mouhahaha, au bout de 5 ans cet article divise toujours ^^
Trente abominables raisons de faire des enfants
- Initiateur de la discussion Maia Mazaurette
- Date de début
Je surveillais les commentaires du coin de l'oeil en attendant de prendre un peu de temps pour poster ici, mais @Margottine (
) a déjà vraiment bien fait ça.
Il y a tellement de points qui me font tiquer dans cet article
Qu'il ai été publié en 2011 soit, je me dis que le magazine à évolué depuis. Et non ! Que vous choisissiez de le rééditer aujourd'hui prouve que votre point de vue n'a apparemment pas changé par rapport à la maternité, et je trouve ça dommage. Sincèrement, le "c'est de l'humour" j'en ai plein le dos, vous avez déjà sorti cette excuse pour l'article des "pires cadeaux à offrir à la fête des mères" il y a quelques jours. Cette excuse est un peu devenue le credo ici j'ai l'impression et ça me dérange beaucoup en sachant qu'on entend ça à longueur de temps irl pour justifier toutes sortes de blagues dérangeantes.
Cet article entretient des clichés bien trop tenaces encore aujourd'hui sur la maternité, le tout sous couvert "d'humour" et franchement, non, juste non.
Que vous le vouliez ou non, vous avez un public de parents qui lit le magazine / est présent sur le forum et ça nous dérange ce genre d'article.
Je sais qu'on est pas la cible attendue mais on est là, deal with it ! (et d'ailleurs, j'ai 24 ans, bientôt maman, mais je retrouve quand même dans plusieurs sujets du magazine et suis assez active sur le forum, du coup, je suis à moitié la cible? Comment ça se passe?)
J'ai l'impression qu'il y a une tendance à vouloir confronter les mamans/futures mamans vs childfree et ça me sort par les trous de nez. Pourquoi taper sur une catégorie pour défendre l'autre?
Ce n'est peut-être pas votre but mais c'est ce qui en ressort en tout cas, et c'est fatigant.
Je finirais par insister aussi (je ne sais plus qui l'a souligné dans la page précédente) que les termes mioches, etc... c'est réellement violent. Ce serait bien d'arrêter d'utiliser ces termes limite "anti-enfants" (d'ailleurs, la généralité "j'aime pas les enfants", c'est pareil, c'est dérangeant, genre les enfants ne font qu'un seul et unique être méprisable)
) a déjà vraiment bien fait ça.Il y a tellement de points qui me font tiquer dans cet article
Qu'il ai été publié en 2011 soit, je me dis que le magazine à évolué depuis. Et non ! Que vous choisissiez de le rééditer aujourd'hui prouve que votre point de vue n'a apparemment pas changé par rapport à la maternité, et je trouve ça dommage. Sincèrement, le "c'est de l'humour" j'en ai plein le dos, vous avez déjà sorti cette excuse pour l'article des "pires cadeaux à offrir à la fête des mères" il y a quelques jours. Cette excuse est un peu devenue le credo ici j'ai l'impression et ça me dérange beaucoup en sachant qu'on entend ça à longueur de temps irl pour justifier toutes sortes de blagues dérangeantes.
Cet article entretient des clichés bien trop tenaces encore aujourd'hui sur la maternité, le tout sous couvert "d'humour" et franchement, non, juste non.
Que vous le vouliez ou non, vous avez un public de parents qui lit le magazine / est présent sur le forum et ça nous dérange ce genre d'article.
Je sais qu'on est pas la cible attendue mais on est là, deal with it ! (et d'ailleurs, j'ai 24 ans, bientôt maman, mais je retrouve quand même dans plusieurs sujets du magazine et suis assez active sur le forum, du coup, je suis à moitié la cible? Comment ça se passe?
)J'ai l'impression qu'il y a une tendance à vouloir confronter les mamans/futures mamans vs childfree et ça me sort par les trous de nez. Pourquoi taper sur une catégorie pour défendre l'autre?
