Hier soir, c'était parfait.
Un de ses amis l'a appelé (pendant qu'on faisait l'amour

- ça ne nous a pas empêché de continuer) pour lui proposer un resto.
Du coup, on est allés dîner avec lui et boire quelques verres de vin rouge (j'en avais légèrement trop bu à la fin. J'espère ne pas -trop- avoir raconté n'importe quoi

).
C'était vraiment chouette, on a bien rigolé, on a parlé de ciné, des conneries du monde merveilleux de l'internet, de mes études, de leurs boulots respectifs, et du fait que son pote veuille rencontrer quelqu'un (je lui ai dit que je connaissais un coin de l'internet où il y avait plein de nanas bonnes et célibataires... bref, que s'il voulait, j'avais des contacts - oui, je parlais d'ici

).
A chaque fois que je prononçais un mot, son ami me regardait d'un air surpris et disait "oh? mais elle dit ça? mais tu l'as trouvée où?" "attends me dis pas que tu aimes ça aussi? (se tournant vers l'amoureux) Tu es vraiment bien tombé!".
Moi : Mais arrêtes de troller, F...
Son ami : Quoi, mais tu dis troll? Mais tu sors d'où?
Moi : Euh...
Mon amoureux : T'en fais pas, c'est un compliment.
Mon amoureux : Je déteste Cyril Lignac.
Moi : Moi aussi, avant, mais je l'ai eu en avatar, tu sais...
Son ami : Comment ça en avatar? Mais tu vis sur internet toi aussi? Tu es la femme parfaite?
Mon amoureux : Je sais, j'ai beaucoup de chance.
Ouais ouais je suis la femme parfaite
Après, mon copain m'a dit "non mais je dois être super chiant, parce que quand je suis avec toi, je suis heureux et excité, alors je fais n'importe quoi" (genre il chante, il sourit tout le temps, il fait des blagues nulles...).
Et en y pensant, moi aussi je souris et rigole tout le temps avec lui.
Dans le métro, on se papouille tout le temps, on se tient la main, on ne se lâche pas. Ce n'est même pas calculé. Je ne lui tiens pas la main comme une obligation sociale de nana en coupe ou dieu sait quoi. J'ai juste cette envie de le toucher, de le prendre dans mes bras, de sentir sa présence...
On s'est fait la remarque que, de l'extérieur, dans la rue, on devait avoir l'air tout niais. Mais en fait, on s'en fout
PAR LE POUVOIR DE LA NIAISITUDE
