@Yoghourt. Je trouve ça cohérent avec le fait qu'on raisonne de même pour les humains. C'est plus grave de frapper ou de tuer un enfant qu'un adulte, même chose pour l'exploitation, la dénutrition, etc. Parce qu'on considère qu'un enfant n'a aucun moyen de se défendre et qu'il est donc particulièrement cruel de s'en prendre à lui. Même si au final une vache n'a pas plus d'espoir de se libérer qu'un veau, on garde inconsciemment cette idée que s'en prendre à un petit, c'est plus lâche et triste que de s'en prendre à un adulte. Puis y'a le côté mignon aussi.
A la question "alors tu manges quoi ?", je réponds en deux parties. J'explique qu'on réfléchit les plats autrement et je prends l'exemple des lasagnes bolognaises. Je dis "on a tendance à s'imaginer que des lasagnes végétaliennes, c'est juste de la pâte avec de la tomate. Mais d'une part, il y a des aliments qui sont remplaçables, par exemple on peut sans problème faire de la Bechamel avec de la crème végétale. D'autre part, on cuisine autrement, en mettant des aubergines par exemple ou du tofu."
Ensuite je me mets de leur côté en disant qu'au début, j'avais peur de n'avoir rien d'intéressant à manger (là ils inclinent la tête de haut en bas), mais qu'en fait j'ai découvert plein de produits très sympas et que je ne regrette vraiment pas mon ancienne alimentation. Si j'ai le temps je continue et j'explique qu'il y a souvent beaucoup plus de déclinaisons d'un même produit dans la cuisine végétale. Je prends généralement l'exemple des pâtes (toujours au blé dans la cuisine classique, proposées à l'épeautre, au maïs, aux lentilles, etc dans la cuisine végétale), éventuellement je cite rapidement d'autres exemples (le lait et l'huile surtout).
Vous avez déjà eu le cas de la personne qui globalement a l'air de bien accepter votre choix, qui ne vous embête pas, mais qui pourtant ne change absolument rien à ses plats et ne se demande pas si ce serait judicieux de le faire ? Ma belle-mère est comme ça et j'ai du mal à comprendre. Par exemple elle nous dit qu'elle va faire des lasagnes bolognaises, donc on prépare notre repas de notre côté, et plus tard elle dit d'un air tout surpris "bah je pensais que vous mangeriez la même chose que nous". Même la plus jeune a répondu d'un air évident "ben non, ils ne mangent pas de viande". Je trouve ça étrange parce que le sujet est quand même présent, mon compagnon parle de ce qu'on mange, on cuisine pour la famille parfois, elle m'a même parlé des yaourts au soja qu'elle avait acheté il y a quelques temps. Et pourtant à côté de ça, elle n'a jamais rien aménagé pour nous pour les repas, même pas des choses simples comme de ne pas mélanger une sauce avec la viande pour qu'on puisse en avoir aussi. J'ai un peu de mal avec ce côté "j'accepte les gens, mais seulement quand ça ne me coûte rien".
A la question "alors tu manges quoi ?", je réponds en deux parties. J'explique qu'on réfléchit les plats autrement et je prends l'exemple des lasagnes bolognaises. Je dis "on a tendance à s'imaginer que des lasagnes végétaliennes, c'est juste de la pâte avec de la tomate. Mais d'une part, il y a des aliments qui sont remplaçables, par exemple on peut sans problème faire de la Bechamel avec de la crème végétale. D'autre part, on cuisine autrement, en mettant des aubergines par exemple ou du tofu."
Ensuite je me mets de leur côté en disant qu'au début, j'avais peur de n'avoir rien d'intéressant à manger (là ils inclinent la tête de haut en bas), mais qu'en fait j'ai découvert plein de produits très sympas et que je ne regrette vraiment pas mon ancienne alimentation. Si j'ai le temps je continue et j'explique qu'il y a souvent beaucoup plus de déclinaisons d'un même produit dans la cuisine végétale. Je prends généralement l'exemple des pâtes (toujours au blé dans la cuisine classique, proposées à l'épeautre, au maïs, aux lentilles, etc dans la cuisine végétale), éventuellement je cite rapidement d'autres exemples (le lait et l'huile surtout).
Vous avez déjà eu le cas de la personne qui globalement a l'air de bien accepter votre choix, qui ne vous embête pas, mais qui pourtant ne change absolument rien à ses plats et ne se demande pas si ce serait judicieux de le faire ? Ma belle-mère est comme ça et j'ai du mal à comprendre. Par exemple elle nous dit qu'elle va faire des lasagnes bolognaises, donc on prépare notre repas de notre côté, et plus tard elle dit d'un air tout surpris "bah je pensais que vous mangeriez la même chose que nous". Même la plus jeune a répondu d'un air évident "ben non, ils ne mangent pas de viande". Je trouve ça étrange parce que le sujet est quand même présent, mon compagnon parle de ce qu'on mange, on cuisine pour la famille parfois, elle m'a même parlé des yaourts au soja qu'elle avait acheté il y a quelques temps. Et pourtant à côté de ça, elle n'a jamais rien aménagé pour nous pour les repas, même pas des choses simples comme de ne pas mélanger une sauce avec la viande pour qu'on puisse en avoir aussi. J'ai un peu de mal avec ce côté "j'accepte les gens, mais seulement quand ça ne me coûte rien".