Une mannequin « grandes tailles » en Une d'un magazine de fitness, l'initiative qui fait plaisir

17 Février 2013
408
2 357
3 004
@Alicia89 Ha je suis de Belgique aussi mais je trouve pas qu'on soit en retard ^^ juste certains médecins ;) (et tu as visiblement pas eu de chances de ce côté là !) (ceci dit, la fybromyalgie est une vraie maladie qui entraine des douleurs physiques ENORMES).
Ce qui me choque le plus dans cette histoire, c'est les médecins qui ne se sont pas inquiété au début de ta prise de poids (et ceux qui te disait de maigrir à 13 ans aussi --'). Sans eux, tu n'en serais pas à ce point-là aujourd'hui :/ (maintenant je m'y connais pas assez en diabète pour savoir ce que ça change dans la prise/perte de poids :/)
Enfin, je fais pas médecine, juste psychologie, mais si un jour un de mes patients se plaint qu'il a pris 10-15 kg en quelques mois sans changer son alimentation, je lui recommanderais, je pense, directement d'aller voir un endocrinologue car le poids, ça se prend comme ça !

Oui, j'imagine que je n'ai pas eu de bol. Pour la fibro, bien sûr que c'est une vraie maladie MAIS j'ai un peu l'impression que, bizarrement, on a tendance à l'attribuer systématiquement aux femmes, or la fibro c'est quand même une maladie d'origine psychosomatique, étrangement. Et c'est également une maladie très méconnue et dévaluée par les médecins. Je veux dire par là, que la fibro même si c'est quelque chose de bien réel, ça me fait vachement penser à l'étiquette "hystérique" qu'on collait aux pauvres femmes qui faisaient des crises de tétanie, des syncopes ou étaient épileptiques. Je veux dire par là que c'est un peu facile de dire aux femmes que ça vient de leurs tête, mais qu'un homme par contre, alala il doit avoir quelque chose de bien sérieux ce brave gaillard, ça ne peut pas être psychosomatique. Du coup on passe à côté de problèmes graves chez les patientes parfois (je ne vais pas m'étaler sur ma pyélonéphrite aïgue qui a failli me coûter un rein parce qu'on me disait "c'est musculaire ma bonne dame voyons !" ) parce que le médecin ne veut pas se sortir les doigts.

Et si la fibro (théorie), c'était simplement des maux d'origines diverses, qu'on ne connait pas encore ou qu'on connait, mais qu'on a négligé du fait du sexe de la patiente ? L'hypothyroïdie provoque des symptômes TRES similaires à la fibro, mais mon médecin traitant préfère dire que je suis fibromyalgique (depuis mes 8 ans, sérieusement ?) parce que je suis stressée. Alors qu'il SAIT que je suis hypothyroïdienne, et si tu regarde la liste des symptômes tu verras que ce n'est guère réjouissant.

En tout cas, je sais qu'il peut y avoir des maux physiques d'origine psy, bien sûr, mais ce qui est désolant, c'est d'attribuer systématiquement les désordres psy aux femmes au risque de négliger certains symptômes graves, tandis que les vrais problèmes (désolée je ne pense pas que les problèmes psys soient négligeables, il faut que ce soit clair, j'en sais quelque chose, mais le fait est que le corps médical pense comme ça, un peu comme la bio est dévaluée par apport à la physique par exemple) c'est pour les vrais bonhommes, attention.
 
