Une auteure se fait passer pour un homme pour augmenter ses chances d'être publiée

18 Décembre 2014
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@Vanessa Ives Ah oui voilà, c'est sans doute l'aménagement de la Fnac qui m'a fait dire ça, désolée. Je ne lis pas de romans policiers, plutôt du fantastique, mais c'est cool si c'est plus facile dans ce registre. Il n'empêche que c'est dommage d'en arriver à prendre un pseudo pour se faire publier. C'est comme si on devait toujours justifier notre genre :dunno:
 
18 Décembre 2014
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@Vanessa Ives Je te l'accorde mais le contexte de Stephen King est différent. Il a un style particulier qui ne plaît pas à tout le monde. C'est aussi difficile de se faire un nom et de vivre de la musique. Aujourd'hui il y a toute une stratégie derrière et parfois ça demande des sacrifices. On délaisse un peu - quel doux euphémisme - le contenu pour s'intéresser à l'image publique. Même si c'est difficile pour les créatifs, ça n'enlève pas le problème du sexisme et, dans la littérature, ça dure depuis très longtemps. On est moins ouvert au travail de l'auteure quand celle-ci "sort de sa case" et tente quelque chose de plus audacieux (George Sand ?). Enfin voilà, je pense que c'est un problème qui doit être soulevé, tant dans la littérature que dans la musique et autre.
 
18 Décembre 2014
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@Vanessa Ives Yep, pas la même époque où le sexisme était beaucoup plus flagrant. Maintenant on se bat toujours pour le droit des femmes et il doit exister sous différentes formes. Pour le monde littéraire, je ne sais pas exactement. Le lien que tu as donné a la vie dure :non: . Une auteure solitaire peut le vivre différemment, je me demande s'il n'y a pas quelque chose d'encore plus sournois. Je comprends tout à fait qu'on veuille protéger sa vie privée mais Catherine Nichols n'avait pas l'air d'être dans cette démarche. Peut-être s'intéresse-t'on justement un peu trop à sa vie personnelle ? Il suffit d'une recherche Google ou de quelques rumeurs. Ça devient une habitude chez les recruteurs et beaucoup dépassent les limites. Il y a aussi ce rapport privé qui pourrait jouer dans la demande des manuscrits. Rien à voir mais ça me rappelle le [HASHTAG]#GamerGate[/HASHTAG] de Zoë Quinn [Lien] où, cette fois encore, on s'intéresse davantage à ce qui se passe dans la culotte d'une femme plutôt qu'à son travail. La littérature a aussi son élite et Stephen King était considéré comme un écrivain de bas étage avant de rencontrer le succès. Ce doit être encore plus difficile pour une femme qu'on aura plus facilement envie de lyncher. Après les auteurs sont certainement plus sages et discrets, mais ils passent forcément par la case presse pour la promotion du livre alors on n'est jamais à l'abri d'un scandale futile ou encore de propositions douteuses de la part d'agents.
 
18 Décembre 2014
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@Vanessa Ives Ah bon si tu peux me donner son nom ou le titre de son oeuvre, ça m'intéresse :nerd: . Zoë Quinn est une développeuse de jeux vidéo indépendant, ce qui ne requiert pas de talents d'actrice, théoriquement parlant. Pareil pour les métiers de journaliste et de blogueuse, le problème est toujours le même. Sans secousse médiatique, il y a ceux en internes qui peuvent aussi gêner. Je remarque que c'est difficile de sortir d'un style une fois qu'on est "profilé", d'ailleurs on tente de nous "profiler" d'une certaine manière (cf. "à l'intérieur d'une couverture rose"). Décourager les auteures talentueuses est la dernière chose que j'ai envie de faire donc je vais m'en tenir là parce qu'à ce stade, ça dépasse mes connaissances, même si je trouve ça crédible. J'espère simplement qu'il n'y a pas trop de freins autres que les critiques constructives qui leur permettent d'avancer et non de nager sur place. Ça me désole pour les libraires, parce que j'adore y aller, mais l'arrivée du numérique peut faciliter la tâche tant pour les lecteurs que pour les auteurs qui peuvent maintenant s'auto-éditer. Il reste toujours à faire vendre son livre, faire connaître son nom et c'est aussi un investissement, mais ça reste une alternative intéressante qui donne lieu à plein de services existant depuis peu dont la publication papier et maintenant ebook qu'on peut vendre sur Amazon par exemple. Et la communication digitale (e-magazines, réseaux sociaux, etc) peut beaucoup aider de ce côté-là.
 
