D'ailleurs à propos du fer,
L’organisme humain ne peut pas régler l’excrétion du fer, mais seulement l’absorption du fer non héminique : celle du fer héminique est stable. Le fer héminique participe à des réactions d’oxydo-réduction qui produisent des radicaux libres (« réaction de Fenton ») et se lie aussi au groupe nytrosile présent dans la viande rouge et la viande transformée, produisant dans les deux cas des puissants carcinogènes. Des nombreuses études ont établi un lien direct entre la consommation de fer héminique et le cancer colorectal
3, de l’estomac
4 et de l’œsophage
5. Le Fond Mondial pour la Recherche sur le Cancer, dans son dernier rapport (juillet 2011), a mis en évidence la relation étroite entre le fer héminique et le développement du cancer de l’intestin et a recommandé une alimentation végétalienne riche en fibres
6.
Par ailleurs, un taux de ferritine (protéine de stockage du fer) trop élevé dans le sang et un apport trop important de fer par l’alimentation sont corrélés au risque d’attaque cardiaque
7. En revanche, le don régulier de sang réduit le risque d’infarctus du myocarde.
et puis surtout:
La carence nutritionnelle la plus répandue dans le monde est la carence en fer, mais cela ne concerne pas plus les végétariens ou les végétaliens que la population omnivore. De nombreuses sources végétales de fer sont disponibles et quelques règles simples permettent d’éliminer tout risque sans avoir recours aux produits animaux. Par ailleurs, les bactéries pathogènes ont besoin de fer pour survivre. En cas d’infection bactérienne, le système immunitaire lie le fer à la transferrine, le rendant indisponible pour les bactéries.
Un faible taux de fer sérique peut ainsi être signe de la réaction de l’organisme à une infection plutôt que d’une carence.
ce sont des extraits de
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