Ce n'est peut-être pas votre but mais c'est ce qui en ressort en tout cas, et c'est fatigant.
Je finirais par insister aussi (je ne sais plus qui l'a souligné dans la page précédente) que les termes mioches, etc... c'est réellement violent. Ce serait bien d'arrêter d'utiliser ces termes limite "anti-enfants" (d'ailleurs, la généralité "j'aime pas les enfants", c'est pareil, c'est dérangeant, genre les enfants ne font qu'un seul et unique être méprisable
)
Cet article aurait pu être drôle. (Peut-être l'était-il en 2011)
Au lieu de ça, il est juste méprisant et insultant. Dommage, dans l'idée, c'était sympa.
Au lieu de ça, il est juste méprisant et insultant. Dommage, dans l'idée, c'était sympa.
- 30."Je participerai à la surpopulation mondiale et prendrai ainsi part à la destruction du monde."
Sacré Maia!! 
On pourrait rajouter aussi:
- Cela te permettra de gagner de l'argent sans travailler grâce aux allocations familiales. PLus tu en auras, plus tu en toucheras!!!
Après, autant je suis d'accord que des parties sont polémiques (l'ex sur le congé maternité/parental). Autant je ne peux que plussoyer Maia Mazaurette sur les autres arguments, notamment "il poussera ta chaise roulante quand tu seras vieille/vieux".
Cela me rappelle la discussion que j'ai eu avec ma mère quand je lui ai annoncé que mon mec et moi ne voulions pas de gamins. Sa réaction: qui va s'occuper de toi quand tu seras vieille?
Justement, certains parents (je dis bien certains) font des gosses en pensant qu'un jour ils le seront redevables. Mais redevables en quoi? le marmot n'a pas choisi d'être là. Toi l'adulte qui l'a voulu, que tu morfles en t'en occupant, c'était normal puisqu'on part du principe que tu l'as voulu avec toutes les conséquences que çà implique (peu importe l'âge).
Est-ce qu'un gosse a demandé à s'occuper des parents vieux? Non, d'où l'existence des maisons de retraite.
Est-ce qu'un gosse a demandé à avoir des parents qui le maltraite? Non.
Est-ce qu'un gosse a demandé à hériter de toutes les psychoses de ses vieux? Non.
Est-ce qu'un gosse a demandé à être le faire valoir de ces vieux? Non.
Donc, non, je ne ferai pas de gosses pour qu'il s'occupe de moi vieille.
Je bashe volontairement les parents car quand je vois les faits divers de maltraitances de gosses par leurs parents, je me demande si les gens se rendent compte vraiment de ce qu'est la parentalité. Pour tous les futurs parents qui en sont conscients, je me dis qu'il y a de l'espoir.
Et pour cause, on pousse lesfemmes êtres dotées d'un utérus à se reproduire sans réfléchir aux conséquences. Et qu'on vienne faire porter le chapeau sur celleux qui font le choix de ne pas pondre.
Donc oui, je trouve çà bien qu'un magazine aille à contre-courant de la tendance générale sociétale. Personnellement, je n'ai jamais vu la presse traditionnelle parler des childfrees sans que cela soit stigmatisant (le dernier titre que j'ai vu dans un magazine féminin au sujet de la parentalité est "comment j'ai accepté l'enfant qu'elle m'a fait dans le dos"... Comment dire... ).
DE la même manière que je trouve çà toujours intéressant de chercher à expliquer le pourquoi du comment, peu importe le sujet.
Que Madmoizelle n'est pas évolué sur ce sujet est une bonne chose car elle reste fidèle à ses principes: tu es libre ds tes choix et tes décisions mais attends-toi à en assumer les conséquences (on va t'aider à te
pousser ds tes retranchements). Si vous cherchez un endroit où parler de parentalité, Madmoizelle n'est pas le magazine pour ("comment changer une couche en 3 secondes chrono"
).