28 Juillet 2014
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@Fofie. Du coup quand on dit "auteur de SFFF", c'est pour dire qu'il écrit des livres regroupant les trois genres ou des livres des différents genres ? (Ça me parait déjà compliquer de mélanger Fantasy et fantastique, donc en plus de la SF... ^^)


@Mahaharion On n'a pas le détail des retours de l'auteur (donc par exemple, recevoir cinq réponses le premier jour pour le pseudo masculin et aucune pour le nom féminin ne me parait pas significatif), mais elle a quand même envoyé son manuscrit à 50 x2 éditeurs (si j'ai bien compris ?), donc les stats peuvent être considérés comme relativement crédibles à ce niveau.

Pour l'histoire de l'agent qui lit deux fois le livre, effectivement c'est étrange (et encore, quand tu lis cinquante manuscrits similaires par jour, tu peux vite t'emmêler les pinceaux). Cependant, le reste est tout à fait possible. Je ne crois pas me tromper beaucoup en disant que les Etats-Unis sont un pays beaucoup plus sexiste que le nôtre, et cela doit se ressentir également dans la littérature.
Ton expérience en revanche est plus restreinte (quinze tentatives au total) et se situe en France (dans le domaine de la SFF jeunesse si je ne m'abuse ? Ça doit faciliter les choses à mon avis).

Enfin, par rapport à ta communauté, le sexisme est moins présent chez les jeunes, en particulier sur les forums, donc bien sûr que les problèmes de la mixité ne s'affichent pas ^^
En revanche, tu as raison quant à dire de ne pas se décourager. Le sexisme est certes présent, mais se démoraliser, c'est le laisser vaincre ;)
 
Dernière édition :
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Réactions : bleizez et Meligood
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"Le même agent a d’ailleurs envoyé un rejet très net à Catherine, alors qu’il a demandé à lire le livre de son double masculin." --> Comment est-ce possible ? Un style, c'est reconnaissable, des persos aussi, c'est illogique de refuser de prendre contact avec la femme et accepter de lire le livre de l'homme puisque c'est visiblement la même personne. J'ai dû louper un truc donc si des Madz veulent bien m'éclairer ;)

>>>>> Pour moi la seule explication, c'est qu'il n'a même pas regardé le dossier de la version "femme", ce qui est assez révélateur...

Mais honnêtement, une maison d'édition est une grosse entreprise à faire tourner, qui doit être rentable. A mon avis, ça m'étonnerait que les agents et les lecteurs tests s'encombrent de préjugés sexistes à la con : ton texte est bon et rentre les codes de la maison (aussi étriqués et classiques puissent-ils être), t'es pris. T'écris comme une patate avec dix fautes à la ligne, t'es pas retenu, que tu sois un homme ou une femme. Vous imaginez quel manque à gagner potentiel cela représente de se borner au sexe de l'auteur ? On nous demande de vendre, pas d'avoir un pénis.

>>>> Si je puis me permettre c'est là tout l'enjeu de toutes discriminations et c'est ce qui SE FAIT dans tous domaines. Tu crois sérieusement que toutes les femmes qui sont moins bien payées que leurs collègues masculins le sont parce qu'elles travaillent moins bien? Tu crois que les personnes discriminées pour leur origines le sont parce qu'elles sont toutes moins compétentes? Tu ne sais pas combien de personnes d'origines "exotiques" avec des CV égaux voire meilleurs sont recalés avant même l'entretien juste à cause de la consonance étrangère de leurs noms et qui avec ce même CV à l'étranger décrochent des postes bien plus important qu'en France? Aussi grosses et rentables qu'elles soient, ces entreprises n'hésitent pas à bazarder des excellents CV qui pourraient améliorer leurs performance, avec pour seul motif leur racisme ou leur sexisme!
Alors, je comprends que tu défendes le milieu dans lequel tu évolues et qu'il est important de faire notre parcours sans se soucier des obstacles éventuels, sinon effectivement c'est le meilleur moyen de stagner, mais de là à nier quand quelqu'un le dénonce, et raisonner en "ça ne m'est pas arrivé donc c'est faux", ça n'aide pas à avancer...
 