10 Juin 2014
5 488
28 831
5 864
Housse
En fait, non, c'est pas psychosomatique la fibro, c'est juste que l'on a pas encore découvert à 100% d'où cela vient (actuellement, on a découvert qu'il y a des causes à la fois physiologique et génétiques) et donc les médecins mettent ça sur le compte du psychosomatique (comme ils mettent beaucoup de choses sur le psychosomatique alors qu'au final, y a beaucoup moins de choses que l'on le croyait qui sont psychosomatique. Exemple: l'ulcère. On a longtemps dit et l'on dit encore que l'ulcère peut être provoquée par le stress mais c'est totalement faux).
Donc ce que je trouve désolant au final de la part des médecins, c'est d'attribuer une cause psychologique à tout quand ils ne trouvent pas ce que c'est. (je trouve que dans notre société actuelle a vraiment tendance à utiliser la psychologie pour expliquer tout ce qu'elle ne comprend pas, tout comme les sociétés ancestrales mettaient tout sur le dos des dieux. Et en tant que futur psychologue, ça m'éneeeeerve. C'est comme tout ces psychanalystes à deux balles qui mettent tout sur soit un jumeau mort dans le ventre soit sur un autre truc complètement sans rapport. Ca ce sont les théories de Freud qui datent de 50 ans, c'est dépassé X100000 et ça fait souvent plus de mal que de bien).
Enfin bref, désolée pour la petite aparté :P.
Et je réitère le "tu as des médecins vraiment pourris" :scream: (et surtout trèèèès paresseux)
 
17 Février 2013
408
2 357
3 004
En fait, non, c'est pas psychosomatique la fibro, c'est juste que l'on a pas encore découvert à 100% d'où cela vient (actuellement, on a découvert qu'il y a des causes à la fois physiologique et génétiques) et donc les médecins mettent ça sur le compte du psychosomatique (comme ils mettent beaucoup de choses sur le psychosomatique alors qu'au final, y a beaucoup moins de choses que l'on le croyait qui sont psychosomatique. Exemple: l'ulcère. On a longtemps dit et l'on dit encore que l'ulcère peut être provoquée par le stress mais c'est totalement faux).
Donc ce que je trouve désolant au final de la part des médecins, c'est d'attribuer une cause psychologique à tout quand ils ne trouvent pas ce que c'est. (je trouve que dans notre société actuelle a vraiment tendance à utiliser la psychologie pour expliquer tout ce qu'elle ne comprend pas, tout comme les sociétés ancestrales mettaient tout sur le dos des dieux. Et en tant que futur psychologue, ça m'éneeeeerve. C'est comme tout ces psychanalystes à deux balles qui mettent tout sur soit un jumeau mort dans le ventre soit sur un autre truc complètement sans rapport. Ca ce sont les théories de Freud qui datent de 50 ans, c'est dépassé X100000 et ça fait souvent plus de mal que de bien).
Enfin bref, désolée pour la petite aparté :P.
Et je réitère le "tu as des médecins vraiment pourris" :scream: (et surtout trèèèès paresseux)

Oui, c'est exactement ce que je voulais dire, la fibro on ne sait pas encore bien ce que c'est, mais pour mon médecin c'est clair, c'est psychologique la fibro (en même temps c'est un de l'ancienne école, si j'ose dire). Et même si j'ai tendance à être fort brouillonne dans mes explications, je pense tout à fait comme toi : on attribue bien vite ce qu'on ne connait pas au psychologique, et en particulier quand on a affaire à une femme.

Et puisqu'on parle d'ulcère : je me tape gastrite fonctionnelle et colon irritable (encore 2 maux d'origine "psychologique" ), enfin colon irritable, c'est ce que dit mon gastro. Mais depuis que j'ai arrêté presque totalement le lactose de mon propre chef, non seulement je n'ai plus aucun saignement (j'avais des saignements très importants et des douleurs à s'en exploser la tête au mur), mais en plus je ne suis plus malade des intestins. Alors colon irritable, mes fesses.
 
20 Octobre 2011
290
778
754
Nantes
Ton histoire me parle tellement, c'est atroce. Je ne le dirais jamais assez LA GROSSOPHOBIE BLESSE DES GENS, VOIRE LES TUE, parce que les gros (enfin surtout les grosses) ne sont jamais pris au sérieux pour leurs problèmes médicaux et sont ramenés systématiquement au fait qu'ils sont obèses, et que l'obésité est la cause de leurs souffrance.

