Aujourd'hui j'ai envie de blablater sur lui (surtout qu'on m'a donné l'autorisation de polluer) :
J'aimerais bien être la Belle au bois dormant, et dormir quatre mois. sauf que non, j'ai juste peur quand le soir arrive, parce qu'avant de dormir c'est pas facile. J'ai envie que le temps avance vite mais j'ai peur d'arriver au moment où je fermerai les yeux et où je ne me souviendrai plus des frissons que me collent ses mains sur moi.
Hier soir j'ai eu l'impression d'étouffer sans lui, c'était presque physique, comme si mon monde se rétrécissait. C'est une sensation très étrange, je la découvre je crois. C'est vraiment trop nul, j'ai des amis et des gens qui m'aiment, mais c'est pas eux qui ont un putain de sourire, c'est pas eux qui chantent comme des pieds, qui à poil dans la cuisine s'enroulent dans un drap rouge et imitent un massaï ou qui l'agitent en me disant "Hey regarde ... j'imite un torero" ..., c'est pas eux non plus qui vont me murmurer "bonjour" au réveil, qui vont m'apprendre à cuisiner avec beaucoup de patience, me dire que je suis belle, que je suis folle, que je les rend heureux, que j'ai des fesses du tonnerre.
Mon orteil qui est toujours fixé au sien, il se sent bien seul ici ...
J'ai la chance d'avoir de chouettes souvenirs :
La première fois que je l'ai vu, ce putain de flash que j'ai eu, même s'il portait un t-shirt jaune (et que personne n'aime le jaune !), même s'il était à des milliers de kilomètres de l'image que je me faisais du mec fait pour moi, parce que trop sportif (trop fan de vélo surtout ...), trop militaire, trop différent. Et lui qui était triste à ce moment là de n'avoir personne. C'est vraiment pas un mensonge quand on dit que la personne qu'il nous faut nous tombe sur le coin de la figure.
Le premier baiser, qui est venu de moi, à regarder les cygnes. J'ai même pas pu me retenir, alors que je l'avais rencontré la veille. Un type qui bossait avec moi m'avait dit "Bon je te laisse passer la soirée avec ton ami" et j'ai répondu "Ah nan mais je ne le connais pas" et le soir même je l'embrassais ...
Son amie qui m'a dit "Mais c'est fou ce qui vous arrive, d'un coup comme ça", et j'ai répondu "Ouais, il est chouette, mais je ne veux pas tirer des plans sur la comète". Mais le "jour le jour" avec lui c'est juste génial.
Les ragondins, les opinions contraires, les aveux numérotés, les petites tragédies, les fous rires, les gens qui trouvent qu'on a l'air d'être heureux.
Les balades à vélo, avec moi sur le guidon. La première chute, au bout de trois jours à peine, et son air désolé. Ma première crise d'angoisse, et sa façon de prendre soin de moi.
Son premier "je t'aime" et ma réponse qui tue "Euh ... d'accord".
Quand je lui ai dit que j'étais vierge, et qu'il a répondu "De toutes manières je ne comptais pas coucher avec toi, comme ça, si vite". Sa patience (bon pas longue la patience, parce que moi je ne l'ai pas été ...), notre complicité, la première douche ensemble. La découverte de son corps.
Les sms réguliers, alors que je suis pas du tout habituée à ça.
Les nuits passées dans feu-sa-couette-Mickey.
Le baiser sous l'arbre bleu, Noël, le vin chaud et les baisers esquimaux.
Les repas délicieux qu'il a préparé, les dessins que je lui ai fait, les soirées bourrés, la Non-Saint-Valentin parce qu'on n'aime pas ça, les rares engueulades dignes des films les plus nunuches, les 15 000 surnoms qu'il me donne, ses cadeaux, son bracelet auquel il tient et qu'il m'a donné avant de partir, j'aurais tellement aimé faire au moins le quart de ce qu'il fait pour moi ...
J'écris ici parce que ce soir j'ai senti les larmes me monter aux yeux, fallait que je blablate pour pas étouffer.
Il va m'écrire en principe, j'ai hâte. Mais je crois que je suis confiante, vis-à-vis de nous. J'espère juste que cette expérience ne le changera pas, je n'ai aucune idée d'à quoi ça peut bien ressembler.