1 Juin 2015
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@MAAAL
Déjà merci pour ta réponse ;) Pour ce qui est des States, j'en sais fichtre rien mais je veux bien te croire !
Ne pas se décourager, oui ça me semblait hyper important dans la mesure où la réaction attristée de quelques Madz m'ont poussée à sortir de mon trou, je trouvais ça important de partager mon bout d'expérience. Mon message aura au moins eu le mérite de te voir ajouter des nuances encourageantes comme "ça doit être plus facile dans la SFF jeunesse" ou "le sexisme est moins présent chez les jeunes". Si dénoncer reste essentiel, relever ce qui pousse à l'optimisme l'est tout autant.

Ce qui me permet de rebondir sur l'intervention de @lalaya :
Alors, je n'ai évidemment pas nié l'existence du sexisme dans l'édition, je dirais des bêtises en affirmant qu'il est omniprésent ou carrément absent ; manichéisme bonjour. (cf. "Je dis pas que le sexisme n'existe pas dans le monde de l'édition.")
Ensuite, je ne me suis pas avancée sur les terrains de la rémunération et du mérite, même si je peux comprendre pourquoi tu me cites ces exemples. Seulement, ils me paraissent légèrement excentrés de notre petit débat parce que je ne parle pas d'une situation où un homme et une femme prétendent au même poste avec des qualifications sensiblement égales. Je parle d'un contexte où chaque œuvre proposée est unique et où donc, si on la refuse sous prétexte que c'est une femme qui l'a écrite, elle passe sous le nez de la maison et cette dernière ne la revoit plus.
Où peut-être chez le concurrent qui, lui, a eu l'intelligence de la sélectionner pour son potentiel.
Mmh comment expliciter davantage ?
Un abruti qui recale une nana ou une personne d'origine étrangère le fait entre autres parce qu'il pense qu'un homme rentrera dans le moule du job de toute façon. Dans l'édition, ça me paraît extrêmement périlleux de raisonner de la même façon puisque chaque bouquin est et reste unique. Tu vois ce que je veux dire ?

Quant au fait que je nierais aussi la pertinence de cette expérience (que j'ai saluée d'ailleurs) sous l'argument "je me reconnais pas dedans", de nouveau je réaffirme ma volonté de faire profiter de ma propre expérience. Tout simplement. On est aussi là pour ça. J'ai vu un tel décalage que je me suis dit que ce sera intéressant d'en faire profiter tout le monde ! Ca ne signifie pas pour autant que mon témoignage invalide celui de Catherine et inversement.

Ah et je ne bosse pas du tout dans l'édition, comme je l'ai dit, je n'ai pas reçu d'avis favorable : j'ai monté mon site avec d'autres auteurs indépendants. Donc crois-moi, j'en ai des reproches à faire à ce milieu, la liste est longue ;)
 
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Réactions : Karole_S et agapanthe7
19 Octobre 2007
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@MAAAL
Déjà merci pour ta réponse ;) Pour ce qui est des States, j'en sais fichtre rien mais je veux bien te croire !
Ne pas se décourager, oui ça me semblait hyper important dans la mesure où la réaction attristée de quelques Madz m'ont poussée à sortir de mon trou, je trouvais ça important de partager mon bout d'expérience. Mon message aura au moins eu le mérite de te voir ajouter des nuances encourageantes comme "ça doit être plus facile dans la SFF jeunesse" ou "le sexisme est moins présent chez les jeunes". Si dénoncer reste essentiel, relever ce qui pousse à l'optimisme l'est tout autant.