On pourrait rajouter aussi:
- Cela te permettra de gagner de l'argent sans travailler grâce aux allocations familiales. PLus tu en auras, plus tu en toucheras!!!
Après, autant je suis d'accord que des parties sont polémiques (l'ex sur le congé maternité/parental). Autant je ne peux que plussoyer Maia Mazaurette sur les autres arguments, notamment "il poussera ta chaise roulante quand tu seras vieille/vieux".
Cela me rappelle la discussion que j'ai eu avec ma mère quand je lui ai annoncé que mon mec et moi ne voulions pas de gamins. Sa réaction: qui va s'occuper de toi quand tu seras vieille?
Justement, certains parents (je dis bien certains) font des gosses en pensant qu'un jour ils le seront redevables. Mais redevables en quoi? le marmot n'a pas choisi d'être là. Toi l'adulte qui l'a voulu, que tu morfles en t'en occupant, c'était normal puisqu'on part du principe que tu l'as voulu avec toutes les conséquences que çà implique (peu importe l'âge).
Est-ce qu'un gosse a demandé à s'occuper des parents vieux? Non, d'où l'existence des maisons de retraite.
Est-ce qu'un gosse a demandé à avoir des parents qui le maltraite? Non.
Est-ce qu'un gosse a demandé à hériter de toutes les psychoses de ses vieux? Non.
Est-ce qu'un gosse a demandé à être le faire valoir de ces vieux? Non.
Donc, non, je ne ferai pas de gosses pour qu'il s'occupe de moi vieille.
Je bashe volontairement les parents car quand je vois les faits divers de maltraitances de gosses par leurs parents, je me demande si les gens se rendent compte vraiment de ce qu'est la parentalité. Pour tous les futurs parents qui en sont conscients, je me dis qu'il y a de l'espoir.
Et pour cause, on pousse les
Donc oui, je trouve çà bien qu'un magazine aille à contre-courant de la tendance générale sociétale. Personnellement, je n'ai jamais vu la presse traditionnelle parler des childfrees sans que cela soit stigmatisant (le dernier titre que j'ai vu dans un magazine féminin au sujet de la parentalité est "comment j'ai accepté l'enfant qu'elle m'a fait dans le dos"... Comment dire... ).
DE la même manière que je trouve çà toujours intéressant de chercher à expliquer le pourquoi du comment, peu importe le sujet.
Que Madmoizelle n'est pas évolué sur ce sujet est une bonne chose car elle reste fidèle à ses principes: tu es libre ds tes choix et tes décisions mais attends-toi à en assumer les conséquences (on va t'aider à te
pousser ds tes retranchements). Si vous cherchez un endroit où parler de parentalité, Madmoizelle n'est pas le magazine pour ("comment changer une couche en 3 secondes chrono"
).
Ouais t'as raison, une fois qu'on pond on est plus ni une fâââââme, ni une madz, on est qu'une mèreSi vous cherchez un endroit où parler de parentalité, Madmoizelle n'est pas le magazine pour ("comment changer une couche en 3 secondes chrono"
. On n'a qu'à aller sur magicmaman ou doctissimo 
.Merci pour cette intervention, tu m'as ouvert les yeux
! Je n'ai pas ma place ici parce que EAU AIME GEAI j'ai un bébé
! Donc ça annihile tous mes autres intérêts pour l'actu, la mode ou la bôté
! Ou même débattre avec des filles de mon âge sur des sujets autres que la couleur du caca de ma fille.
Merci vraiment pour cette fermeture d'esprit
@ciel d'orage : Ton message est tellement méprisant et blessant que je ne sais par où commencer.