J'aimerais bien être la Belle au bois dormant, et dormir quatre mois. sauf que non, j'ai juste peur quand le soir arrive, parce qu'avant de dormir c'est pas facile. J'ai envie que le temps avance vite mais j'ai peur d'arriver au moment où je fermerai les yeux et où je ne me souviendrai plus des frissons que me collent ses mains sur moi.
Hier soir j'ai eu l'impression d'étouffer sans lui, c'était presque physique, comme si mon monde se rétrécissait. C'est une sensation très étrange, je la découvre je crois. C'est vraiment trop nul, j'ai des amis et des gens qui m'aiment, mais c'est pas eux qui ont un putain de sourire, c'est pas eux qui chantent comme des pieds, qui à poil dans la cuisine s'enroulent dans un drap rouge et imitent un massaï ou qui l'agitent en me disant "Hey regarde ... j'imite un torero" ..., c'est pas eux non plus qui vont me murmurer "bonjour" au réveil, qui vont m'apprendre à cuisiner avec beaucoup de patience, me dire que je suis belle, que je suis folle, que je les rend heureux, que j'ai des fesses du tonnerre.
Mon orteil qui est toujours fixé au sien, il se sent bien seul ici ...
J'ai la chance d'avoir de chouettes souvenirs :
La première fois que je l'ai vu, ce putain de flash que j'ai eu, même s'il portait un t-shirt jaune (et que personne n'aime le jaune !), même s'il était à des milliers de kilomètres de l'image que je me faisais du mec fait pour moi, parce que trop sportif (trop fan de vélo surtout ...), trop militaire, trop différent. Et lui qui était triste à ce moment là de n'avoir personne. C'est vraiment pas un mensonge quand on dit que la personne qu'il nous faut nous tombe sur le coin de la figure.
Le premier baiser, qui est venu de moi, à regarder les cygnes. J'ai même pas pu me retenir, alors que je l'avais rencontré la veille. Un type qui bossait avec moi m'avait dit "Bon je te laisse passer la soirée avec ton ami" et j'ai répondu "Ah nan mais je ne le connais pas" et le soir même je l'embrassais ...
Son amie qui m'a dit "Mais c'est fou ce qui vous arrive, d'un coup comme ça", et j'ai répondu "Ouais, il est chouette, mais je ne veux pas tirer des plans sur la comète". Mais le "jour le jour" avec lui c'est juste génial.
Les ragondins, les opinions contraires, les aveux numérotés, les petites tragédies, les fous rires, les gens qui trouvent qu'on a l'air d'être heureux.
Les balades à vélo, avec moi sur le guidon. La première chute, au bout de trois jours à peine, et son air désolé. Ma première crise d'angoisse, et sa façon de prendre soin de moi.
Son premier "je t'aime" et ma réponse qui tue "Euh ... d'accord".
Quand je lui ai dit que j'étais vierge, et qu'il a répondu "De toutes manières je ne comptais pas coucher avec toi, comme ça, si vite". Sa patience (bon pas longue la patience, parce que moi je ne l'ai pas été ...), notre complicité, la première douche ensemble. La découverte de son corps.
Les sms réguliers, alors que je suis pas du tout habituée à ça.
Les nuits passées dans feu-sa-couette-Mickey.
Le baiser sous l'arbre bleu, Noël, le vin chaud et les baisers esquimaux.
Les repas délicieux qu'il a préparé, les dessins que je lui ai fait, les soirées bourrés, la Non-Saint-Valentin parce qu'on n'aime pas ça, les rares engueulades dignes des films les plus nunuches, les 15 000 surnoms qu'il me donne, ses cadeaux, son bracelet auquel il tient et qu'il m'a donné avant de partir, j'aurais tellement aimé faire au moins le quart de ce qu'il fait pour moi ...
J'écris ici parce que ce soir j'ai senti les larmes me monter aux yeux, fallait que je blablate pour pas étouffer.
Il va m'écrire en principe, j'ai hâte. Mais je crois que je suis confiante, vis-à-vis de nous. J'espère juste que cette expérience ne le changera pas, je n'ai aucune idée d'à quoi ça peut bien ressembler.