Mon histoire personnelle, c'est que j'ai commencé mon premier régime à 7 ans, je faisais les multi-sports pendant les vacances d'été, j'étais également inscrite à la gym et à la natation après l'école, beaucoup de sport pour une enfant de mon âge, malgré tout j'avais tendance à être boulotte, pas en surpoids, mais boulotte, donc les médecins de la visite médicale me disaient toujours sans aucun tact "surpoids", je n'avais même pas 10 ans. Donc j'ai enchaîné les régimes longtemps, parfois sous contrainte familiale, ma première diététicienne je l'ai vue à 13 ans, je pesais 70kg environ, mais j'étais déjà très grande (je frôlais les 1m80), a t'elle pensé à me faire des examens médicaux alors que je me plaignais depuis bien longtemps de mes douleurs et de ma fatigue chronique peu importe le temps de sommeil (rappelons-le : je n'étais pas en surpoids) ? Que nenni, ce que voyait cette diététicienne, c'était le poids sur la balance, complètement disproportionné pour une enfant de mon âge, et ce qu'elle me prescrit c'était donc : du sport, et ne rien manger, littéralement. J'avais droit à 8cm de baguette par repas, et du fromage blanc, c'était ce genre de truc qu'elle préconisait, oui. Pour une enfant en pleine croissance, oui. J'ai craqué, évidemment, Et j'avais toujours de plus en plus mal dans tout le corps, et j'étais toujours de plus en plus fatiguée. J'ai continué mon petit bonhomme de chemin, jusqu'à mes 16 ans, j'ai fait des régimes stupides, je me suis faites vomir, j'alternais par de rares phases de boulimie, mais je me faisais revomir aussitôt, je faisais du sport à outrance, j'ai essayé des médicaments dangereux, à l'école on m'appelait Bouli pendant que je mangeais mes crudités, je n'étais toujours pas mince, je faisais 85kg pour 1m82, pas de surpoids évident, j'étais bien proportionnée, mais je faisais une taille 42, j'étais grosse. Aux yeux des médecins, aux yeux de mes camarades, mon poids sur la balance et le fait de ne pas faire une taille 36 disait que j'étais grosse. Même pire, j'étais une morue, un thon.

Les gens me détestaient et je me détestais, j'avais beau faire du sport, j'arrivais péniblement à maintenir mon poids, et c'est à cette époque, qu'un médecin m'a un peu prise au sérieux, et à vu que je souffrais d'hypothyroïdie, depuis pas mal de temps apparemment. Soulagement, traitement, j'ai cessé d'enfler, provisoirement. J'aurais du m'en douter, et mes médecins aussi, que ma mère et ma sœur étant touchées, ça reviendrait. Sauf que je pensais que c'était fini. Jusqu'à ce que je vois de nouveau, vers 20 ans, mon poids grimper, grimper à n'en plus finir, et les douleurs et la fatigue devenir réellement handicapantes je sollicitais donc les médecins, ayant atteint très facilement 110kg. (mais il est vrai que la douleur et la fatigue étant très importantes, je faisais beaucoup moins de sport, sport qui quand j'étais en hypothyroïdie me maintenait difficilement à un poids "standard" ).

Pendant 5 ans (de 20 à 25 ans), j'ai donc été voir divers médecins pour mes douleurs, ma fatigue, et mon poids qui ne cessait de grimper, expliquant bien que j'avais déjà eu des problèmes de thyroïde, ces médecins m'ont jeté mon poids au visage, je suis de plus montée à 138kg entre temps, après une phase de transition à 120kg, on m'a de nouveau redécouvert une hypothyroïdie assez ancienne finalement (après que j'aie décidé de mon propre chef de consulter une endocrino) en novembre dernier, mon rhumatologue continue à me dire de faire régime et de faire du sport, régime que j'ai repris depuis 1 an et demi, mais sans abuser, et qui finalement n'est pas si différent de mon alimentation entre 20 et 24 ans (ou je ne faisais pas vraiment de régime), pour le sport ce fût plus difficile à cause de la fatigue et des douleurs, mon rhumato nie carrément mes problèmes de poignet et d'épaule, ainsi que mon hypothyroïdie (il est au courant, je lui ai dit à plusieurs reprises), arguant que c'est le surpoids qui fait ça. Je souffre donc en fait depuis plus de 10 ans d'hypothyroïdie, avec des hauts et des bas sans doute, mais voilà, et tout ce que les médecins ont toujours trouvé à faire par apport à mes douleurs et ma fatigue, c'est me dire de bouger plus, manger moins. Et quand j'en ai eu marre de tant souffrir pour rien, et que je me suis laissée vivre (pourtant sans excès, n'étant pas vraiment fan de malbouffe), je me suis mise à grossir de façon exponentielle, et les médecins au lieu de s’inquiéter (parce que prendre 18kg en 9 mois sans manger des masses ça devrait interpeller) m'ont ressorti leurs sempiternelles remontrances de merde. Et puis, c'était de ma faute d'avoir arrêté de faire régime, après tout. C'est vrai que faire régime, de 7 ans à 16 ans, avec des TCA, puis de 17 ans à 20 ans, c'était pas suffisant. Fallait que je sois en permanence au régime bon dieu ! Me laisser vivre (comprendre ici : arrêter de martyriser mon corps fatigué et en souffrance permanente avec du sport tout les jours, et cesser de me faire vomir) de 20 à 23-24ans a suffit à me faire prendre plus de 40kg, mais la faute me revient : je n'aurais jamais du penser que je pouvais manger comme tout le monde.

