@Syloene @Dog Je me permets de mettre le lien vers mon message de vendredi sur la question de "l'utilité" des insectes qui n'a à mon sens pas lieu d'être (Et j'en profite pour rebondir sur les espèces "utiles/nuisibles", qui sont des notions complètement anthropocentriques et injustifiées : le renard ou la fouine, qui sont encore classés "nuisibles" dans de nombreux départements, sont au contraire considérés comme un maillon essentiel de la chaîne alimentaire d'un point de vue écologique et même agronomique (sans leurs prédateurs naturels, les rongeurs pulluleraient et infligeraient d'énormes dégâts aux cultures de céréales ; la traque des renards et des mustélidés pour soi-disant "nuisibilité" (= 2 ou 3 poulaillers pillés car mal protégés) est donc un total non-sens )
Et il faut aussi remettre les choses dans leur contexte naturel : dans une forêt mixte naturelle (feuillus + résineux), une invasion de chenilles processionnaires du pin occasionne des dégâts limités et peut permettre au contraire le renouvellement naturel des espèces, sans parler de la masse de nourriture énorme qu'elles représentent pour leurs prédateurs ; dans une monoculture de résineux artificielle pour l'industrie du bois/papier, leur apparition cause tout de suite des dégâts beaucoup plus importants... Dans beaucoup de cultures, la prolifération de parasites et maladies liées aux insectes est directement liée au mode d'exploitation des sols (agriculture intensive, espèces cultivées mal adaptées aux conditions environnementales locales, perturbations du sol tout au long de l'année qui empêchent la biodiversité locale de se reconstituer et de faire barrière aux "envahisseurs"...) et à l'aménagement du territoire (le remembrement des années 70/80 a été catastrophique pour les paysages et l'environnement : l'arrachage des haies vives a occasionné la disparition quasi-totale des habitats des espèces de milieux bocagers (dont les oiseaux qui sont... les premiers prédateurs des insectes ), a facilité le ruissellement des eaux de pluie qui appauvrit les sols à vitesse grand V et les rend moins résilients face au climat et aux parasites... bref, je vous laisse deviner l'identité de la seule espèce nuisible dans tout ça )
Et il faut aussi remettre les choses dans leur contexte naturel : dans une forêt mixte naturelle (feuillus + résineux), une invasion de chenilles processionnaires du pin occasionne des dégâts limités et peut permettre au contraire le renouvellement naturel des espèces, sans parler de la masse de nourriture énorme qu'elles représentent pour leurs prédateurs ; dans une monoculture de résineux artificielle pour l'industrie du bois/papier, leur apparition cause tout de suite des dégâts beaucoup plus importants... Dans beaucoup de cultures, la prolifération de parasites et maladies liées aux insectes est directement liée au mode d'exploitation des sols (agriculture intensive, espèces cultivées mal adaptées aux conditions environnementales locales, perturbations du sol tout au long de l'année qui empêchent la biodiversité locale de se reconstituer et de faire barrière aux "envahisseurs"...) et à l'aménagement du territoire (le remembrement des années 70/80 a été catastrophique pour les paysages et l'environnement : l'arrachage des haies vives a occasionné la disparition quasi-totale des habitats des espèces de milieux bocagers (dont les oiseaux qui sont... les premiers prédateurs des insectes ), a facilité le ruissellement des eaux de pluie qui appauvrit les sols à vitesse grand V et les rend moins résilients face au climat et aux parasites... bref, je vous laisse deviner l'identité de la seule espèce nuisible dans tout ça )