@Nervously merci

. Je vais essayer de relativiser encore davantage, ça finira bien par passer !
Pour vos histoires de réactions des gens, ça me fait penser au texto de ma soeur "Tu t'es encore fait tatouer ??". Pas de bonjour, pas de "ça va ?", rien. Je lui ai très sèchement répondu "Affirmatif". Pas de réaction. Et accessoirement, merci papa d'avoir cafté

. Papa qui m'avait d'ailleurs gratifiée d'un "mais t'en as pas assez ?...". Ce à quoi j'avais rétorqué "Je n'en aurai jamais assez !"
Et je ne comprends pas. 8 ans que je suis tatouée, 11 que je suis piercée. A chaque nouveau tatouage, ils me demandent si c'est le dernier, je leur réponds bien que non, et pourtant, à chaque nouveau tatouage, ils reposent la question. S'offusquent de ma réponse. Et ainsi de suite.

. Je ne sais pas, au bout d'un moment, vont-ils imprimer la chose ? Accepter ? Me foutre la paix ? Je n'y crois tellement plus que je ne leur ai toujours pas dit que je m'étais refait tatouer... deux fois

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C'est con, je ne peux même pas être moi-même, être détendue, avec ma propre famille. Je trouve ça triste et presque aberrant. Je me sens tellement jugée que je n'ose pas leur dire et être moi-même ni m'habiller normalement. Depuis que j'ai fait mon avant-bras en octobre, ma soeur n'est toujours pas au courant. J'évite de mettre des photos compromettantes sur Facebook parce qu'elle y est. Je porte systématiquement des manches longues en sa présence. J'assume en public, mais pas en privé. Parce que eux, ils comptent pour moi

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Mais j'ai décidé que c'était assez hier, en recevant ce foutu sms. Il m'a tellement saoulée que j'ai décidé que c'était plus mon problème. Soit ils me foutent la paix avec ça et le digèrent, soit on n'a plus rien à se dire. C'est un peu extrême, mais en même temps je ne vois pas d'autre solution. Et ça a un rapport direct avec ma vision du tatouage. Je mets quelque chose d'indélébile dans ma peau parce que ça compte pour moi et fait partie de moi. S'ils n'acceptent pas cette partie de moi, s'ils ne me fichent pas la paix avec ce que je suis, je n'ai pas de temps à perdre avec eux. Je serai suffisamment jugée par le reste du monde, je ne vais pas en plus m'entourer de gens qui font pareil. Je veux de la bienveillance dans ma vie. Qu'ils ne comprennent pas, c'est une chose. Qu'ils me jugent, me culpabilisent et tout, non. Hors de question.
Putain ça fait du bien de l'écrire ! Reste plus qu'à leur dire.