Veille Permanente Sexisme

1 Août 2013
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shesaninnocentfreak.tumblr.com
anera;4462227 a dit :
http://www.rue89.com/2013/11/12/coup-bol-suis-mec-247415

Ca partait d'une bonne intention, mais... Non. Pourquoi il faut que ça déraille toujours sur le slut-shaming ? :goth:

Pourtant, c'était bien parti mais dès le passage sur l'adolescence, on passe toutes pour des idiotes. Ca fait quoi si on est libertines ? Chacune a ses propres raisons de l'être ou de ne pas l'être, ce serait bien qu'on nous foute la paix.

Et je ne comprends pas sa conclusion :

"Je pourrais être gêné d’être un mec, d’avoir eu toujours la vie plus facile, et m’en excuser auprès des femmes. Mais je suis ravi d’être un mec, car cela me dispense d’avoir à jouer un jeu que je trouve insupportable : l’adhésion – parfois même inconsciente, tellement c’est ancré – au machisme."

J'ai très peur d'avoir mal compris, on peut m'expliquer ? Etre un mec empêche d'être machiste ? C'est réservé à nous, les femmes, qui perpétuons cette immondice, pauvres manipulées que nous sommes ? Dîtes-moi que j'ai pas du tout compris ce qu'il voulait dire. :goth: (j'ai complètement bugué sur ce passage)

Bon, s'il reconnaît ses privilèges en tant qu'homme blanc hétéro, c'est déjà pas mal, mais il y a encore du boulot. Sa description des femmes en général est bourrée de clichés et de stéréotypes puants. Y a que la "jolie asiatique à lunettes" qui s'en sort, parce qu'elle porte un jean et un pull à capuche... Ca fait forcément d'elle quelqu'un de plus respectable qu'une fille en jupe ? (qu'est-ce que j'ai dû passer pour une salope dans la rue samedi soir avec ma jupe au-dessus des genoux, oulala :lunette:) Enfin, c'est bien connu que la façon de s'habiller influe sur notre intelligence. :rolleyes: Je m'abstiendrai de commenter la fin de l'article juste avant le paragraphe cité. :facepalm:

Bref, il ferait mieux de s'intéresser un peu plus au féminisme, il y a encore du chemin à parcourir mais je me dis que ce n'est pas complètement une cause perdue.

(si certaines me jugent trop sévère avec lui, je suis ouverte à tout argument :cretin: - faut dire que je réponds à chaud, là)

Ah ouais, ok, donc pour lui, les filles qui couchent sont forcément des filles désespérées, en manque d'amour ou en recherche de validation masculine... Et quand bien même elles coucheraient pour le plaisir, elle devraient s'abstenir histoire de pas se faire une sale réputation parce que "la société est ce qu'elle est" ? Et il croit qu'on est trop gourdes pour pas s'être rendues compte de ça ? Ah ben merci d'être venu nous apporter la lumière, mec...
 
10 Septembre 2011
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mamiecaro;4462105 a dit :
wendytorrance;4462082 a dit :

Et encore, le pire n'est pas dans l'article... J'en parlais en 2ème partie de ce post. J'ai toujours pas compris le coup des camionnettes.
Ah, excuse moi, j'avais raté ton post !
J'ai cité l'article parce que je n'arrivais pas a trouver la photo indépendamment, me voila comblée en découvrant ce joyeux panel :fear:
 
30 Mai 2011
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Tours
harryjoe;4461484 a dit :
- l'homme doit monter les escalier avant le femme (sinon il risque de mater son boule, le coquin) et doit descendre avant la femme. Ainsi si cette dernière trébuche, elle peut se rattraper sur les épaules viriles de l'homme.

Ouais et puis d'abord, moi j'aime ça qu'on mate mon boule dans les escaliers :shifty:

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22 Janvier 2013
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adita;4462283 a dit :
anera;4462227 a dit :


Ce qui me rassure un peu c'est que les commentaires ne sont pas tendres avec le texte (et pourtant on est sur Rue89, dont le niveau des commentaires est souvent pathétique).

Que le "témoignage" ai été publié, ça c'est une autre histoire :facepalm: (je pourrai redire "C'est normal c'est Rue89" mais c'est trop facile).
Du coup j'ai voulu regarder les commentaires et je suis tombée sur cet ovni...
"Sinon, la fin part un peu en coquille là...