C'est vrai qu'avoir des enfants, ça rapporte plus que ça ne fait dépenser...A moins de ne pas les nourrir/ vêtir/ soigner...etc. je ne comprends même pas qu'il y ait encore des gens pour croire que c'est possible de se faire du fric sur le dos de ses enfants. Si on me ressort la carte de l'humour,....ben... désolée c'est pas drôle.
non)
C'est vrai qu'avoir des enfants, ça rapporte plus que ça ne fait dépenser...A moins de ne pas les nourrir/ vêtir/ soigner...etc. je ne comprends même pas qu'il y ait encore des gens pour croire que c'est possible de se faire du fric sur le dos de ses enfants. Si on me ressort la carte de l'humour,....ben... désolée c'est pas drôle.Okay, celui-là il me fait marrer. Mais quand tu parles d' "arguments" je me demande si t'as bien saisi le concept de l'article...
Et moi quand je vois des gens qui parlent d'un groupe global ("les parents") en se basant sur des faits particuliers et minoritaires ("parents maltraitants"), je me demande si les gens se rendent compte vraiment de ce qu'engendre la généralisation à outrance... (essaie de remplacer "les parents" par : "les musulmans", "les profs", "les hommes", y a moyen que ça devienne marrant
Tu pourrais essayer d'employer un vocabulaire encore plus rabaissant ou t'étais au max, là ? Personne, sur ce topic, n'est assez stupide pour te balancer à la figure qu'en tant que childfree, t'es une égoïste sans coeur qui mange les bébés les soirs de pleine lune donc évite de venir parler des femmes qui font le choix inverse en les traitant d'irresponsables qui ne réfléchissent pas aux conséquences et ne font que suivre un bête instinct animal ("se reproduire" et "pondre", merci bien)
Faudrait peut être regarder un peu mieux autour de soi alors parce que moi j'en vois partout des articles et reportages sur les femmes qui ne veulent pas d'enfant. Et c'est très bien, entendons nous bien. Seulement, non, le magazine était peut-être à contre-courant en 2011 mais plus maintenant.
Je crois que personne ne réclame ce genre d'articles non plus. Ce qu'a voulu dire @Aleynia , je pense, c'est que l'autre mad sous-entendait que si on n'était pas contente, on pouvait dégager. Sauf que non, on peut vouloir rester sur ce site "malgré" la maternité mais exprimer quand même notre mécontentement quand on se fout ouvertement de nous.
Le truc c'est qu'il n'y a pas "qu'une sorte d'enfants" on va dire donc je trouve ça toujours assez dérangeant d'entendre/lire ça.
Je peux comprendre qu'on ne soit pas à l'aise avec certains mais ça reste des personnes avec un caractère propre à chacun donc à moins de connaître tout les enfants du monde, on ne peut pas affirmer de ne pas aimer les enfants.
Mais à quel moment on a demandé ça?
On demande juste de ne pas se faire basher, il y a une différence là.
@Blue Banshee : Personnellement, certains éléments de la liste me font sourire. Mais voilà ceux qui me gênent :
Faire un enfant est une SUPER surprise à faire à son mec (évidemment je ne le mettrai au courant qu’au septième mois de grossesse après l’avoir enchaîné dans la cave pour ne pas qu’il m’abandonne)
Je trouve ça ultra sexiste, comme si tous les hommes avaient la phobie des enfants et / ou étaient des lâches qui abandonnent systématiquement leur compagne en cas de grossesse non désirées. Scoop : eh non, il y en a qui rêvent de devenir père alors je trouve ça moyen.
Je refilerai à mes enfants les vieux tshirts taille 8 ans que j’achetais avant de les avoir, quand j’étais mince
Bon ben là ça sous-entend clairement qu'après une grossesse on est forcément grosse (déjà : c'est pas forcément vrai, ensuite : on peut l'être aussi avant...et enfin : quel est le problème ?en quoi c'est drôle de faire rire avec le fait de grossir?)
J’ai toujours été fascinée par les déjections et le vomi
C'est hyper réducteur...je pense que les mamans pourraient venir dire qu'un enfant, c'est pas que ça quand même et qu'elles non plus, c'est pas leur kiff ultime...
