Je réagis super tard parce que là j'ai moins de temps pour la VPS mais
Planifiez vos relations sexuelles.
Et je reviens sur cette histoire de
se faire violer / être violé-e, parce que ça me stresse
@MilanKey : en fait
se faire violer ce n'est justement pas une tournure passive, c'est une tournure factitive.
Au contraire, c'est
être violé-e qui est à la voix passive.
Justement,
stricto sensu, la tournure factitive permet d'introduire deux agents de l'action : l'initiateur et l'exécutant. L'initiateur, c'est la personne qui va au salon de coiffure, et l'exécutant, c'est le coiffeur. Donc justement, d'un point de vue grammatical, l'idée véhiculée par
se faire ..., c'est que le sujet du verbe
faire est à l'initiative de l'action (mais simplement qu'il ne la réalise pas lui-même).
Alors que justement, la voix passive permet d'exprimer une action purement subie.
Après d'une part la langue évolue, et d'autre part comme tu dis le contexte permet d'élucider un peu les choses... mais justement, dans le cas du viol dont les responsabilités sont parfois sujettes à débat (même lorsque ça ne devrait pas être le cas), je trouve qu'il faut quand même faire attention.
Quoi qu'il en soit je ne jetterai pas des cailloux à une personne qui utiliserait cette expression hein. Mais autant à l'oral ou dans le cadre privé, aucun problème, autant, quand on écrit un article sur le sujet, je trouve qu'on devrait éviter la formulation (je parle de WikiHow du coup). Et ça marche aussi pour
se faire tabasser,
se faire insulter. Pour moi ça fait partie du travail du journaliste / du rédacteur / etc.
Voilà, c'étaient
my two cents sur le sujet
.
@lafeemandarine @Maud Kennedy