux : voir les gens avoir des relations sexuelles avant le mariage et vivre leur vie à leur façon,je me dis souvent à quoi semblerait ma vie si je fais comme eux.Mais heureusement,puisque je vis dans une société plutôt homogène en ce qui concerne la religion,je me sens comprise et je passe le cap sans avoir "trop envie".

On nous a déjà traitées comme filles de puristes,de saintes nitouche,mais je crois que ça reste un choix : chacun a ses propres convictions et ses choix,à quoi sert de charrier les gens pour leur arracher leur philosophie tant que ça n'atteint pas la personne "libérée" particulièrement ?

Comme toi ( sauf pr le voile je le porte pas je me sens pas prête )

 

[AnonymousUser]

Je "crois" en une/des puissance/s supérieure/s, mais je n'adhère à aucune institution (et ce même si je porte une croix catholique, que j'ai été baptisée, que j'ai fait ma communion etc.). Les puissances face auxquelles je m'incline, avec lesquelles je me sens en phase, il m'arrive de les personnifier, néanmoins je les considère comme des "principes psychologiques" projetés dans ma réalité, rien de plus. Si j'ai vénéré une Déesse-Mère, ou tout autre figure, je sais pertinemment qu'il n'existait pas en chair et en os là-haut sur un nuage une grande dame. C'est la dimension psychologique, l'Intouchable, qui me prend aux tripes et dont j'ai besoin pour accepter les choses telles qu'elles sont, la réalité, mais aussi pour vénérer tout ce qui est dit irrationnel et anormal. C'est une façon de lâcher-prise et de retrouver une posture d'humilité et de petitesse en tant qu'être humain. Et de vivre avec ma flamme, en dehors des structures rigides et normées de ma culture/de ma société.

 

[Euphoria]

Je n'ai pas du tout reçu une éducation religieuse, mes parents n'étaient pas mariés, ils ont reçu, eux par contre, une éducation catholique comme ça devait etre le cas pour de nombreuses familles, à l'époque. Je ne suis pas baptisée et mes parents nous ont toujours laissé le choix, à ma soeur et moi. J'ai eu une période ou je me suis questionnée sur la religion, je devais avoir 10 ou 12 ans, tous mes copines allaient au catéchisme et j'ignorais ce dont il s'agissait, j'avais meme demandé à ma maman de m'y inscrire, elle avait accepté mais ça m'est passé avant que l'on concrétise cela.

A 18 ans, il m'est arrivé quelque chose qui m'a fait me poser des questions à nouveau, puis, sans que je ne sache réellement pourquoi, j'ai commencé à développer une incompréhension puis une sorte de haine pour tout ce qui se rapporte à la religion. L'enterrement de mon grand père il y a bientot trois ans a été un supplice pour moi et j'en suis ressortie complètement choquée et bouleversée. En sortant de l'église, je pleurais et j'ai insulté le curé tellement je trouvais qu'il rendait la mort de mon grand père étrange et malsaine. Aujourd'hui, je ne me pose plus vraiment de questions. Je suis complètement athée.

 

[Isoline]

Je suis agnostique vis-à-vis de la religion et de "l'existence de Dieu". Je ne sais pas. Je ne suis pas sûre que Dieu existe, ni qu'il n'existe pas.

Pareil pour moi.
Mes parents sont mariés, moi et mon 1er frère avons été baptisé (mais pas le 2è) j'ai fait du cathé en CE2 et CM1 et ma première communion. J'aimais bien le cathé mais c'était surtout parce que j'étais avec pleins d'amies de ma classe, et qu'on s'amusait bien. Ma mère voulait plus que j'en fasse pourtant moi je voulais continuer... Mais tant pis et ça s'est arrêté là.

