Débat sur la virilité. Le mec est médecin....
Pour moi, la virilité est l'ensemble des qualités masculines, par opposition à la féminité qui peut se définir comme l'ensemble des qualités féminines (douceur, instinct maternel, séduction, pragmatisme...). Derrière la virilité, on retrouve effectivement le sens des responsabilités, mais également par exemple le sens de l'honneur, le courage, l'insoumission... Ca ne veut pas dire que la femme ne dispose pas de ces attributs, ils sont simplement intrinsèquement prépondérants chez l'homme, et ce dans toutes les sociétés et à toutes les époques jusqu'à aujourd'hui.
Par définition, on appelle familièrement "tapette" un homme dépourvu de virilité. Tous les homosexuels ne sont pas des tapettes.
Pour des raisons purement marchandes sus-cités, il existe aujourd'hui un véritable travail de sape visant à imposer l'idée que homme et femme sont complètement interchangeables, qu'ils ne sont différents que par ce qui se trouve entre leurs jambes, ce qui me semble totalement ridicule. S'occuper des enfants fait partie des qualités féminines intrinsèques, vouloir partager cette tâche à 50 % dans le couple n'est donc pas du domaine de l'égalité (valeur) mais de l'égalitarisme (idéologie). Un papa qui décide d'exercer cette tâche (ce qui d'ailleurs n'a rien à voir avec le fait de s'impliquer davantage dans sa famille...) choisit de se déviriliser dans une certaine mesure, toi tu considères que c'est insultant, c'est ton point de vue... Moi je pense que cela relève du choix personnel, mais que ça n'a pas à être promu comme un progrès particulier (ni comme une régression non plus).
- Je n'ai jamais écrit que les femmes *devaient* s'occuper à 100 % de leurs enfants. J'ai écrit qu'intrinsèquement ce rôle leur était dévolu mais que si papa voulait s'y impliquer davantage cela relevait du choix personnel (selon le désir et les capacités de chacun), que ce n'était ni un progrès ni une régression sociale. La régression serait d'imposer à tous les couples le fait de réaliser toutes les tâches quotidiennes à parts égales, au motif totalement subjectif que l'homme et la femme seraient absolument interchangeables et aussi doués l'un que l'autre pour réaliser une rôle donné. Aujourd'hui, comme tu le rappelles, les seules différences qui ne sont pas niées (parce que c'est difficile...), ce sont les différences physiques : les travaux de force reviennent aux hommes, l'accouchement et l'allaitement reviennent aux femmes. Ce ne sont pourtant pas les seules différences.
- Tu pourras toujours trouver un contre-exemple dans la nature ou dans une société humaine marginale, malheureusement on ne fait pas de la sociologie avec des exceptions. Dire que le fait que l'hippocampe (!) accouche démontre que l'accouchement et par extension le soin des enfants ne font pas partie des qualités féminines intrinsèques, est un argument qui me laisse de marbre. Si la femme est moins forte et plus grasse que l'homme ce n'est pas un hasard, c'est que physiquement elle est prédisposée à rester chez elle pour nourrir ses enfants. Mentalement, elle y est également prédisposée, c'est assez évident même si aujourd'hui on invente des "théories" (gender studies) pour nous expliquer que ces différences homme/femme seraient acquises...
- La parentalité, je ne sais pas ce que c'est. Pour moi, il y a la paternité d'un côté, et la maternité de l'autre. Ce sont 2 concepts différents qui sont non interchangeables et chacun nécessaires à la construction équilibrée d'un enfant. Le concept de parentalité fait partie de ce délire actuel d'effacement des genres.