Et ta comparaison entre une personne handicapé et un chaton non non non non non! Je t'invite à la relire pour réaliser comme c'est insultant pour les personnes handicapées.
Moi je dirais plutôt que c'est insultant pour les chatons... Un animal sain n'est, en aucune façon, comparable avec un être humain atteint d'une pathologie cognitive.
J'ai toujours du mal avec ce type d'analogie de "niveau" d'intelligence, que ce soit quand on compare avec des handicapés mentaux ou des jeunes enfants, tout simplement parce que ce n'est pas du tout comparable cognitivement. D'un côté on a des animaux sains, en pleine possession de tous leurs moyens et capacités, de l'autre, des individus avec des pathologies transformant et déformant les réactions biochimiques neuronales à de nombreux niveaux, ou de jeunes cerveaux immatures en plein développement, qui eux aussi ont leur propre biochimie. Ce n'est pas parce qu'ils peuvent obtenir des résultats parfois comparables, qu'ils raisonnent par ailleurs de la même façon, et encore moins qu'ils sont au même "niveau". C'est comme comparer des poireaux et des litchis.
Un exemple tout con, les grands primates, dont on dit qu'ils sont soit-disant du niveau mental d'un enfant de moins de 10 ans. Hé bien ils dépassent de (très) loin les performances des humains adultes sur des tests associant mémoire et rapidité. Tout en étant moins bons sur d'autres qui nous semblent évidents.
Tout simplement parce qu'ils sont différents, ce n'est pas le même type d'intelligence, ni la même façon de l'utiliser que nous.
On commence tout juste à réaliser que les gorilles communiquent naturellement par signes, avec un vrai dialecte, alors que pendant longtemps on a théorisé sur le fait que les grands singes n'étaient pas capables de parler oralement, donc forcément non plus de communiquer.
(Et je ne vous parle même pas des
pigeons. Oui, les pigeons, qu'on aime si facilement décrire comme stupides, ont en fait une mémoire photographique excellente, et un sens de la navigation inégalé par l'homme)