Avoir des enfants te donne la permission de mépriser les femmes qui n’en ont pas
Visiblement, l'inverse est vrai aussi..
J’aurai une excuse pour ne plus faire l’amour, arrêter de m’épiler et bouffer des religieuses au chocolat
Celui qui remporte la palme à mon sens, un concentré de sexisme hallucinant qui reprend le cliché de la femme qui a besoin d'excuse pour ne plus faire l'amour (c'est bien connu, on n'aime pas vraiment ça) et sous entendu qu'une vraie Femme s'épile, bien entendu, à moins d'être à la ramasse comme ces pauvres mères qui ne prennent plus du tout soin d'elles...
Je participerai à la surpopulation mondiale et prendrai ainsi part à la destruction du monde
Bon, ben pas besoin d'explication. Culpabilisation puissance 1000.
Faire un enfant est une SUPER surprise à faire à son mec (évidemment je ne le mettrai au courant qu’au septième mois de grossesse après l’avoir enchaîné dans la cave pour ne pas qu’il m’abandonne)
Je trouve ça ultra sexiste, comme si tous les hommes avaient la phobie des enfants et / ou étaient des lâches qui abandonnent systématiquement leur compagne en cas de grossesse non désirées. Scoop : eh non, il y en a qui rêvent de devenir père alors je trouve ça moyen.
Je refilerai à mes enfants les vieux tshirts taille 8 ans que j’achetais avant de les avoir, quand j’étais mince
Bon ben là ça sous-entend clairement qu'après une grossesse on est forcément grosse (déjà : c'est pas forcément vrai, ensuite : on peut l'être aussi avant...et enfin : quel est le problème ?en quoi c'est drôle de faire rire avec le fait de grossir?)
J’ai toujours été fascinée par les déjections et le vomi
C'est hyper réducteur...je pense que les mamans pourraient venir dire qu'un enfant, c'est pas que ça quand même et qu'elles non plus, c'est pas leur kiff ultime...
Avoir des enfants te donne la permission de mépriser les femmes qui n’en ont pas
Visiblement, l'inverse est vrai aussi..
J’aurai une excuse pour ne plus faire l’amour, arrêter de m’épiler et bouffer des religieuses au chocolat
Celui qui remporte la palme à mon sens, un concentré de sexisme hallucinant qui reprend le cliché de la femme qui a besoin d'excuse pour ne plus faire l'amour (c'est bien connu, on n'aime pas vraiment ça) et sous entendu qu'une vraie Femme s'épile, bien entendu, à moins d'être à la ramasse comme ces pauvres mères qui ne prennent plus du tout soin d'elles...
Je participerai à la surpopulation mondiale et prendrai ainsi part à la destruction du monde
Bon, ben pas besoin d'explication. Culpabilisation puissance 1000.
Mais en vrai, si un jour je créé un "post-madmoiZelle" avec une rubrique Mamans dedans, j'y verrais bien ce genre d'articles à contre-courant des magazines de Mamans un peu cul-cul. Ça veut dire que ça ne serait pas votre came ? 
(Vraie question)
(Vraie question)
@ciel d'orage
Désolée mais là je ne peux que réagir.
Tes propos sont violents et trop bourrés de dédain pour me laisser indifférente.
Je commencerais par souligner que ce n'est pas une preuve de grande intelligence que de dénoncer l’oppression et les préjugés dont sont victimes les childfree en en foutant plein la gueule à celles/ceux qui ont fait le choix de la parentalité.
Donc quand on a des enfants c'est forcément inconscient, irresponsable et en prime on est tous potentiellement des bourreaux pour eux ?
Et comme ouest-france ou le nouveau détective à fait un article sur un trou du cul qui a taper son enfant on doit tous s'en prendre plein la moule (au cas où) ?
En fait ce que tu as écris est déjà tellement WTF...