«
Il m’est arrivé plusieurs fois de repousser des copines ou des collègues, qui n’arrivaient pas à dormir, proposaient un dernier verre chez elles, ou juste de “ prendre ce qu’il y avait à prendre ”... et de les vexer à tel point que certaines ne m’adressent plus la parole.
»

Faut m’expliquer en quoi c’est un problème ou être un sale mec que d’aller passer la nuit avec une fille qui te le demande ? ? ?
Pour info, les filles ne sont pas toutes des êtres fragiles et délicat qu’il faut à tout pris protéger et seulement toucher après le mariage... Certaines ont aussi envie de faire l’amour, just for the fun of it " (jusqu'ici, tout va bien, mais peut-être aurait-il pu relever que peut-être que ces filles ne lui plaisaient juste pas, enfin passons)

Par contre la réponse qui lui a été faite:
" « Pour info, les filles ne sont pas toutes des êtres fragiles et délicat qu’il faut à tout pris protéger et seulement toucher après le mariage... “

c’est en effet ce que pensent tous les violeurs..."

Ai-je raté quelque chose? J'en suis à ne même pas comprendre si, selon lui, les violeurs pensent qu'ils n'ont pas à protéger les filles, ou au contraire, qu'il ne faut pas les toucher avant le mariage (sinon ça en fait des salopes et du coup on a le droit de les violer, enfin, je ne sais pas lequel des deux est le moins logique en fait :dunno: )
 
10 Mai 2008
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#TRIGGER WARNING# Sujet sensible sur des viols

Je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler des Roast Busters, c'est un gang en NZ dont l'affaire a fait scandale parce que 1) ils violaient des jeunes filles en bande (des mineures jusqu'à 13 ans) et postaient leurs photos sur facebook (jusque là j'ai presque envie de dire "CLASSIQUE"). 2) Au début la police s'est défendue en disant que ça faisait deux ans qu'ils les poursuivaient mais qu'ils n'avaient pu donner aux garçons qu'un avertissement car "aucune fille n'avait été assez courageuse pour déposer une plainte"...SAUF QUE voilà, ils se sont rétractés qq jours plus tard pour avouer qu'en fait 4 filles ont déposé plainte et ce depuis 2011, mais aucune n'a été prise au sérieux et elles ont été renvoyées chez elles sans aucun autre recours. L'une d'entre elles raconte qu'on lui a dit qu'elle était "trop provocante" lors de l'entretien avec la police (c'est tout à fait inattendu...).

Cette histoire n'est pas la seule, en Angleterre le même genre d'histoire a fait surface il y a quelques années. Un "gang de violeurs pakistanais" qui attiraient des jeunes filles dans un fast food avant de les violer en réunion. Certaines sont mêmes tombées enceintes.
Comme dans la précédente histoire, on a découvert plus tard que plusieurs des jeunes filles avaient déposé plainte mais sans être entendues (ou bien les plaintes avaient "disparu"...).
La police s'est défendu en disant qu'ils avaient "peur qu'on les accuse de racisme". Et en fait, le racisme a été au cœur de tout le débat, les violeurs se défendant en disant des trucs du genre qu'ils pouvaient profiter des filles blanches puisque notre société en faisait des salopes sans valeur et que quand elles arrivaient chez eux elles étaient déjà "entraînées" (13 ANS).
Donc on accuse les pakistanais de crime raciste, ça fait polémique.
...Pendant ce temps là on oublie que les jeunes filles, quand elles sont venues porter plainte auprès de la police, ont été reçues exactement de la même manière que les ont traitées les pakistanais : elles se sont entendu dire qu'elles l'avaient cherché, qu'elles n'étaient pas habillées comme il le fallait, etc etc (je ne retrouve pas l'article qui en parle, l'affaire a été peu couverte en France, mais sans aller dans les détails, les témoignages des filles sur leurs viols étaient juste immondes et je ne comprends pas COMMENT les flics ont peu faire jouer une pseudo ambiguïté sur la situation), ou les ont accusé de les avoir séduits "pourquoi les avez vous suivi dans l'appartement, etc" bref, ils les ont traitées comme des "salopes sans valeurs" qui cherchaient ce qui leur était arrivé.