Sinon, j'ai d'énormes trous de mémoire, et je souffre de déréalisation pratiquement chronique, mais ça non plus ça ne semble inquiéter personne.

Maintenant passons à la pratique, mon alimentation actuelle que je note depuis quelques jours (ça fait 1 an et demi que j'ai cette alimentation, mais j'ai seulement commencé à noter récemment par pure flemme, mais je suis grosse donc c'est normal), ce n'est pas vraiment un régime, ou plutôt si, dans le sens ou je m'y tiens strictement, je calcule les kcal, et je note les évolutions de poids, mais ça tient plus d'un rééquilibrage métabolique, en ce sens ou je ne veux plus faire de régimes stricts, parce que je reprends systématiquement le double de mon poids. J'espère prouver de cette manière à mon rhumato que je ne suis pas la morfale qu'il s'imagine, et qu'il prenne enfin mes douleurs au sérieux, mais je doute que cela porte ses fruits.

27/07
Matin : 75gr de flocons d'avoine + 25 gr de son d'avoine + 200ml de lait sans lactose
Midi : 100gr de riz basmati + pois et carottes + 1,5 oeuf + 1 cuillère à café d'huile d'olive
Soir : un yaourt bio à la fraise + 3 noix d'amazonie
Quelques graines de tournesol (moins de 5gr) au long de la journée.

28/07
Matin : 75gr de flocons d'avoine + 25 gr de son d'avoine + 200ml de lait sans lactose
Midi : 100gr de riz basmati + pois et carottes + 1,5 oeuf
Soir : demi baguette + beurre sans lactose raclé sur le pain + confiture de fraise
30 minutes de vélo, 1 heure de marche rapide

29/07
Matin : 75gr de flocons d'avoine + 25 gr de son d'avoine + 200ml de lait
Midi : 125gr de pâtes blanches + carottes + concentré de tomates + 1/4 de courgette + crème + 30 gr de fromage + hâchis de boeuf
Soir : 1 yaourt
Excès : 1L de jus d'orange bio tout au long de la journée