Ce qui me permet de rebondir sur l'intervention de @lalaya :
Alors, je n'ai évidemment pas nié l'existence du sexisme dans l'édition, je dirais des bêtises en affirmant qu'il est omniprésent ou carrément absent ; manichéisme bonjour. (cf. "Je dis pas que le sexisme n'existe pas dans le monde de l'édition.")
Ensuite, je ne me suis pas avancée sur les terrains de la rémunération et du mérite, même si je peux comprendre pourquoi tu me cites ces exemples. Seulement, ils me paraissent légèrement excentrés de notre petit débat parce que je ne parle pas d'une situation où un homme et une femme prétendent au même poste avec des qualifications sensiblement égales. Je parle d'un contexte où chaque œuvre proposée est unique et où donc, si on la refuse sous prétexte que c'est une femme qui l'a écrite, elle passe sous le nez de la maison et cette dernière ne la revoit plus.
Où peut-être chez le concurrent qui, lui, a eu l'intelligence de la sélectionner pour son potentiel.
Mmh comment expliciter davantage ?
Un abruti qui recale une nana ou une personne d'origine étrangère le fait entre autres parce qu'il pense qu'un homme rentrera dans le moule du job de toute façon. Dans l'édition, ça me paraît extrêmement périlleux de raisonner de la même façon puisque chaque bouquin est et reste unique. Tu vois ce que je veux dire ?

Quant au fait que je nierais aussi la pertinence de cette expérience (que j'ai saluée d'ailleurs) sous l'argument "je me reconnais pas dedans", de nouveau je réaffirme ma volonté de faire profiter de ma propre expérience. Tout simplement. On est aussi là pour ça. J'ai vu un tel décalage que je me suis dit que ce sera intéressant d'en faire profiter tout le monde ! Ca ne signifie pas pour autant que mon témoignage invalide celui de Catherine et inversement.

Ah et je ne bosse pas du tout dans l'édition, comme je l'ai dit, je n'ai pas reçu d'avis favorable : j'ai monté mon site avec d'autres auteurs indépendants. Donc crois-moi, j'en ai des reproches à faire à ce milieu, la liste est longue ;)


Bon alors, je n'ai pas du être claire: t'ai cité ces exemples non pas pour dire que toutes les dérives du sexisme existent dans l'édition, mais pour dire que le sexisme ( ou autre discrimination ) ne RAISONNE pas (par rapport à l'idée qu'ils ne prendraient pas le risque de s'encombrer de préjugés sexistes pour de raisons financière). Je pense sincèrement que beaucoup sont capables de recaler œuvres de femmes, parce que leurs auteurs sont des femmes et que leurs préjugés sexistes les empêcheraient d'accepter leur œuvre, aussi singulière soit-elle.
HS un peu désordonné désolée: Chaque œuvre est unique tout comme chaque personne l'est, le raisonnement de rentrer dans le moule est une dérive de la société française (ou d'autres, mais dans certains pays on a tendance à valoriser les individus avec les employés du mois etc... bref, hs ) mon sens...
Et je crois d'ailleurs que même dans l'édition (attention je ne suis pas d'accord avec ce raisonnement), une œuvre doit également rentrer dans un certain moule sinon quoi il n'y a pas de public dans l'attente de celle-ci et c'est pas rentable... Je pense à ces auteures de BD recalées parce qu'elles ne rentrent pas dans la case girly et que du coup on n'en veut pas du tout. Donc je ne suis pas sure que les éditeurs le voient comme toi...
 
24 Juillet 2010
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@Mahaharion Je pense au contraire qu'il y a des moules très forts dans le milieu de l'édition. Chaque livre est unique mais il y a différents genres de littérature dans lesquels on est plus ou moins bien reçus selon notre origine et notre genre.

Par exemple si tu veux faire de la vulgarisation scientifique (ou parler de politique) tu seras à mon avis mieux reçu si tu es un homme. Si tu cherches à publier un livre de littérature sentimentale dont le public visé est féminin, tu vas probablement choisir une auteurE. J'avais d'ailleurs vu un exemple flagrant : un éditeur qui expliquait que les femmes qui racontent leur vie de femme battue ou de viol c'était pas intéressant, alors qu'il publiait un livre écrit par un homme qui parlait d'un viol (mais bon si c'est une femme c'est de la victimisation, si c'est un homme c'est de l'art).
La façon dont les auteurs sont considérés est hautement dépendante de leur genre, il n'y a qu'à voir le nombre de personnes qui citent Bukowski pour montrer leur culture mais n'ont jamais ouvert un bouquin de Jane Austen.
Autre exemple : aussi mauvais soit il, ça m'a choqué que des libraires boycottent le livre de Valérie Trierweiler alors qu'ils n'ont pas boycotté les livres de, je ne sais pas, Zemmour, Finkielkraut ou même les livres de blagues de beauf de Patrick Sébastien.
Clairement les femmes n'ont pas les mêmes droits d'entrée dans le monde de la littérature. Et si la responsabilité est partagée avec la société, les maisons d'édition jouent elles aussi un rôle.