Ce qui est terrible dans tout ça, c'est que ces affaires resurgissent parce qu'elles impliquent des viols répétés ou en réunion. Mais les gens qui s'intéressent un peu à ce sujet savent que les victimes "isolées" subissent probablement la même chose sans traitement médiatique. Il y a surement des tas d'autres filles qui vont seules au commissariat et ne sont pas entendues, voire sont traitées comme ici comme les coupables. On sait aussi qu'il y a beaucoup de plaintes qui "disparaissent" mystérieusement des bureaux quand la police juge les accusation trop faibles (parce que ça fait plus de dossiers qui font traîner les quotas et les résultats). On a déjà eu des témoignages ici de filles qui ont du RE-venir déposer leur plainte plusieurs jours/semaines après.

C'est pas à la limite du légal en plus de refuser une plainte? ce n'est pas à la police de juger l'affaire avant le jugement.
 
Dernière édition :
10 Mai 2008
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Merci @Verre-Laine je ne savais pas. @Astipalaya Aux Etats Unis il y a une association qui s'appelle Know your IX, qui justement, au nom du 9ème amendement (si je traduis bien?) mène une grande campagne en poursuivant plusieurs universités pour ne pas avoir protégé leurs victimes/ne pas avoir fourni les services nécessaires au moment du dépôt de la plainte/ avoir protégé les agresseurs ou minimisé leurs actes/ne pas avoir entendu les victimes/ ne pas avoir investigué quand une plainte était déposée.

Les universités se défendent en disant qu'elles ne connaissent pas leurs obligations (ce qui est très probable) par contre pour la police, c'est quand même plus tendu...
 
K

katnissvsw

Guest
destynova;4463204 a dit :
Les universités se défendent en disant qu'elles ne connaissent pas leurs obligations (ce qui est très probable) par contre pour la police, c'est quand même plus tendu...
:oo: Pardon???(je ne parle pas de toi mais de leurs arguments) Et le principe "nul n'est censé ignorer la loi."qui reste un principe de droit  fondamental?(ou "ignorance is no excuse " surtout que bon là, c'est constitutionnel quand même ?
Et il y a des juges qui gobent ça?
 
10 Mai 2008
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verre-laine;4463226 a dit :
destynova;4463204 a dit :
Les universités se défendent en disant qu'elles ne connaissent pas leurs obligations (ce qui est très probable) par contre pour la police, c'est quand même plus tendu...
:oo: Pardon???(je ne parle pas de toi mais de leurs arguments) Et le principe "nul n'est censé ignorer la loi."qui reste un principe de droit  fondamental?(ou "ignorance is no excuse " surtout que bon là, c'est constitutionnel quand même ?
Et il y a des juges qui gobent ça?

Ben en fait, je peux le concevoir. Je demanderai à une copine qui est aux USA comment ça se passe, mais il me semble que c'est souvent le problème de la loi : savoir comment la faire appliquer par des administrations. Je veux dire : quel est le pouvoir de l'université par exemple, s'ils n'ont pas une antenne policière sur place, l'université ne peut pas vraiment "investiguer" sur un viol, seule la police est habilitée à entamer certaines démarches, faire des fouilles, etc.
Je comprends que l'université ne peut pas virer un étudiant sur la base d'une simple accusation (ce n'est pas à l'université de faire le procès de l'élève). Qui est censé appeler la police et dénoncer l'accusé? Et puis dans les grandes administrations, la responsabilité est souvent partagée (qui va se charger de mettre en place des structures adaptées, alors que c'est surement un problème transversal à plusieurs secteurs). Je sais bien que nul n'est sensé ignorer la loi, sauf qu'en fait beaucoup l'ignorent


Par contre, je suis d'accord que cet argument relève plus de la mauvaise foi qu'autre chose, quand on voit de quelle façon ils ont traité les victimes et surtout les violeurs (donner une rédaction à faire à un mec déjà accusé PLUSIEURS fois) on peut se dire que c'est une façon de se cacher et je trouve ça normal qu'ils soient saisis en Justice.

Enfin je ne veux pas passer pour un coeur de pierre hein, mais ça me semble assez probable que les administrations, en plus de ne pas se soucier du problème/de ne pas se sentir concernées, ne sachent pas comment s'y prendre.
 