 

[Sneezewort]

Il m'arrive parfois de prier d'une certaine manière, quand je veux quelque chose, que je veux arranger quelque chose, que je veux trouver le courage de faire quelque chose. Mais ce faisant, ce n'est jamais adressé à un Dieu au sens de la religion catholique (ou autres). Je prends plutôt ça comme quelque chose de rassurant, j'aime bien me dire que quelque chose (le destin) fait en sorte que quoi je fasse, ma vie ne sera pas trop mauvaise. Enfin c'est très confus, j'arrive pas bien à m'exprimer. Il m'arrive très souvent d'être reconnaissante envers cette chose, par exemple en me disant "c'est vrai, ma demande était un peu exagérée, mais ce que tu m'as apportée m'a beaucoup aidée, merci". C'est un peu bête je sais, mais étant donné que je n'aime pas me confier aux autres quand je suis un peu triste ou que j'ai besoin de réponses, le fait simplement de parler à voix haute à ce quelque chose me permet d'aller mieux. En général ça m'éclaire, il ne peut pas me répondre mais j'ai toujours l'impression qu'il me souffle les réponses, ou au moins les pistes de réponse pour résoudre le problème.

Sinon je vis dans une famille d'athées convaincus où la religion n'a clairement pas sa place. Je n'ai aucune éducation religieuse, si ce n'est un an dans un collège privé (donc catéchisme). Je ne crois en aucun Dieu d'une religion particulière, c'est plutôt une grande force qui me dépasse et que je qualifie plutôt de Destin en fait. Bref, très mystique tout ça .

C'est la dimension psychologique, l'Intouchable, qui me prend aux tripes et dont j'ai besoin pour accepter les choses telles qu'elles sont, la réalité, mais aussi pour vénérer tout ce qui est dit irrationnel et anormal. C'est une façon de lâcher-prise et de retrouver une posture d'humilité et de petitesse en tant qu'être humain. Et de vivre avec ma flamme, en dehors des structures rigides et normées de ma culture/de ma société.

Voilà, en fait c'est exactement ça.

 

[Lolli]

Je me permet un petit éclaircissement (celles que les définitions n'intéressent pas peuvent passer leur chemin)

Je vois pas mal de messages de personnes parlant d'une croyance en une force, mais sans religion etc.
Le nom qu'on donne généralement a ce type de croyance est le déisme, une sorte de "religion naturelle", ou la spiritualité s'exerce directement entre le sujet et "dieu".
On l'oppose au théisme qui rassemble (en gros) toutes les croyances religieuses (monothéisme, panthéisme etc)

Quelqu'un qui est agnostique lui "ne sait pas", il ne dit pas que dieu existe, ni qu'il existe pas, il ne sait pas.
Au final c'est très rare comme position (perso je pense même que quelque part on a tous une idée et que ça doit être très difficile d'être agnostique a plein temps^^)

Enfin une religion n'est PAS une philosophie.
Deja car il n'y a pas des philosophies mais LA philosophie, et parce qu'elle n'a pas de Dieu.
On peut toutefois etre philosophe et religieux, ou philosophe et déiste...

Dsl pour ce petit passage Hors Sujet, mais j'avoue que c'est un sujet qui me tient a coeur et.. enfin bref, déformation de la fac de philo^^

En ce qui me concerne je ne crois pas.
Mon pere et ma mere sont croyants (non pratiquants), petite j'ai essayé de croire dans les periodes ou on se pose beaucoup de questions, pour essayer de se sentir moins seul peut etre, mais je n'ai jamais reussi, l'idée m'est toujours apparue comme completement absurde.
Absurde dans le sens ou la premiere chose qui me vient a l'esprit est: mais pourquoi il y aurait un Dieu???

Certains voient en Dieu une necessité pour expliquer certaines choses, ou pour répondre a certaines choses, moi pas... Je ne sais pas pourquoi mais c'est comme ça.
Je n'ai pas besoin de croire pour me sentir humble et toute petite, pour dépasser les barrieres de notre culture etc...

Bref deja petite je ne pouvais pas croire en dieu, la pratique de la philo m'a definitivement vacciné.

Quand a la religion, les notions qu'elle defend me font presque mal, je veux dire, en tant qu'etre humain, il y a des choses que jamais je ne pourrai accepter, je ne vais pas developper ici par respect pour les personnes pratiquantes, mais si jamais ce sujet interesse ou passionne quelqu'un je suis dispo pour en parler!