@MAAAL
Déjà merci pour ta réponse
Pour ce qui est des States, j'en sais fichtre rien mais je veux bien te croire !
Ne pas se décourager, oui ça me semblait hyper important dans la mesure où la réaction attristée de quelques Madz m'ont poussée à sortir de mon trou, je trouvais ça important de partager mon bout d'expérience. Mon message aura au moins eu le mérite de te voir ajouter des nuances encourageantes comme "ça doit être plus facile dans la SFF jeunesse" ou "le sexisme est moins présent chez les jeunes". Si dénoncer reste essentiel, relever ce qui pousse à l'optimisme l'est tout autant.
Ce qui me permet de rebondir sur l'intervention de
@lalaya :
Alors, je n'ai
évidemment pas nié l'existence du sexisme dans l'édition, je dirais des bêtises en affirmant qu'il est omniprésent ou carrément absent ; manichéisme bonjour. (cf. "Je dis pas que le sexisme n'existe pas dans le monde de l'édition.")
Ensuite, je ne me suis pas avancée sur les terrains de la rémunération et du mérite, même si je peux comprendre pourquoi tu me cites ces exemples. Seulement, ils me paraissent légèrement excentrés de notre petit débat parce que je ne parle pas d'une situation où un homme et une femme prétendent au même poste avec des qualifications sensiblement égales. Je parle d'un contexte où chaque œuvre proposée est unique et où donc, si on la refuse sous prétexte que c'est une femme qui l'a écrite, elle passe sous le nez de la maison et cette dernière ne la revoit plus.
Où peut-être chez le concurrent qui, lui, a eu l'intelligence de la sélectionner pour son potentiel.
Mmh comment expliciter davantage ?
Un abruti qui recale une nana ou une personne d'origine étrangère le fait entre autres parce qu'il pense qu'un homme rentrera dans le moule du job de toute façon. Dans l'édition, ça me paraît extrêmement périlleux de raisonner de la même façon puisque chaque bouquin est et reste unique. Tu vois ce que je veux dire ?
Quant au fait que je nierais aussi la pertinence de cette expérience (que j'ai saluée d'ailleurs) sous l'argument "je me reconnais pas dedans", de nouveau je réaffirme ma volonté de faire profiter de ma propre expérience. Tout simplement. On est aussi là pour ça. J'ai vu un tel décalage que je me suis dit que ce sera intéressant d'en faire profiter tout le monde ! Ca ne signifie pas pour autant que mon témoignage invalide celui de Catherine et inversement.
Ah et je ne bosse pas du tout dans l'édition, comme je l'ai dit, je n'ai pas reçu d'avis favorable : j'ai monté mon site avec d'autres auteurs indépendants. Donc crois-moi, j'en ai des reproches à faire à ce milieu, la liste est longue