30/07
45 minutes de vélo elliptique
Encore rien mangé

C'est pas fou, je ne fais pas du sport tout les jours (plutôt tout les 2-3 jours), et je mange toujours un solide repas à midi (je suis diabétique, hérédité du côté de mon père + prise de poids dû à la thyroïde = la dalle), mais malgré tout, je m'astreins à une hygiène de vie, sans frites, sans rien de gras, sans collations entre les repas, sans réels excès et, je le sais, peu de gens seraient prêts à tenir ça à vie. Et pourtant je ne maigris pas vraiment, parfois même je grossis, mais bon, j'ai réussi à perdre environ 8kg sur 1an et demi. On m'avait dit que les obèses maigrissent vite au début, même si ils mangent un peu moins que d'habitude, ou même si ils mangent pareil que d'habitude mais qu'ils font du sport. Tout les gens à qui j'en ai parlé m'ont dit que les obèses, ça maigrit super vite au début, pour des efforts minimes. Et j'ai envie de dire MON CUL. Après c'est vrai que je suis toujours entrain d'essayer d'équilibrer ma thyroïde, et c'est justement là où je veux en venir : un simple problème hormonal fait que même mon statut d'obèse morbide n'est pas suffisant pour me faire perdre réellement du poids quand j'entame un régime, alors qu'on sait que plus on est gros, plus on a un métabolisme élevé. Un simple problème hormonal me fait avoir le métabolisme d'une fille d'1m40 pour 30kg (bon j'exagère, mais à peine) alors que je fais 1m82 pour 129kg environ, donc un métabolisme basal NORMALEMENT (donc la base de la base, quand je suis supposée ne rien foutre) de 2238.19kcal. Sauf que c'est pas du tout le cas, du coup j'ai la faim de quelqu'un d'1m82 pour 129kg avec un diabète (qui je le rappelle quand même, annihile le sentiment de satiété), mais le métabolisme d'une petite fille, donc autant dire que c'est pénible de manger aussi "peu" pour moi. Pourtant c'est ce que j'ai toujours fait, toute ma putain de vie, même quand je me suis relâchée sur le sport entre 20 et 24 ans je n'ai jamais spécialement mangé mal, à peine plus qu'ici, et les mêmes types d'aliments, je n'ai jamais été du genre à avoir un abo au MacDo, c'est pourtant ce que les gens pensent systématiquement quand ils me voient.

Alors que celles et ceux qui pensent que les gros obèses sont juste des feignasses sans volonté, se carrent profondément leurs préjugés dans le cul (je ne saurais être plus polie).

Plus je vais sur Madmoizelle plus j'hallucine des medecins. J'ai beaucoup de medecins dans la famille et ayant tjs fait du yo-yo entre surpoids et etre fit, il y en a pas un qui m'a fait de remarques et si je me plaignais de douleurs il regardait. Je comprends pas comment on peut laisser les gens dans la douleur comme ca en les meprisant?

Bon courage pour toi et ta lutte contre le diabete c'est vraiment dur
 
  • Big up !
Réactions : Métempsycose et Lis
18 Juin 2014
2 048
12 465
1 704
Alors colon irritable, mes fesses.

Les médecins parfois sont d'une telle mauvaise volonté... Mon problème de jambe a commencé au genou droit, j'ai été examinée 10, 20, 30 fois, radio, ext... On me disait "votre genoux n'as rien, ca doit être psychologique - des douleurs de croissance - votre surpoid (on devrait faire un bingo "réflexions de medecins"), et puis on laissait tomber. Il a fallu 8 putain d'année pour qu'un spécialiste que je venais consulter pour la première fois examine ma hanche : ben oui, le genoux est tellement peu connecté a la hanche, comment aurions nous pus deviner? :dunno:

J'ai recement changé de médecin traitant parce que ma bonne vieille doctoresse de famille hein...

Deja elle explique rine quand elle fait une manipulation, elle te dit c'est un grippe, prend ce médoc salut. Alors oui elle " m'a vu venir au moooonde:free:" mais ca excuse pas tout. Déjà, après 8 ans de plaintes répétée pour mon genoux elle a pas été foutue de trouver une autre explication que "c'est parce que tu est ronde", mais alors quand j'ai commencer a tomber en dépression ca a été le c-c-c-coooombo!

Je viens la consulter, je lui explique ma situation (études arrêtées, crise d'angoisse avec hyper ventilation, crampes aux ventre, phobie sociale...), elle me prescrit du magnesium pour mes crampes, du calcium ou je ne sais pas quoi pour l'hyper ventilation et des plantes aux herbes vendues sans ordonance pour tout ce qui est phobie sociale, crise de panique. Deuxieme RDV pour ca, elle me dit "c'est une petite dépression", me dit de continuer mes "medoc", et me prescrit en plus ... des vitamines. Ce n'est pas une blague. Elle a réellement voullu soigner ma dépression avec des compléments et des vitamines, accompagnées d'une bonne tisane a la camomille.