Tu penses que seules les Childfree s'en prennent plein la moule ? Non, parce qu'à partir du moment où tu as un utérus tu es jugée quoi que tu en fasse.
Je ne hiérarchise pas les malheurs hein, mais ne va pas croire qu'avoir des enfants est une facilité.
Du début de ma grossesse jusqu'à aujourd'hui j'ai été jugée, je le suis, et le serais. Et je n'ai pas a en prendre moi non plus plein la tronche sous prétexte que les childfree aussi subissent.
C'est le même délire pourris que de basher les minces pour défendre les rondeurs.
Nos choix, quels qu'ils soit n'ont pas à être jugés. Point barre.
Les parents sont jugés et c'est même socialement admis. Genre normal, même la meuf du bus elle a un droit de regard sur toi, ta vie, tes enfants. Il ne se passe pas un contact social sans que quelqu'un me fourre son opinion dans la tronche, même quand je n'ai rien demandé, même quand je n'ai pas abordé le sujet de la parentalité.
Enceinte on a jugé mon alimentation, jugé mon âge (comme je suis jeune (23 ans) et que mon mec n'avait pas pu être là pour l'écho de datation du fait de la rapidité du rendez-vous il bossait la doc m'avait catégorisée comme, je cite "surveillance d'une grossesse à haut risque du fait de problèmes sociaux" (dixit le bilan post rendez-vous) = cassos. Aller bim commence ta vie de mère en étant mise dans une boïte par des gens qui ont décrétés qui tu étais sans même t'avoir adressé la parole). On m'a jugé sur le choix de mes médecins, de ma structure d'accouchement, de ma préparation à la naissance. On m'a jugée parce que je n'aimais pas être enceinte (même ma maman s'y est mise, vomir et être nauséeuse pendant 4 mois, en perdre 6kg et se prendre dans la tronche "si t'es comme ça maintenant alors bonjour quand il sera là / arrête de faire la tronche il ressent tout" n'est pas exactement la vision que la société impose de la femme enceinte qui se doit d'être épanouie, parce que ouais on subit aussi le carcan sociétal) On m'a jugée sur mes choix d'allaiter puis sur celui d'arrêter. Sur le fait de donner le biberon. On m'a jugée sur ma dépression post partum. On m'a jugée sur les fringues que je mettais à mon fils. Sur l'état de mon corps. Remis en question mon aspect "femme". On juge ma façon de nourrir mon fils, on juge mes choix ("Quoi ? Il squatte votre pieu le matin ? Mais ça va en faire un détraqué !"), on juge mes choix même quand il s'agit de déplacer mon fils ("Non mais si tu le mets en écharpe il marchera jamais, réfléchis un peu"). On m'a infantilisée (bah ouais, je suis jeune donc forcément irresponsable), on a refusé d'écouter mes consignes (quand je dis qu'il faut laisser mon bébé dormir ce n'est pas retrouver X ou Y dans la chambre avec lui dans les bras parce qu'il "est trop mignon"), on a pas respecté mes choix et par conséquents les besoins de mon fils ("Non je ne lui donnerait pas sa tétine si on le garde, c'est pas bon" Merci d'enlever à mon bébé ce qui le déstresse, comble un besoin de succion et l'apaise). On me juge quand je prends soins de moi parce que c'est forcément au détriment de mon fils, bah oui si je mets deux coups de mascara en contrepartie c'est forcément qu'il a traîné dans ses excréments toute la journée pendant que je jouais les égoïstes, mais on va aussi cancaner sur les fois où je traîne en jogging à la maison parce que parce que tu comprends "Son pauvre mec, la maternité l'a complètement détruite". Donc c'est jamais bien. On va passer toute ma vie au peigne fin, mes biens, mes choix, moi, ... Et tout va être démonté. On va me foutre en prime la pression 3 semaines après accouchement pour ne pas trop tarder avec le deuxième parce qu'une grande différence d'âge c'est pas bien et un enfant unique non plus. Mais si j'ai un deuxième forcément c'est pour les allocations, d'ailleurs les enfants c'est pour les alloc, l'amour tout ça ...