En ce qui concerne la rentabilité, la maison d'édition joue un rôle car dans de nombreux milieux culturels on investit beaucoup moins de communication en ce qui concerne les œuvres produites par des femmes ce qui a pour conséquence forcément moins de retombées. C'est un biais d'auto-confirmation car après les mêmes milieux se plaignent que les œuvres produites par des femmes sont moins rentables, alors qu'ils dépensent beaucoup plus d'argent pour les hommes.

Dans le milieu de la SF par exemple il est très difficile de trouver des personnes capables de citer des auteures femmes mais en même temps les maisons d'édition ne les mettent pas en valeur et/ou ne les emploient pas. Pourtant ces auteures existent et elles sont nombreuses.

Autre facteur : c'est très con mais la couverture. Une auteur avait fait remarquer que les ouvrages écrit par des femmes se retrouvaient systématiquement avec des couvertures "girly" dans le style "chick lit'" (je ne dis pas que la chick lit c'est mauvais, c'est la perception qu'on en a, d'ailleurs rien que le nom...), ce qui donnait une impression que c'était une littérature de moins bonne qualité et qui ne se destinait qu'à un public composées de femmes uniquement (donc 50% du public visé en moins), qui plus est de femmes féminines (qui aiment les couvertures roses par ex) qui sont attirées par la "chick lit" (donc pas toutes les femmes). Par ailleurs, quelque soit le sujet dont parle le livre, quand l'auteure est une femme, c'est l'aspect romantique / histoire d'amour qui est mis en avant. Immédiatement ça donne l'impression que la littérature féminine est forcément moins riche, comme si elle n'abordait qu'un seul et même sujet (l'amour) quelque soit l'auteur, alors que les femmes sont capables de parler de plein de choses différentes (même s'il y a des histoires d'amour).
L'auteure en question avait donc proposé un concours dans lequel les internautes devaient refaire des couvertures de livres en inversant le genre de l'auteur. C'était super intéressant je regrette de ne pas retrouver un lien.
Ainsi des livres écrits par des hommes se retrouvaient avec des couvertures roses, et l'histoire était réduite à l'histoire sentimentale qu'elle contenait. A l'inverse des livres écrits par des femmes avaient de "vraies" couvertures, plus honnêtes avec le contenu du livre, et les sujets paraissaient plus variés.

Les origines aussi jouent un rôle même si j'ai moins d'éléments là dessus. Par exemple j'avais vu que les livres qui dont l'action se déroulait dans un pays du continent africain, quelque soit le pays et le propos du livre, avaient plus souvent la même couverture : une couverture dans les tons rouges avec généralement un arbre dessus (rapport aux stéréotypes sur l'Afrique). Le problème c'est que cette représentation très stéréotypée et très pauvre (en terme de diversité de couverture) ça ne représente pas du tout le contenu du livre et en plus ça peut donner une impression de déjà vu au lecteur (qui a l'impression d'avoir déjà lu le même livre). Donc c'est un mauvais argument de vente, et ça va aussi créer un biais d'autoconfirmation puisque ça va occasionner moins de ventes.
Et concernant le contenu si c'est comme dans d'autres milieux culturels ça ne m'étonnerait pas aussi que les maisons d'éditions soient plus enclines à publier des auteur-e-s noir-e-s quand ils parlent soit d'Afrique soit des banlieues mais moins dans la science fiction ou tout autre domaine.
 
1 Juin 2015
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@Maud Kennedy Ah autant pour nous, dans la mesure où il était possible de sélectionner le sexe masculin dans les infos du profil, on pensait que la présence des hommes était autorisée =) Désolée !
 
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Réactions : Karole_S

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