Apres elle m'as prescrit des AD type anxiolitiques, qui m'ont fait devenir une zombie, et que j'ai arrêter contre son avis. Elle m'as prescrit du Temesta, un anxio a base de benzodiazepine. Je suis tombée acro, et quand je lui parlais a mots couvert de mes problemes avec ce medoc, elle balayait tout ca d'un "vous en avez besoin, vous etes malade". Je me suis sevrée toute seule apres une over-dose. Je voyait une psychiatre, mais j'avais préféré changer pour une psychologue qui me convenait mieux, et depuis a chaque fois que je vais la consulter pour un rhume, une toux ou un cor au pied, elle me dit que ca doit etre lié a la depression, me prescrit les truc les moins fort et insiste pour que je voie ma psychiatre un fois par semaine ou que je me fasse interner en hopital de jour. Nooon, c'est pas la dépression, j'ai juste une pharyngite comme tous les hivers depuis ma naissance (prescrivez moi une solution a base de soufre a inaller et pas un psy :rire: (référerence Kaamelott :danse:)

Quand j'ai changer de medecin pour prendre un plus proche de chez mon copain, je suis tombée sur ce que je croyais etre un miracle : un medecin au bureau en bordel (mon ancienne avait un bureau rangé au carré tres froid), qui me sert la main, s'assied non pas derriere son bureau mais sur une chaise tout pres de moi, me signale quand il veux prendre mon poux, ma tension, m'explique ses observations, me pose des questions précises, ne propose jamais la solution "vous etes depressive - en surpoid - trop douillette", donne de vrais conseil d’hygiène de vie lié juste a ce pourquoi je suis venue le consulter, me pese sans faire aucune remarques, son téléphone sonne mais il ne décroche pas tant qu'il m'examine (mon ancienne décrochait 3 fois par consultation sans te prévenir ou s'excuser), il me prescrit un medicament en me demandant si le gout de l'anis ne me dérange pas, sinon il pouvait me prescrire autre chose, il ne me pose pas de question sur la dépression, il me dit juste qu'il est la si un jour j'ai besoin. Juste un miracle. C'est tellement dommage que j'ai déménagé, j'avais trouver la perle rare.
 
22 Mai 2015
410
3 855
3 804
Alors là ça m'hallucine tout ce que je viens de lire !!!
De ce que m'avaient dit des gens travaillant dans le milieu et que je peux constater régulièrement: les médecins sont comme tout le monde, il y a une proportion de cons non négligeable dans la profession. Et le diplôme n'y change absolument rien !!!!
Si un médecin ne vous convient pas (= ne prend pas en compte ce que vous lui dites car un bon diagnostic repose aussi sur le ressenti du patient) n'hésitez pas à en changer. Franchement j'ai des proches qui ont galéré super longtemps avant qu'on leur trouve de quoi ils souffraient et quand ils me racontent les conneries qu'ont pu leur balancer certains médecins...
Mais ils ne sont pas tous comme ça donc ça vaut vraiment le coup de chercher pour trouver celui qui saura vous prendre au sérieux et éventuellement vous aiguiller vers un spécialiste si votre cas sort de son domaine de compétences (car c'est aussi ça un bon médecin !!!!).
 
20 Octobre 2011
290
778
754
Nantes
Alors là ça m'hallucine tout ce que je viens de lire !!!
De ce que m'avaient dit des gens travaillant dans le milieu et que je peux constater régulièrement: les médecins sont comme tout le monde, il y a une proportion de cons non négligeable dans la profession. Et le diplôme n'y change absolument rien !!!!
Si un médecin ne vous convient pas (= ne prend pas en compte ce que vous lui dites car un bon diagnostic repose aussi sur le ressenti du patient) n'hésitez pas à en changer. Franchement j'ai des proches qui ont galéré super longtemps avant qu'on leur trouve de quoi ils souffraient et quand ils me racontent les conneries qu'ont pu leur balancer certains médecins...
Mais ils ne sont pas tous comme ça donc ça vaut vraiment le coup de chercher pour trouver celui qui saura vous prendre au sérieux et éventuellement vous aiguiller vers un spécialiste si votre cas sort de son domaine de compétences (car c'est aussi ça un bon médecin !!!!).