C'est toujours aussi pesant mais doucement je me blinde même si parfois je craque, si parfois je fonds en larmes en ayant l'impression d'être une sous-merde.
Et puis c'est moi le punching ball des gens, du mec dans l'métro, de la childfree qui m'en fiche plein la tronche parce qu'elle pense que c'est de MA faute si les autres la juge, de ma famille qui attend le moindre faux pas pour m'en balancer des caisses dans la tronche, du personnel médical qui me voit comme une cruche irresponsable, de ces gens qui me prennent pour un parasite (bah oui c'est toujours moi qui pompe toutes les aides sociales), ... si ça va pas et même si ça va c'est toujours moi qui prend les remarques, réflexions, insultes et préjugés. Parce que c'est moi la maman après tout.
Alors non, sors toi de la tête qu'avoir des enfants n'est que facilité et que nous vivons sur un nuage rose. Arrête de croire qu'on est responsable des jugements que tu subis, au final on est dans le même panier : on ne correspond jamais à ce que la société impose. Et se bouffer entre nous ce n'est pas la solution, tu as le droit de ne pas avoir d'enfant, et j'ai le droit d'en avoir sans qu'un connard se pointe et vienne dégueuler sa pseudo-science parentale et sa morale.
Et ouais cet article m'a déplu parce qu'il ne fait qu'enfoncer le clou dans ce que l'on vit déjà au quotidien.
Désolée mais là je ne peux que réagir.
Tes propos sont violents et trop bourrés de dédain pour me laisser indifférente.
Je commencerais par souligner que ce n'est pas une preuve de grande intelligence que de dénoncer l’oppression et les préjugés dont sont victimes les childfree en en foutant plein la gueule à celles/ceux qui ont fait le choix de la parentalité.
Donc quand on a des enfants c'est forcément inconscient, irresponsable et en prime on est tous potentiellement des bourreaux pour eux ?
Et comme ouest-france ou le nouveau détective à fait un article sur un trou du cul qui a taper son enfant on doit tous s'en prendre plein la moule (au cas où) ?
En fait ce que tu as écris est déjà tellement WTF...
Tu penses que seules les Childfree s'en prennent plein la moule ? Non, parce qu'à partir du moment où tu as un utérus tu es jugée quoi que tu en fasse.
Je ne hiérarchise pas les malheurs hein, mais ne va pas croire qu'avoir des enfants est une facilité.
Du début de ma grossesse jusqu'à aujourd'hui j'ai été jugée, je le suis, et le serais. Et je n'ai pas a en prendre moi non plus plein la tronche sous prétexte que les childfree aussi subissent.
C'est le même délire pourris que de basher les minces pour défendre les rondeurs.
Nos choix, quels qu'ils soit n'ont pas à être jugés. Point barre.
Les parents sont jugés et c'est même socialement admis. Genre normal, même la meuf du bus elle a un droit de regard sur toi, ta vie, tes enfants. Il ne se passe pas un contact social sans que quelqu'un me fourre son opinion dans la tronche, même quand je n'ai rien demandé, même quand je n'ai pas abordé le sujet de la parentalité.