30 Mai 2012
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mamie-caro.tumblr.com
destynova;4463443 a dit :
Ben en fait, je peux le concevoir. Je demanderai à une copine qui est aux USA comment ça se passe, mais il me semble que c'est souvent le problème de la loi : savoir comment la faire appliquer par des administrations. Je veux dire : quel est le pouvoir de l'université par exemple, s'ils n'ont pas une antenne policière sur place, l'université ne peut pas vraiment "investiguer" sur un viol, seule la police est habilitée à entamer certaines démarches, faire des fouilles, etc.
Je comprends que l'université ne peut pas virer un étudiant sur la base d'une simple accusation (ce n'est pas à l'université de faire le procès de l'élève). Qui est censé appeler la police et dénoncer l'accusé? Et puis dans les grandes administrations, la responsabilité est souvent partagée (qui va se charger de mettre en place des structures adaptées, alors que c'est surement un problème transversal à plusieurs secteurs). Je sais bien que nul n'est sensé ignorer la loi, sauf qu'en fait beaucoup l'ignorent


Par contre, je suis d'accord que cet argument relève plus de la mauvaise foi qu'autre chose, quand on voit de quelle façon ils ont traité les victimes et surtout les violeurs (donner une rédaction à faire à un mec déjà accusé PLUSIEURS fois) on peut se dire que c'est une façon de se cacher et je trouve ça normal qu'ils soient saisis en Justice.

Enfin je ne veux pas passer pour un coeur de pierre hein, mais ça me semble assez probable que les administrations, en plus de ne pas se soucier du problème/de ne pas se sentir concernées, ne sachent pas comment s'y prendre.

Je suis d'accord avec @verre-laine, c'est une ligne de défense inacceptable. Oui, ça doit être compliqué à mettre en place, oui, il faut être au courant de ses devoirs, mais tout est dans le "il faut".

"ça me semble assez probable que les administrations, en plus de ne pas se soucier du problème/de ne pas se sentir concernées, ne sachent pas comment s'y prendre" : oui, mais justement, c'est le problème. Ils ne savent pas et ils s'en foutent. Ce n'est pas une défense ni une excuse, c'est un aveu de faute grave.

(Et je pense aussi qu'une des raisons pour lesquelles ils ne se soucient pas du problème, c'est parce que prendre des mesures contre le viol dans leur établissement, ça reviendrait à admettre que le viol est quelque chose qui arrive effectivement dans leur établissement, et qu'ils n'ont pas trop envie de l'avouer publiquement... Et là on touche au côté dégueulasse de la politique "sous le tapis".)
 
10 Mai 2008
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mamiecaro;4463512 a dit :
destynova;4463443 a dit :
Ben en fait, je peux le concevoir. Je demanderai à une copine qui est aux USA comment ça se passe, mais il me semble que c'est souvent le problème de la loi : savoir comment la faire appliquer par des administrations. Je veux dire : quel est le pouvoir de l'université par exemple, s'ils n'ont pas une antenne policière sur place, l'université ne peut pas vraiment "investiguer" sur un viol, seule la police est habilitée à entamer certaines démarches, faire des fouilles, etc.
Je comprends que l'université ne peut pas virer un étudiant sur la base d'une simple accusation (ce n'est pas à l'université de faire le procès de l'élève). Qui est censé appeler la police et dénoncer l'accusé? Et puis dans les grandes administrations, la responsabilité est souvent partagée (qui va se charger de mettre en place des structures adaptées, alors que c'est surement un problème transversal à plusieurs secteurs). Je sais bien que nul n'est sensé ignorer la loi, sauf qu'en fait beaucoup l'ignorent


Par contre, je suis d'accord que cet argument relève plus de la mauvaise foi qu'autre chose, quand on voit de quelle façon ils ont traité les victimes et surtout les violeurs (donner une rédaction à faire à un mec déjà accusé PLUSIEURS fois) on peut se dire que c'est une façon de se cacher et je trouve ça normal qu'ils soient saisis en Justice.

Enfin je ne veux pas passer pour un coeur de pierre hein, mais ça me semble assez probable que les administrations, en plus de ne pas se soucier du problème/de ne pas se sentir concernées, ne sachent pas comment s'y prendre.

Je suis d'accord avec @verre-laine, c'est une ligne de défense inacceptable. Oui, ça doit être compliqué à mettre en place, oui, il faut être au courant de ses devoirs, mais tout est dans le "il faut".