Tout a fait d'accord. J'ajouterai que le rapport patient/medecin ca reste un rapport humain donc un medecin avec qui tu ne te sens pas a l'aise ca n'est pas forcement un mauvais medecin juste le feeling ne passe pas et je pense que c'est super important. Mon medecin a Bordeaux il etait genial, je l'aimais bien mais je l'aurais pas conseille a tout le monde parce qu'il aimait bien taquiner.
 
  • Big up !
Réactions : Lis
10 Juin 2014
5 488
28 831
5 864
Housse
Pour les médecins, personnellement, (et pour les psy etc), j'essaie au max de prendre des "jeunes". Normalement dans le code de déonto, on dit qu'on doit se tenir au courant des nouvelles techniques, découvertes, etc et rester toujours en formation mais j'ai l'impression qu'ils ne le font pas vraiment (donc prendre quelqu'un qui sort des études, c'est au moins avoir quelqu'un a qui on a enseigné les choses de maintenant). D'ailleurs, une fois je suis allée chez une psy, elle devait avoir 50 ans, bah, ça se voyait qu'elle se tenait pas au courant car elle utilisait toujours des tests projectifs (tâches d'encre etc) et, bon, il y a genre eu 30 milliard d'études ces 20 dernières années qui ont prouvé que ces tests ne disaient absolument rien de la personnalité de la personne, j'étais juste atterrée en tant que future psy 0.o .
Ca me choque à un point que certains professionnels de la santé se croient tellement "forts" qu'ils ne prennent même pas la peine de lire les nouvelles publications, d'aller à des formations et ce genre de choses. Il me semble que c'est la base, personnellement, surtout dans des métiers où la science évolue si rapidement.
 
20 Octobre 2011
290
778
754
Nantes
Pour les médecins, personnellement, (et pour les psy etc), j'essaie au max de prendre des "jeunes". Normalement dans le code de déonto, on dit qu'on doit se tenir au courant des nouvelles techniques, découvertes, etc et rester toujours en formation mais j'ai l'impression qu'ils ne le font pas vraiment (donc prendre quelqu'un qui sort des études, c'est au moins avoir quelqu'un a qui on a enseigné les choses de maintenant). D'ailleurs, une fois je suis allée chez une psy, elle devait avoir 50 ans, bah, ça se voyait qu'elle se tenait pas au courant car elle utilisait toujours des tests projectifs (tâches d'encre etc) et, bon, il y a genre eu 30 milliard d'études ces 20 dernières années qui ont prouvé que ces tests ne disaient absolument rien de la personnalité de la personne, j'étais juste atterrée en tant que future psy 0.o .
Ca me choque à un point que certains professionnels de la santé se croient tellement "forts" qu'ils ne prennent même pas la peine de lire les nouvelles publications, d'aller à des formations et ce genre de choses. Il me semble que c'est la base, personnellement, surtout dans des métiers où la science évolue si rapidement.

C'est marrant parce que la premiere fois que je suis allee voir un psy je m'attendais aux vieux tests comme dans les films ;). Moi j'ai fait un test avec une psy, je me suis mise a la detester, elle etait sexiste et me parlait comme a une gamine. J'ai pas poursuivi avec les psy ensuite car je pense aussi que ce n'est pas mon caractere.
 
10 Juin 2014
5 488
28 831
5 864
Housse
En fait, les techniques des tests de l'encre etc (et dans le canapé à parler de ses rêves), ce sont des techniques inventées au temps de Freud et de la psychanalyse (il y a 50-60 ans donc mais comme la psychologie est une discipline très jeune, 100-150 ans max, 50 ans, ça fait ENORMEMENT de différence). Ces techniques sont toujours utilisées de nos jours (et en France, toujours enseignée si je ne me trompe pas, ce que je trouve aberrant) et sont les plus connues du "grand public" mais la plupart ont été démontée et ça a montré que ça servait à rien (Non, ce n'est pas parce qu'on aime sortir avec des mecs plus vieux qu'on a mal vécu le complexe d'Oedipe non mais :scream:). C'est, pour moi, de la psychologie de comptoir (et pourtant, les psychanalystes se font payer méga super cher !) qui au lieu de vouloir résoudre les problèmes, cherche trop profondément dans l'histoire de l'individu (donc, je trouve que ça "crée" d'autres problèmes à la personne car ça amène parfois à faire penser qu'un évènement banal comme ne pas avoir eu de portable à 6 ans a pu être vécu comme un traumatisme alors que ça n'a pas été vécu mal par la personne sur le moment même. Il est même déjà arrivé, j'ai fait mon travail dessus cette année, qu'en psychanalyse, les gens cherchent tellement à se rappeler d'avoir été violé dans leur enfance pour expliquer leur mal être actuel qu'au final, ils se forment un souvenir détaillé d'un abus sexuel commis sur eux alors que toutes les preuves sont là pour montrer que non, ça n'est pas arrivé). Fin bref, excuse, on parlait d'un sujet qui me tenait à coeur donc je tenais à faire touuuute mon explication :P

