@Aesma : proposer de prendre sur ses congés ne veut pas dire considérer qu'avorter est un passe-temps mais une démarche personnel. Tout le monde n'a pas envie de parler de sa vie privée au boulot, d'en informer son employeur ou autre. Les congés ça te permet de t'organiser librement, c'est du temps à toi, que tu as gagné donc c'est rassurant de savoir que tu peux l'utiliser aussi pour ça.
Un arrêt de travail pour une IVG, c'est « injustifié » selon la secrétaire générale du Syndicat des Gynécologues
- Initiateur de la discussion Clemence Bodoc
- Date de début
Moi pour le rdv pré et post intervention j'avais une conseillère du centre et une psy. Et ils proposaient de prendre rdv avec la psy ultérieurement si on le souhaitait.
Oui. Je me dirais que CE médecin ne m'a pas comprise et j'irai en voir un autre. Si j'en vois 3 et qu'ils jugent tous que je ne suis pas dépressive au point de m'arrêter, je me mettrais à réfléchir par exemple.
Pendant toute la prise des médicaments, étalée sur 3 jours (2 cachets matin midi et soir pendant 3jours) j'ai souffert comme jamais, j'ai fait une hémorragie, j'avais des vertiges et j'ai fini avec une grosse anémie. Le 4e jour on peut considérer que ce soit le jour où tu "reprends des forces", si on admet que les 3 jours ont suffit à l'expulsion ce qui n'est pas nécessairement le cas. Donc ouais 4jours c'est le strict minimum, sauf si on trouve ça sympa d'aller finir tout ça aux toilettes du boulot. Et quand on sait à quel point c'est ignoble l'expulsion, je te le dis tout de go : non clairement personne ne veut finir sa grossesse dans les chiottes de son boulot (ou ailleurs que chez soi de manière générale).
Et encore je te parle de mes 3 premiers jours, j'ai du refaire la prise de médicaments 2 autres fois et j'ai fini en position gynéco pour qu'ils enlèvent les derniers débris qui obstruaient mon col à la pince. Pas du tout traumatisant comme expérience quoi...
Je t'invite à lire mon message page 1 où je compare un peu l'expérience médicamenteuse et chirurgicale, effectivement le chirurgicale c'est plus "tranquille" puisque quand tu te réveilles ton utérus est vide, alors qu'avec les médocs eh bien ça te provoque un accouchement tout simplement. Ou des règles, or des règles c'est pas que 3 jours que ça dure...
Peut être que la procédure à changé avec cette histoire des 7 jours de réflexions supprimés?
Je n'ai pas du tout eu ça.
Je n'ai pas du tout eu ça.
ça ne sert pas à ça... personne ne se dit "au trop lol pendant mes congés que j'ai durement gagné par mon travail je vais aller mettre fin à ma grossesse n'ont désiré, youpi !", même si tu décides de faire de la chirurgie esthétique (c'est complètement ton choix cette fois) tu as le droit à des jours d'arrêt maladie post-opé...
@NatArocas
Je crois que pour l'accompagnement elle parlait d'IVG médicamenteuse parce que le SYNGOF a déclaré :
" Le SYNGOF souligne qu’un adulte accompagnant doit obligatoirement être présent le jour du saignement. "
(ce qui veut dire en plus qu'iels ne connaissent même pas les procédure
puisqu'il est conseillé d'être accompagné en cas de complication mais absolument pas obligatoire.)
Je crois que pour l'accompagnement elle parlait d'IVG médicamenteuse parce que le SYNGOF a déclaré :
" Le SYNGOF souligne qu’un adulte accompagnant doit obligatoirement être présent le jour du saignement. "
(ce qui veut dire en plus qu'iels ne connaissent même pas les procédure
puisqu'il est conseillé d'être accompagné en cas de complication mais absolument pas obligatoire.)
Dernière édition :
@Omby Personnellement j'ai eu des complications, ça a duré plus de 2 mois pour se solutionner, j'ai été à l'hôpital deux fois, fais plusieurs examens et... Pas d'arrêt ! "Madmoiselle, ce sont les conséquences de votre avortement". Lol. Au bout de 500 € de perte de salaire, mon patron a été super cool : Il n'a pas noté mes absences. Donc j'ai été payé sans avoir été au travail.
Mais je suppose que mon cas n'est pas unique. D'autres femmes ont dû passer par là et c'est inacceptable.
Mais je suppose que mon cas n'est pas unique. D'autres femmes ont dû passer par là et c'est inacceptable.
@NatArocas
Je crois que pour l'accompagnement elle parlait d'IVG médicamenteuse parce que le SYNGOF a déclaré :
" Le SYNGOF souligne qu’un adulte accompagnant doit obligatoirement être présent le jour du saignement. Faut-il prévoir un arrêt de travail pour l’accompagnant dans ce cas ? "
(ce qui veut dire en plus qu'iels ne connaissent même pas les procédure
Clair si un tiers devaient OBLIGATOIREMENT être là on ferait ça à l'hosto
@Pectine75
http://www.ivg.social-sante.gouv.fr/consultations-medicales-prealables-a-l-ivg.html
L’entretien avec un-e psy est facultatif pour les personnes majeures.
http://www.ivg.social-sante.gouv.fr/consultations-medicales-prealables-a-l-ivg.html
L’entretien avec un-e psy est facultatif pour les personnes majeures.
Et si on laissait les femmes choisir pour elles-mêmes?
Peut-être que moi je vais bien vivre mon IVG au boulot, mais Germaine, elle, aura besoin de plus de temps et d'être chez elle.
Nous sommes tous différents, mon mec va au boulot avec 40°C de fièvre et la crève, moi dans le même état je reste 1 semaine à la maison. Mais c'est son choix. Et personne ne nous en veut pour ça, qu'on reste ou pas à la maison avec une crève.
Comme ça devrait l'être pour Germaine ou moi pour une IVG.
Mon corps, mon choix, mon ressenti, mon besoin.
Peut-être que moi je vais bien vivre mon IVG au boulot, mais Germaine, elle, aura besoin de plus de temps et d'être chez elle.
Nous sommes tous différents, mon mec va au boulot avec 40°C de fièvre et la crève, moi dans le même état je reste 1 semaine à la maison. Mais c'est son choix. Et personne ne nous en veut pour ça, qu'on reste ou pas à la maison avec une crève.
Comme ça devrait l'être pour Germaine ou moi pour une IVG.
Mon corps, mon choix, mon ressenti, mon besoin.
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