"ça me semble assez probable que les administrations, en plus de ne pas se soucier du problème/de ne pas se sentir concernées, ne sachent pas comment s'y prendre" : oui, mais justement, c'est le problème. Ils ne savent pas et ils s'en foutent. Ce n'est pas une défense ni une excuse, c'est un aveu de faute grave.

(Et je pense aussi qu'une des raisons pour lesquelles ils ne se soucient pas du problème, c'est parce que prendre des mesures contre le viol dans leur établissement, ça reviendrait à admettre que le viol est quelque chose qui arrive effectivement dans leur établissement, et qu'ils n'ont pas trop envie de l'avouer publiquement... Et là on touche au côté dégueulasse de la politique "sous le tapis".)

Non mais je ne les excuse pas, je me mets deux minutes à leur place. Je suis d'accord que ça aurait du être fait depuis longtemps, et qu'ils ne prennent pas leur responsabilités (et qu'ils ont clairement protégé les garçons accusés).

Mais j'imagine en France ce qui se passerait si le sujet venait sur la table, les administrations ne sauraient pas à qui s'adresser, qui employer, avec quel budget etc.

Et ce n'est pas qu'au sujet du viol. Par exemple sur le sujet des violences à l'école, je connais des profs des écoles bien intentionnés qui ne savent pas vraiment comment s'y prendre, et n'ont PAS d'interlocuteurs ou de moments pour évoquer ce genre de chose à la hiérarchie. D'ailleurs les profs des écoles (en particulier en campagne pour celles que je connais) n'ont pas réellement de hiérarchie, ni personne qui gère vraiment ce genre de problème. Et il n'y a pas vraiment de réunion où on peut aborder ce genre de problème non plus (en France, les profs voguent en solo, d'où la difficulté des jeunes profs qui arrivent sur le terrain)
Un autre exemple, ce sont les psychologues scolaires. En psycho on avait pas mal de profs des écoles qui viennent pour passer le diplôme et devenir psychologue scolaire, comme m'a dit l'une d'entre elles "parce que les psy sco je les trouve vraiment nuls" (sans compter qu'encore une fois, en campagne, ils sont 1 pour plusieurs écoles donc rarement présents). Sauf qu'elles ont été très déçues parce qu'en psycho on apprend absolument rien sur des situations concrètes en rapport avec des cas réels. Donc pour celles que j'ai connu, elles sont reparties dans leurs écoles, en ne sachant ni comment aborder le sujet avec un enfant, ni quelles structures existent, ou ce qui est légal ou non.

Donc à moins qu'ils reçoivent un coup de pied au cul du gouvernement avec des aides et des directives, ça m'étonnerait que les administrations bougent. Je ne dis pas que c'est impossible qu'une super initiative positive soit prise et que des administrations suivent, mais comme je le disais, dans ce genre de structure, la responsabilité est tellement divisée qu'il est difficile d'entreprendre quoi que ce soit à moins que des ordres soient donnés de manière claire avec de vraies consignes précises, etc.

Bon après les universités américaines et/ou anglaises n'ont pas les mêmes budgets mais J'OSE me permettre d'imaginer que TOUT le personnel de ces universités aux USA n'est pas totalement sexiste, et que certains ont quand même essayé de tenter des trucs mais en vain, parce qu'ils se heurtaient à des problèmes organisationnels.

Donc encore une fois je ne les excuse pas, je dis juste que c'est PROBABLE que ce soit vrai qu'ils ne sachent pas quoi faire ni à qui s'adresser, par contre je suis bien d'accord qu'ils n'ont pas fait l'effort de chercher non plus, mais j'essaie de reconnaitre les dysfonctionnements de façon technique. Dire aux Universités qu'elles n'ont pas assuré et qu'elles ont protégé des crimes c'est une étape, analyser le fonctionnement c'en est une autre. Si on ne se questionne pas du tout sur la façon dont le problème devrait être pris ni à quel niveau intervenir on ne peut pas non plus avancer.

Je ne dis pas que leur excuse de ne pas savoir "annule" leur attitude totalement discriminatoire envers les victimes, je dis QU'EN PLUS il n'y a surement rien de prévu, ni d'écrit nulle part sur comment s'y prendre, qui doit le prendre en charge et en s'adressant à qui, qui assure ensuite le suivi etc.
 
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