Maintenant, une psy qui te parle avec condescendance et de manière sexiste n'est pas une bonne psy (et n'a pas bien écouté pendant ces cours :P).

Sérieusement, j'adoooore la psychologie etc, mais j'avoue moi-même que certains psy (surtout ceux un peu psychanalystes) sont vraiment nuls et ne devraient pas exercer. Idem pour les médecins :P Faudrait les dénoncer au comité.
 
  • Big up !
Réactions : MAAAL
M

Membre supprimé 226135

Guest
Heu ... c'est pas normalement déconseillé de courir quand on est en surpoids voir obésité ?
Un éducateur sportif m'avait dit qur si, car ça multiplie par trois le poids sur tes articulations. Mais avzc dz bonnes pompes tu réduis bien le risque pour les genoux. Après tous les sports qui demandent de courir Et de sauter quand tu es obèses ne sont pas très conseillés, quand t'es juste en surpoids ou ronde comme ma mannequin, je ne sais pas. Après si tu fais du basket une fois par mois, bah ça va, c'est quil vaut mieux pas pour t'es articulations Et ton dos d'en faire plusieurs fois par semaine. C'est ce que j'avais retenu et c'était dans une structure médicale spécialisée dans les problèmes de poids :)
 
  • Big up !
Réactions : CaraNougat

Les Immanquables du forum

Participe au magazine !
Une info qu'on devrait traiter sur madmoiZelle ?
 
Nouvelle ou perdue ?
Pas de panique, on t'aime déjà !

La charte de respect du forum
Le guide technique &
le guide culturel du forum
Viens te présenter !
Un problème technique ?
Topic d'entraide sur l'orthographe et la grammaire
 
La chefferie vous informe
Les annonces de l'équipe concernant le forum et madmoiZelle
Rendre visite à madmoiZelle
Le médiateur du forum
Soutiens madmoiZelle financièrement
Topic dédié à la pub sur mad
Si vous aimez madmoiZelle, désactivez AdBlock !

Les immanquables
Les topics de blabla
En ce moment... !

Mode - Beauté - Ciné - Musique - Séries - Littérature - Jeux Vidéo - Etudes - Ecriture - Cuisine - People - Télévision

Envie de rencontrer des MadZ ?
Viens trouver le forum de ta ville !

Mode
Le pire de la mode
Ces vêtements qui te font envie
Ta tenue du jour
La tenue qui plaît
Tes derniers achats de fringues

Beauté
Astuces,bons plans économies & dupes
Le topic des vernis
Questions beauté en tout genre
 
Culture
Le meilleur des images du net
L'aide aux devoirs
Tu écoutes quoi ?
Quelle est ta série du moment ?
Quel livre lisez-vous en ce moment ?
Le dernier film que vous avez vu à la maison
Le topic philosophique
 
Société
Topic des gens qui cherchent du travail
Voyager seule : conseils et témoignages
Trucs nuls de la vie d'adulte : CAF, Banque, Mutuelle, Logement etc...
 
Les topics universels
Je ne supporte pas
Je ne comprends pas
Ca me perturbe
Je me demande
J'adore...
Je m'en veux de penser ça mais...

Cupidon
Le topic des amoureuses
Le topic des polyamoureuses
Les Célibattantes