Enceinte on a jugé mon alimentation, jugé mon âge (comme je suis jeune (23 ans) et que mon mec n'avait pas pu être là pour l'écho de datation du fait de la rapidité du rendez-vous il bossait la doc m'avait catégorisée comme, je cite "surveillance d'une grossesse à haut risque du fait de problèmes sociaux" (dixit le bilan post rendez-vous) = cassos. Aller bim commence ta vie de mère en étant mise dans une boïte par des gens qui ont décrétés qui tu étais sans même t'avoir adressé la parole). On m'a jugé sur le choix de mes médecins, de ma structure d'accouchement, de ma préparation à la naissance. On m'a jugée parce que je n'aimais pas être enceinte (même ma maman s'y est mise, vomir et être nauséeuse pendant 4 mois, en perdre 6kg et se prendre dans la tronche "si t'es comme ça maintenant alors bonjour quand il sera là / arrête de faire la tronche il ressent tout" n'est pas exactement la vision que la société impose de la femme enceinte qui se doit d'être épanouie, parce que ouais on subit aussi le carcan sociétal) On m'a jugée sur mes choix d'allaiter puis sur celui d'arrêter. Sur le fait de donner le biberon. On m'a jugée sur ma dépression post partum. On m'a jugée sur les fringues que je mettais à mon fils. Sur l'état de mon corps. Remis en question mon aspect "femme". On juge ma façon de nourrir mon fils, on juge mes choix ("Quoi ? Il squatte votre pieu le matin ? Mais ça va en faire un détraqué !"), on juge mes choix même quand il s'agit de déplacer mon fils ("Non mais si tu le mets en écharpe il marchera jamais, réfléchis un peu"). On m'a infantilisée (bah ouais, je suis jeune donc forcément irresponsable), on a refusé d'écouter mes consignes (quand je dis qu'il faut laisser mon bébé dormir ce n'est pas retrouver X ou Y dans la chambre avec lui dans les bras parce qu'il "est trop mignon"), on a pas respecté mes choix et par conséquents les besoins de mon fils ("Non je ne lui donnerait pas sa tétine si on le garde, c'est pas bon" Merci d'enlever à mon bébé ce qui le déstresse, comble un besoin de succion et l'apaise). On me juge quand je prends soins de moi parce que c'est forcément au détriment de mon fils, bah oui si je mets deux coups de mascara en contrepartie c'est forcément qu'il a traîné dans ses excréments toute la journée pendant que je jouais les égoïstes, mais on va aussi cancaner sur les fois où je traîne en jogging à la maison parce que parce que tu comprends "Son pauvre mec, la maternité l'a complètement détruite". Donc c'est jamais bien. On va passer toute ma vie au peigne fin, mes biens, mes choix, moi, ... Et tout va être démonté. On va me foutre en prime la pression 3 semaines après accouchement pour ne pas trop tarder avec le deuxième parce qu'une grande différence d'âge c'est pas bien et un enfant unique non plus. Mais si j'ai un deuxième forcément c'est pour les allocations, d'ailleurs les enfants c'est pour les alloc, l'amour tout ça ...
C'est toujours aussi pesant mais doucement je me blinde même si parfois je craque, si parfois je fonds en larmes en ayant l'impression d'être une sous-merde.
Et puis c'est moi le punching ball des gens, du mec dans l'métro, de la childfree qui m'en fiche plein la tronche parce qu'elle pense que c'est de MA faute si les autres la juge, de ma famille qui attend le moindre faux pas pour m'en balancer des caisses dans la tronche, du personnel médical qui me voit comme une cruche irresponsable, de ces gens qui me prennent pour un parasite (bah oui c'est toujours moi qui pompe toutes les aides sociales), ... si ça va pas et même si ça va c'est toujours moi qui prend les remarques, réflexions, insultes et préjugés. Parce que c'est moi la maman après tout.
Alors non, sors toi de la tête qu'avoir des enfants n'est que facilité et que nous vivons sur un nuage rose. Arrête de croire qu'on est responsable des jugements que tu subis, au final on est dans le même panier : on ne correspond jamais à ce que la société impose. Et se bouffer entre nous ce n'est pas la solution, tu as le droit de ne pas avoir d'enfant, et j'ai le droit d'en avoir sans qu'un connard se pointe et vienne dégueuler sa pseudo-science parentale et sa morale.
Et ouais cet article m'a déplu parce qu'il ne fait qu'enfoncer le clou dans ce que l'on vit déjà au quotidien.
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