Mais si tu as un arrêt de travail on te demandera encore moins ce que tu vas faire, t'as un souci de santé POINT, nous les congés que prenaient les collègues on savait en général pour quoi c'était.@Aesma : proposer de prendre sur ses congés ne veut pas dire considérer qu'avorter est un passe-temps mais une démarche personnel. Tout le monde n'a pas envie de parler de sa vie privée au boulot, d'en informer son employeur ou autre. Les congés ça te permet de t'organiser librement, c'est du temps à toi, que tu as gagné donc c'est rassurant de savoir que tu peux l'utiliser aussi pour ça.
J'ai pas envie de prendre du temps à moi pour me vider sur mes toilettes ou subir une opération. Pour ça j'ai besoin d'un arrêt de travail, ne serait-ce qu'une journée.
Et tout à l'heure tu parlais des personnes qui dorment mal parce que bébé ne fait pas sa nuit et qui pour autant ne demande pas d'arrêt sauf que, l'IVG est là pour s'assurer que ces personnes ont bien choisies d'avoir ce bébé. Si je choisis de mener ma grossesse à terme je prends la responsabilité d'un enfant et je sais pertinemment qu'il mettra peut-être plusieurs mois avant de bien dormir.
Est-ce qu'à chaque fois que je fais du sexe avec un homme je suis supposée prendre en compte le risque d'une IVG ? Me dire que je devrais peut-être sacrifier des jours de congés pour avorter si je ne veux pas d'enfant et que malgré une contraception assidue je suis quand-même tombée enceinte ?
On parlait de sexisme, là le sexisme c'est considérer qu'une personne avec un utérus doit assumer pleinement une grossesse non-désirée, que même le corps médical la renvoie à "un choix personnel" qui n'en est pas un.